Ce sont ici 50 minutes d’analyses de Patrick Buisson. Et c’est remarquablement intéressant parce que Buisson, dans la ligne même de l’école contre-révolutionnaire, entend remonter aux origines, aux causes profondes de nos crises et de notre déclin.
Le quotidien royaliste sur la toile
Ce sont ici 50 minutes d’analyses de Patrick Buisson. Et c’est remarquablement intéressant parce que Buisson, dans la ligne même de l’école contre-révolutionnaire, entend remonter aux origines, aux causes profondes de nos crises et de notre déclin.
Dans son nouveau livre, Patrick Buisson, politologue, essayiste et auteur d’une œuvre monumentale de plus de 500 pages, « La fin d’un monde », nous explique comment la petite bourgeoisie éduquée a fait basculer un monde des passions françaises vers le progressisme absolu. Il revient sur les « quinze piteuses » que représentent les années 1960-1975, et qui ont entamé l’écroulement moderne. #PatrickBuisson #Valeurs #AncienMonde
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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
Être anti-moderne et anti-progressiste est une simple affaire d’hygiène intellectuelle. Cela fait échapper à l’effrayant vide spirituel de notre époque dominée par une petite-bourgeoisie individualiste, hédoniste, narcissique accueillant dans l’hébétude n’importe quelle avancée, n’importe quelle transgression, n’importe quelle folie idéologique comme la fameuse cancel culture ou la promotion des pathologies sexuelles.. Dans quelques années on la verra militer avec enthousiasme pour la commercialisation des enfants (la fameuse GPA) au nom d’un prétendu droit à l’enfant. En Allemagne on a vu un collectif militer pour la dépénalisation de l’inceste. Etc. Cette engeance correspond bien au portrait que Nietzsche avait tracé de ce qu’il appelait « le dernier homme », la forme la plus basse d’humanité, sans noblesse, sans grandeur.
Je vous remercie pour la justesse de vos analyses ; et même si cela pourra apparaître à certains comme étant un peu angélique et naïf , je vous remercie aussi sincèrement , car , grâce à vous et à d’autres français intellectuellement honnêtes et courageux , nous tous qui sommes viscéralement et par conviction totalement hostiles au progressisme sous toutes ses formes , ne nous sentons plus aussi désespérés et isolés au coeur de cette tourmente .
Cordialement
Pour ma part je suis un peu déçu par « La fin d’un monde » dont je viens de terminer la lecture des 500 pages.
On y retrouve, bien entendu, l’alacrité intellectuelle, la culture, l’élégance de plume de Buisson et on ne peut qu’applaudir à la robustesse et à la cohérence de sa démonstration. Toutes les causes et toutes les conséquences s’enchaînent impeccablement.
Qu’est-ce qui me retient, alors d’admirer autant son bouquin que « La cause du peuple », relue deux fois…?
D’abord, peut-être le déséquilibre des parties : on peut en distinguer sommairement quatre, d’importance inégale :
– la fin du monde traditionnel paysan et le déracinement (environ 50 pages)
– ce que Buisson nomme « Le krach de la Foi », avec de lourdes accusations sur le Concile et tout ce qui s’en est ensuivi dans la société civile (environ 240 pages)
– la fin de la « société des pères » et de la société considérée comme une suite de lignées (60 pages)
– la fin du mâle hétérosexuel (100 pages).
Je ne dis pas que tout cela ne se lie pas ; d’ailleurs Buisson explique fort clairement et de façon très convaincante que l’exode rural a été une des causes principales de l’extinction de la pratique religieuse, dès lors que, à la ville, le contrôle social avait disparu.
Mais il me semble qu’il « complotise » un peu trop les errements et aberrations du Concile, intuition géniale de Saint Jean XXIII pour lutter, précisément, contre une religion qui se figeait de plus en plus et dérivait vers la secte. Il a parfaitement raison, pour autant, de rappeler les scandaleuses dérives qui ont suivi. Nempêche qu’il devrait se rendre compte qu’aujourd’hui les « nouveaux prêtres » sont impeccables de doctrine… et portent le col romain.
Surtout, dans ce long inventaire des catastrophes qui paraissent nous boucher l’horizon, je ne vois pas que Buisson nous dégage la moindre lueur.
On ne reviendra pas en arrière, on ne reviendra pas à la polyculture sur de petits lopins vivriers, les campagnes ne se repeupleront pas de paysans (mais de « rurbains », ce qui est tout à fait autre chose) ; on ne remplira pas les églises, tout au moins à perspective humaine et, à cette même perspective le paterfamilias ne règnera plus sur la famille unie. Quant à l’incertitude sexuelle….
« La cause du peuple » montrait ce qui aurait pu être fait si Sarkozy avait été autre chose qu’un coquelet incertain. Là, je ne vois que « La fin d’un monde » sans vraiemnt aucune espèce d’espérance.
Devoir de résignation ?