De Michel MICHEL*.
[À la suite de la reprise dans JSF d’un article de Mathieu Bock-Côté intitulé « Déseuropéanisation du christianisme » : L’Eglise doit-elle abolir jusqu’au souvenir des rites par lesquels elle a modelé le noyau d’une civilisation ?]
Le seul argument des adversaires de « la messe en latin » : « les gens ne comprennent pas »… C’est dire l’inconvénient de « la messe en français » : les gens ont l’illusion de croire qu’ils ont compris.
Le mystère divin dépasse notre capacité d’entendement, même de celui des plus subtils théologiens…Les linguistes savent que dans beaucoup de sociétés il y a plusieurs langues. En famille on n’emploie pas la même langue quand on s’adresse aux petits, pour déclarer son désir amoureux, pour marquer son appartenance à une province ou pour faire son testament. Les Indiens ont plusieurs langues autochtones : pour se comprendre, ils utilisent l’Anglais. Les musulmans ont une langue sacrée, pour convertir, ils enseignent l’arabe « classique ».
Pour marquer le caractère sacré des rites, ceux-ci sont dits en langue ancienne : les Russes en vieux slavon, à Rome, les chrétiens continuent à user des expressions grecques (Kyrie eleison) et les Grecs les expression des Hébreux (Alléluia, Amen). Au temps du Christ, on parlait l’araméen et pourtant on priait et on étudiait la Bible en Hébreu ancien. C’est une manifestation du hiératique qui est esthétique du sacré.
Le latin est la langue de la Chrétienté occidentale romaine. C’est la seule marque de l’unité de l’Europe où jusqu’aux XVIIIe siècle, intellectuels et savants écrivent leurs œuvres en latin. La Chrétienté est morte ? Pas sûr. Les Juifs sont parvenus à faire d’une « langue morte » l’Hébreu ancien, une langue vivante.
En outre les traductions sont toujours bancales. « traductor, traditore » dit le proverbe italien. « De même nature » ne traduit pas correctement « homoiesus ». On garde la langue où les termes sont bien définis, sinon la doctrine se corrompt.
Les adversaires du latin : « les gens ne comprennent que le français » mais cela est une illusion de leur donner à croire qu’ils ont compris. L’intérêt d’une langue ancienne, c’est que le sens n’est pas évolutif. ■
Illustration en page d’accueil : Le « Livre sacré » de Qaraqosh, ville chrétienne de la plaine de Ninive, au nord de l’Irak (en langue araméenne – XIVe / XVe siècle).
Commentaire reçu sur JSF [25.07]
Dernier ouvrage paru
LE RECOURS À LA TRADITION, La modernité : des idées chrétiennes devenues folles, de Michel Michel – Préface de Fabrice Hadjadj – 29 € – Pour commander, cliquez sur l’image.
À lire aussi dans JSF
Michel Onfray : « La messe en latin, un patrimoine liturgique »
La part de mystère de la religion avec la beauté des édifices et celle d’une liturgie ancestrale entrent pour beaucoup dans l’envie d’aller à la messe. Si vous ajoutez au minimalisme actuel ponctué de musique rock un prêtre qui parle mal français et une homélie inaudible, le chrétien reste chez lui et prie en silence.
Quant aux traductions du latin elles sont ridicules …Qui parle de nos jours de « fruit de vos entrailles « à une jeune maman?
En plus le latin était universel ..
Ils ont voulu « revisiter » ce qui a fonctionné pendant des millénaires … c’est raté.
Quid obscurum, quid divinum …
POUR RELATIVISER LA QUERELLE DES RITES
Je pense que le Motu Proprio du Pape François s’inscrit dans la passion homogénéisante qui est une des composantes du rationalisme et finalement a donné le jacobinisme.
L’unité n’est pas l’uniformité ; au contraire, la volonté d’uniformiser se développe quand la cénesthésie sociale (le sentiment de ne former qu’un seul corps) est menacé.
Le caporalisme clérical de François est aux antipodes de la conception de l’Eglise par saint Paul comme un corps composé d’organes divers et complémentaires.
Je souhaiterais qu’Eric Zemmour, qui a partiellement compris la logique maurrassienne, mais qui garde encore les reflexes jacobins de la bande à Pasqua, saisisse que le recours à la dictature centralisatrice n’est pas un signe de bonne santé.
La réalité sociale est diversifiante, comme dans la nature, les cultures ethniques, provinciales, familiales se multiplient au grand désespoir des bureaucrates de France comme du Vatican.
La réalité dela diversité des rites est donnée dans le tableau suivant :
RITES DE L’EGLISE CATHOLIQUES
Rite oriental
Églises catholiques orientales
Rite alexandrin
Rite copte
Église catholique copte
Rite guèze
Église catholique éthiopienne · Église catholique érythréenne
Rite arménien
Église catholique arménienne
Rite chaldéen
Rite chaldéen
Église catholique chaldéenne
Rite syriaque oriental
Église catholique syro-malabare
Rite antiochien
Rite maronite
Église maronite
Rite syriaque occidental
Église catholique syriaque · Église catholique syro-malankare
Rite byzantin
melkite · ukrainienne · roumaine · ruthène · slovaque · hongroise · bulgare · croate · macédonienne · croate · russe · biélorusse · albanaise · italo-albanaise · hellène · serbo-monténégrine · tchèque · géorgienne
Rite latin
Église catholique latine
Rite romain
Messe de Vatican II (forme ordinaire)
Messe tridentine (forme extraordinaire)
Variantes du rite romain
Rite zaïrois · Rite bénédictin · Usage anglican
Autres rites latins
Rite mozarabe · Rite ambrosien · Rite de Braga · Rite dominicain · Rite cartusien · Rite cistercien
Rites liturgiques historiques
Rite gallican · Rite celtique · Rite lyonnais · Rite prémontré · Rite de Sarum · Rite carmélite
Pardon aux gens d’Action Française qui ne sont pas catholiques de revenir sur les troubles que suscite chez leurs camarades catholiques le motu proprio du Pape François Traditionis custodis. Mais ils savent bien les liens historiques et même ontologiques qui unissent l’Eglise catholique et la France dont nous défendons ensemble le bien commun.
UNE « NOUVELLE » MESSE ?
Comment ai-je ressenti la substitution du nouvel Ordo Missae de Paul VI à la messe de Pie V ? Tout d’abord je veux affirmer que tout peut être sacralisé et que le profane n’est qu’un point de vue illusoire sur les choses qui sont réellement sacrées. D’ailleurs le mot même de profane relève du vocabulaire sacré, puisque profanum veut dire « devant le temple ».
Cela dit, dans la mesure où nous vivons dans un état de conscience déchu, nous avons besoin de médiations. Puisque nous ne vivons pas la totalité de notre existence avec une pleine conscience de la réalité sacrée, nous avons besoin de mettre à part certains espaces, (« déchausse-toi car ceci est une terre sacrée »), certains temps, (le dimanche, les fêtes, le Carême), certaines personnes (« consacrées »), pour qu’à partir des liens qu’elle tisse avec ces parcelles sacralisées, notre vie banalisée puisse retrouver un sens.
Aussi n’est-ce pas sans raisons que dans la plupart des sociétés, la langue sacrée ne coïncide pas avec le langage ordinaire. L’araméen du temps du Christ n’était pas l’hébreu de la Bible, les Russes célèbrent la liturgie en vieux slavon, et le sanscrit des grands textes hindous n’est certainement pas la langue vernaculaire. Le latin, ancienne langue véhiculaire était devenue la langue liturgique, quasi-sacrée (la « révélation » de INRI « Jésus de Nazareth Roi des Juifs » n’avait-elle pas été inscrite en latin en même temps qu’en Grec et en Hébreu sur l’inscription que Pilate avait fait apposer sur la Croix ?) Est-ce pour cela, parce que les mots latins exprimaient dans nos consciences un autre niveau de réalité, qu’on a cherché à les supprimer de la liturgie ?
Pourtant rien n’est plus insupportable dans les discussions concernant les rites de la messe que cet oubli de l’essentiel. Jean Ousset disait : « Est-ce que le Christ vient à la consécration ? Si c’est le cas, pourquoi ne viendrais-je pas ? » Je suppose que la crèche où Jésus est né devait sentir le purin…
La messe n’est pas d’abord, une pédagogie pour la « conscientisation » des fidèles.
Qu’est-ce qui est nécessaire à la messe ?
• Que soit respecté un minimum de formes rituelles afin que le sacrement transmis par les pouvoirs donnés aux apôtres soit effectué et actualise pour nous le seul sacrifice du calvaire, sans bricolage liturgique qui rende l’action douteuse.
Sous cet angle-là, il n’est pas douteux que la nouvelle messe – celle qui a été amendée par l’intervention providentielle des cardinaux Siri et Ottaviani –, au moins quand on en respecte les formes, soit la messe.
• Accessoirement, il faut souhaiter que le rite soit « priant » ; et là, les critères sont bien relatifs.
Pour en revenir à la messe de Paul VI, ce qui me paraît scandaleux, ce n’est pas la création d’un nouveau rite. Les mots « création » et « nouveau » sont mal adaptés, parce qu’au fond, il n’y a qu’une seule messe celle que le Christ a vécu : l’incarnation, la Cène, la Passion, la Croix et la Résurrection.
Mais puisque nous sommes soumis à une chute cyclique de la conscience, peut-être était-il nécessaire « d’adapter » aux conditions actuelles la célébration du sacrement de l’Eucharistie. Cela aurait été acceptable que dans quelques banlieues déshéritées où une majorité de pratiquants aurait affirmé avoir le plus grand mal à conserver l’intelligence du rite, on « expérimente » une nouvelle liturgie. Ce qui est scandaleux, c’est la façon autoritaire dont l’appareil ecclésiastique a remplacé l’ancienne liturgie, comme si c’était son bien propre, et non le bien commun de tous, auquel on pouvait légitimement être attaché.
Cet autoritarisme était d’autant plus insupportable que la plupart des promoteurs des nouveaux rites manifestaient une évidente volonté de désacralisation, qui renforçait jusqu’à la caricature la plus odieuse le caractère évidemment « horizontaliste » de la messe de Paul VI. La liturgie traditionnelle était polarisée sur l’expression de la relation à la transcendance du Père ; comme le manifestait la position médiatrice du prêtre face à l’autel, la stricte césure entre le chœur et la nef, ou, dans les églises d’Orient, l’usage de l’iconostase. La liturgie nouvelle voulut se centrer sur le peuple de Dieu, théoriquement plus ou moins animé par la Présence immanente de l’Esprit : on célébra la messe face au peuple, l’autel réduit à une table au milieu des fidèles qui devaient ne rien perdre des paroles du prêtre et qui, bien plus qu’auparavant, s’adressaient à lui plutôt qu’à Dieu.
Cette liturgie trop axée sur la stimulation de la conscience des fidèles pouvait laisser entendre que l’essentiel n’était plus dans l’union du ciel et de la terre opérée par le Sacrifice du Christ, mais dans la « prise de conscience » des fidèles dont le rite n’était que l’instrument.
Ah ! ces « prières universelles » dans lesquelles la finale hypocrite des phrases (« prions le Seigneur ») n’est évidemment qu’un prétexte pour poursuivre sur un mode répétitif l’effort de conscientisation entrepris lors du sermon. Encore, jadis, lorsque dans les rogations on priait pour les moissons, chacun savait que la pluie ne dépendait pas de sa propre action, tandis que lorsque j’entends qu’on me demande de prier pour la paix, j’ai toujours le soupçon que ce n’est pas de la Providence que l’on attend un changement, mais de la modification de ma conscience, comme dans les camps de rééducation du Vietminh.
On pouvait au moins espérer que toute cette polarisation sur le peuple de Dieu redonnerait au moins une certaine vie aux communautés paroissiales dans un contexte d’individualisme forcené. Là, c’est l’échec complet, d’ailleurs, comment pourrait-on éveiller la conscience de la communauté, alors qu’on s’est évertué à combattre l’héritage commun de la chrétienté et des manifestations de la piété populaire ? Il faut au contraire observer la lutte sourde qui dans les années 70 opposait si souvent le clergé à ce qui peut demeurer de véritables communautés de chrétienté (pénitents du midi, charitons normands, associations familiales catholiques, adorateurs du Saint-Sacrement, pratique en groupe du chapelet, etc.).
Aussi les appels à la communauté du peuple de Dieu – sauf peut-être chez les charismatiques – apparaissent-ils malheureusement comme purement incantatoires, comme les perpétuels appels à « la mise en route » d’une grande partie des cantiques qui ressemble aux « marches » des hallebardiers d’operette.
La liturgie nouvelle voulut se centrer sur le peuple de Dieu, éventuellement animée par la Présence immanente de l’Esprit : on célébra la messe face au peuple, l’autel (jadis tombeau des martyrs) réduit à une table au milieu des fidèles qui devaient ne rien perdre des paroles du prêtre et qui, bien plus qu’auparavant, s’adressaient à lui plutôt qu’au Père. Cette liturgie trop axée sur la stimulation de la conscience des fidèles pouvait laisser entendre que l’essentiel n’était plus dans l’union du ciel et de la terre opérée par le Sacrifice du Christ, mais dans la « prise de conscience » des fidèles dont le rite n’était que l’instrument.
Au-delà de ces tristes péripéties, il faut bien reconnaître que la crise de la liturgie a révélé une fois de plus les deux grands travers de l’Église latine : I’uniformisme et le cléricalisme.
L’uniformisme c’est ce goût pour l’uniformité proche du jacobinisme. Catholique veut dire universel, mais certainement pas uniforme. Déjà, l’Église post-tridentine avait manifesté cette propension « classique » à confondre ordre et uniformité ; encore que le rite de saint Pie V laissât subsister quelques variantes à Milan, à Lyon ou dans quelques ordres religieux. Pour la messe de Paul VI, tout avait été fait pour que l’ancien rite séculaire soit purement et simplement supprimé. Les représentants des rites orientaux, malabars, melkites, syriaques et autres maronites feraient bien de se méfier de cet uniformisme romain…
Quant au thème de la responsabilité donnée aux laïcs, il n’est que le faux nez du vieux cléricalisme. Lors de cette révolution liturgique, le clergé a superbement ignoré le sentiment des fidèles (mais pas des médias supposés refléter l’opinion publique) alors même qu’il prétendait les traiter en « adultes et responsables ». II est évident que tous ces bouleversements se sont produits contre l’assentiment des fidèles.
Je me souviens de ce jésuite qui entreprenait la réorganisation des bancs en demi-cercle (selon les canons de la pédagogie soixante-huitarde) et la suppression des agenouilloirs. Je lui proposais de faire une étude sur les vœux des paroissiens. Il s’exclama alors : « vous êtes fou ! Si on les écoutait, ils nous renverraient à la sacristie ».
En tant que sociologue, j’ai eu quelquefois à mener des enquêtes sur les convictions et les pratiques religieuses de mes contemporains. Les non pratiquants justifiaient en général l’abandon de la pratique avant les années 70 par la conduite scandaleuse d’un curé qui les avait choqués, au-delà de cette période c’est le plus souvent la répugnance pour les nouveaux rites qui est invoquée. (Cf. la chanson de Georges Brassens : « sans le latin la messe nous emmerde »). Aujourd’hui la non-pratique étant consensuelle, il n’y a même plus besoin d’avoir à se justifier.
Ce cléricalisme autoritaire, « jacobin », « haussmannien » est d’autant plus irritant qu’il se révèle sur un arrière-fond nominaliste, réduisant le symbolique au fonctionnel. Dans la liturgie qui devrait manifester la permanence de l’ordre divin, c’est une impiété et une cuistrerie de faire comme si la volonté arbitraire de l’homme (en fait celle des bureaucraties ecclésiastiques) était souveraine.
Je lis dans un commentaire précédent ceci: « Je souhaiterais qu’Eric Zemmour, qui a partiellement compris la logique maurrassienne, mais qui garde encore les reflexes jacobins de la bande à Pasqua, saisisse que le recours à la dictature centralisatrice n’est pas un signe de bonne santé. »
Maurras était pour la décentralisation et en particulier pour un pouvoir réel des Communes, élu démocratiquement.. mais cela ne pouvait se faire que par un Pouvoir central fort, et là , non élu mais pour la France : monarchique et de Droit divin.
Gaston Deferre en 1981 a essayé de « décentraliser ». La décentralisation Defferre avec le fameux principe «pas de tutelle d’une collectivité sur une autre» a consacré l’émiettement des institutions locales, et d’une certaine façon la primauté de l’administration de l’Etat.
Lisez ce qu’en disait en 2012, 30 ans après, un des artisans: Décentralisation: les lois Defferre, 30 ans après
Michel Cotten — 2 mars 2012 .
Ajoutons que cet émiettement, cette « complexification » de toute décision dont la clé finale: le financement, ont été aggravés par le Pouvoir artificiel démesuré du Conseil d’Etat et du Conseil Constitutionnel, et , cerise sur la gâteau, de la Cour Européenne. En suivant ce cheminement, le Pont-viaduc de Génes, reconstruit en 2 ans par Renzo Piano, en serait encore aux fondations…
Je me permets de réagir face à ce paragraphe de Michel Michel :
« Pour marquer le caractère sacré des rites, ceux-ci sont dits en langue ancienne : les Russes en vieux slavon, à Rome, les chrétiens continuent à user des expressions grecques (Kyrie eleison) et les Grecs les expression des Hébreux (Alléluia, Amen). Au temps du Christ, on parlait l’araméen et pourtant on priait et on étudiait la Bible en Hébreu ancien. C’est une manifestation du hiératique qui est esthétique du sacré. »
C’est parfaitement exact, mais insuffisant. L’Eglise orthodoxe russe a gardé un usage exclusif du slavon dans ses terres natales par réflexe conservateur post-soviétique, mais utilise très volontiers les langues vulgaires des pays où elle se trouve. Il en va de même pour l’Eglise orthodoxe grecque et pour la plupart des Eglises orientales. Rien qu’à Paris, on pourrait lister une dizaine de lieux de culte orientaux où la liturgie est célébrée au moins partiellement en français.
Plus que l’utilisation d’une langue morte (s’il est permis de parler ainsi), c’est l’utilisation d’un registre élevé d’une langue qui caractérise le sacré. Ainsi, l’Eglise anglicane a conservé jusqu’à récemment l’usage exclusif d’une version archaïque de l’anglais, facilement compréhensible, mais distincte de l’anglais moderne. Semblable travail n’a pas été fait pour les Eglises catholiques latines de langue française, et ce point est à déplorer.
Je conçois (sans tout à fait le partager) l’attachement de beaucoup de fidèles pour la Messe dite de Saint Pie V ; mais cet attachement ne saurait s’expliquer par la seule langue latine, sans quoi on verrait un semblable engouement pour la version latine de la liturgie romaine de Saint Paul VI ; et à l’inverse, la Messe romaine ancienne a déjà été célébrée en d’autres langues que le latin en diverses occasions.
Il n’est donc pas exclu qu’un usage accru des langues vulgaires au sein de l’ancienne liturgie romaine contribue à sauver celle-ci et à assurer son renouveau.