C’est l’une des arrivées les plus importantes de ces dernières années à Mellila, l’une des enclaves espagnoles situées sur le territoire marocain. Munis de crochets, plus de 230 jeunes hommes, originaires d’Afrique subsaharienne, ont réussi à franchir la haute clôture métallique entourant l’enclave, malgré une forte présence policière.
Selon la préfecture, trois policiers ont été légèrement blessés et les jeunes migrants ont été transférés dans un centre de séjour, où ils resteront pour le moment en quarantaine en raison de la situation sanitaire.
A Melilla, la frontière est matérialisée par une triple clôture d’une longueur d’environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors. Des travaux ont été entrepris pour remplacer les grillages par une façade plus lisse, laissant très peu de prises pour l’escalade.
10 000 personnes à Ceuta en mai
Seules frontières terrestres de l’Union européenne avec l’Afrique, les enclaves espagnoles Melilla et Ceuta sont soumises depuis des années à une forte pression migratoire. Fuyant le manque de perspective ou les persécutions dans leur pays d’origine, les jeunes hommes et jeunes femmes sont prêts à risquer leur vie pour atteindre l’Europe.
Mi-mai, ce sont près de 10 000 personnes, en grand majorité des Marocains, qui étaient entrées à Ceuta, cette fois par la mer. La plupart ont depuis été expulsés, mais 2 000 se trouvent encore sur l’enclave, principalement des mineurs non accompagnées.
Cette arrivée exceptionnelle était intervenue en pleine crise diplomatique entre Madrid et Rabat, l’Espagne ayant accueilli sur son territoire – pour le soigner du Covid-19 – le chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, ennemi juré du Maroc. Les échanges avaient été musclés entre les deux pays, Madrid accusant notamment le Maroc d' »agression » et de « chantage ». M. Ghali a quitté l’Espagne début juin pour l’Algérie, soutien du Polisario, mais les relations entre Madrid et Rabat restent tendues.
L’Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496. Le Maroc les considère comme parties intégrantes de son territoire national.
Source :
L’ennui, c’est que les envahisseurs ne restent pas en ESPAGNE, mais remontent vers le Nord, dont la FRANCE
Il y a une dizaine d’an nées le socialiste ZAPATERO avait naturalisé près de 500000 clandestins, qui devenus Espagnols, ont pu se répandre dans le reste de l’Europe