Quand la droite frémit (quelle droite ?), il y a encore au Figaro comme une arrière-ligne, une arrière-garde, pour frémir à l’unisson, pour croire que c’est reparti, que renaît de ses cendres refroidies depuis un bail, cette droite qui, tout compte fait, nous a conduits à la situation présente.
Plus avisé est l’éditorial d’Alexis Brézet que nous reprenons par ailleurs. Plus lucide, plus antisystème, parce qu’il a sans-doute pris la mesure du déclin qui frappe ledit Système dans son intégralité. Et le mépris, le rejet ou le dégoût que les Français lui portent. Aux deux tiers d’entre eux ? Sans-doute.
Passé le temps de l’effarement devant le krach électoral d’hier, passée la semaine des combines qui s’ouvre, puis l’installation des conseils régionaux et de ceux qui les présideront, ne doutons pas que les réalités de la société française viendront effacer très vite les images de ce théâtre d’ombres vieillies et fatiguées. Et que, face à leurs angoisses légitimes et fondées, les Français continueront d’observer sans indulgence des élites qui ne seront pas devenues meilleures.
Les tensions existentielles de la société française perdureront, elles continueront de s’aggraver jusqu’à des seuils d’intolérance, d’insupportable non-encore atteints. Et jusqu’à l’explosion, selon la tradition révolutionnaire française. Le Régime est en sursis.
– Au niveau national, Les Républicains arrivent largement en tête (28,4 %), le Rassemblement National est en recul (19,3%) et le Parti socialiste résiste dans ses bastions (15,8 %). La majorité présidentielle est également en difficulté au niveau national, avec 10,6 % des suffrages. Les écologistes ont poursuivi leur dynamique des dernières élections en obtenant environ 13 % des voix, tandis que La France insoumise récolte 5,2 % des votes.
Mais tout celà ne veut rien dirre : deux Français sur trois n’ont pas voté !
Tout ça pour ça. C’t évident.
Chers amis, après ce premier tour indigne non seulement d’une république et d’une démocratie, un personnel politique responsable et clairvoyant, aurait démissionné en bloc de tous ses mandats, président y compris, pour redonner la parole au peuple avec une simple question:- » faut-il laisser le droit de se représenter à tous les élus qui ont ainsi été désavoués massivement ? Non content de ne rien faire dans ce sens, nous allons voir de ces compromissions d’entre deux tours, l’alliance du lapin et de la carpe. Nous avons vu monsieur Jacob triomphant et tel que sur son char victorieux dans Rome entrait notre César, et l’essentiel étant que tout ces gens là ne perdent pas un centime sur leur bulletin…de salaire. Je parie même que monsieur Bertrand, celui qui ministre, a été incapable de faire que les plus petites pensions de retraite soient servies le premier du mois, au lieu du 9 alors qu’il avait longuement crié victoire chez Jean Jacques Bourdin, ben je parie que cet homme là va en début de mandat augmenter quelque peu ses prébendes, en fait personne ne l’en empêche. Plus que jamais je crie « Vive le roi » , et c’est urgent, nous sommes déjà les vassaux de l’Allemagne arrogante, j’ai honte pour nos morts de14-18 et de 39-45 … MARC CHAPELLE