L’on ne peut être qu’agacé par la ou les informations circulant sur Facebook à propos de la gifle présidentielle.
On écrit que Henri Lagrange, l’animateur du cercle Proudhon, a été condamné en 1911 à 6 mois de prison pour avoir giflé le président Fallières. C’est une grosse erreur qui vient d’une information erronée sur la fiche Wikipédia de Lagrange.
En réalité, le jeune militant d’AF de 18 ans a été condamné le 29 juin 1911 par le tribunal de Rouen pour avoir crié, selon ses propres dires, « Vive la France ! Vive le roi! ! A bas la République ! A bas Fallières ! » lors de la visite du président de la république.
L’AF quotidienne du 30 juin 1911 donne le compte-rendu du procès (PJ n°1), un article de Maurras sur ce sujet et une lettre de Lagrange à Maurras, écrite depuis sa prison (PJ n°2).
Le même président Fallières avait eu, lors de sa promenade quotidienne, la barbe tirée par un garçon de café royaliste Jean Mattis le 25 décembre 1908. Il écopa d’une peine de quatre ans de prison. (PJ n°3).
Une gifle est bien connue par les militants d’AF: c’est celle que le Camelot Lucien Lacour donna à Aristide Briand le 20 novembre 1910 lors de l’inauguration d’un monument à Jules Ferry. Il fut condamné à trois ans de prison. Mais Briand était seulement président du Conseil et pas de la République. (PJ n°4).
Au titre du sens politique, ajoutons que l’interpellation de Lagrange lancée au président Fallières est lourde de signification. Elle témoigne d’un engagement bien déterminé. De ce point de vue-là, une gifle a peu ou pas de substance. Et ne produit guère que de bruit. S’il avaient été d’Action Française, les opposants à Macron, n’auraient eu à tout prendre, qu’à réutiliser la formule de Lagrange, laquelle a le mérite d’être expressive. Le sens politique ne court pas les rues ! Prenons-y garde ! ■
Pièces jointes
1. L’AF quotidienne du 30 juin 1911 donne le compte-rendu du procès Lagrange
2. Lettre de Lagrange à Maurras, écrite depuis sa prison
On remarquera au passage comment un jeune-homme de 18 ans écrit une lettre à cette époque. Son français impeccable et recherché ! On notera sa maturité politique et militante.
3. Le président Fallières avait eu, lors de sa promenade quotidienne, la barbe tirée par un garçon de café royaliste Jean Mattis qui écopa d’une peine de quatre ans de prison.
4. Une gifle bien connue
celle que le Camelot Lucien Lacour donna à Aristide Briand le 20 novembre 1910 lors de l’inauguration d’un monument à Jules Ferry. Il fut condamné à trois ans de prison. Mais Briand était seulement président du Conseil et pas de la République.
Meri à Michel Franceschetti de sa transmission.
Montages photos JSF
Il ne s’agit bien entendu ni d’approuver ni de justifier cette claque donnée à Macron. Mais pour qu’il y eût outrage au Chef de l’État, il eût fallu qu’il y eût un Chef et un État, or je n’en vois point. Juste un petit banquier au service des donneurs d’ordre de Bruxelles et de ses maîtres les financiers et les milliardaires. Macron n’a pas cessé d’insulter la fonction de Chef de l’État, en se faisant photographier avec des petits voyous lors d’un voyage dans les Dom-Tom, en invitant un groupe « musical » composé de bougres à l’Elysée, en se pavanant avec des guignols d’amuseurs publics. N’a pas la dignité de Chef de l’État qui veut. Macron n’a jamais perdu une occasion d’insulter la France à l’étranger en l’accusant de crimes contre l’humanité. C’est un homme qui n’aime ni son pays ni ses habitants. Non décidément il n’est pas un Chef d’État, juste un enfant qui joue avec le pouvoir pour abaisser la France. Quand on pense que certains se sont laissés avoir par sa prétendue « attitude monarchique » …
Il n’empêche que Damien Trarel a osé faire ce que des millions de Français rêvaient et que le traitement qu’on lui inflige est indigne. Quatre mis ferme quand des dizaines de milliers de crapules qui ont fait pîre ont un simple rappel à la loi….Quant à la classe politique et aux médias unanimes que peut on attendre d’autres de fayots, de lâches et de républicains?
Un e remarque quand on ne respecte ni la France, ni les Français ni la fonction, il ne faut pas être surpris des réactions.
ALESSANDRE
Ne pas oublier la claque de Jacques Renouvin à Llandin le laudateur d’Hitler
Précision: en 1938, quand il est giflé par Jacques Renouvin pour avoir félicité les signataires des accords de Munich, Pierre-Etienne Flandin n’est pas président de la république, ni président du conseil, ni même ministre, mais simplement dirigeant du parti de droite nommé Alliance Démocratique.
Les images sont passées en boucle ; il était visible que l’agrippement préalable du bras aurait dû inquiéter ( on pouvait aussi remarquer qu’aucun agent de sécurité n’était à proximité de l’imprudent Macron ) ; il semblait aussi , au vu de la vidéo , que la « gifle » fut esquivée par mouvement de tête du Président donc , manquée .
Mais les journalistes livrant des images « choc « sans faire l’effort d’un minimum d’observation ( ils ne s’ étonnèrent pas , non plus , qu’ E.Macron ait poursuivi comme s’il ne s’était rien passé , ce qui pouvait accréditer l’absence ou le faible impact de la « gifle » ) – images , de surcroît si largement diffusées , si unanimement commentées – , les journalistes , donc , ont créé une gifle médiatique pire que le geste impulsif, assez dérisoire dans le cas présent .
Merci au blogmestre d’avoir inséré la rectification .
Avec mes salutations .
Soufflet pour l’Honneur de ce qui reste de France, donner une leçon d’Histoire, de Morale, de tenue qui incombe à un chef d’Etat !
Envoyez des chèques à Damien Tarel par l’intermédiaire de son avocat. Il en a besoin et c’est un héros national . Macron ne cesse d’humilier la France : excuses , insultes , etc…