Acteur de la campagne menée contre le cardinal Barbarin, le père Vignon sur France Inter en janvier 2019
Ici, présenté par Nicolas Demorand, le père Pierre Vignon répond aux questions de Léa Salamé. France Inter, bien-entendu, mène alors campagne contre le cardinal Barbarin. Lui aussi, d’ailleurs, on le verra si l’on écoute cette vidéo du 7 janvier 2019.
France Inter précise : Alors que le procès du cardinal Barbarin pour non dénonciation d’abus sexuels s’ouvre ce lundi à Lyon, le Père Pierre Vignon, qui réclamait sa démission, est l’invité de Léa Salamé. Il est l’auteur de « Plus jamais ça » aux éditions de l’Observatoire (livre co-écrit avec François Jourdain). Le père Vignon n’a que mépris (il l’a écrit hier dans JSF) pour « ceux et celles à barrette ou à bonnet carré qui dogmatisent ». France Inter aussi, où les pires insanités, grossièretés, vulgarités, contre l’Église, sa hiérarchie, sa Foi, son Fondateur, sont monnaie courante. Le père Vignon y est utile et bienvenu. Cela se sent.
Le père Pierre Vignon écrit à Je Suis Français (26.07)
[Il s’agit d’une réaction à la reprise dans JSF d’un article de Mathieu Bock-Côté : « Déseuropéanisation du christianisme » : L’Eglise doit-elle abolir jusqu’au souvenir des rites par lesquels elle a modelé le noyau d’une civilisation ?]
Voici :
La vision politique partisane devient facilement l’occasion d’idées fixes et de passions qui peuvent se révéler destructrices. Quand elle se subordonne la foi religieuse et l’instrumentalise, cela devient du fanatisme qui échappe à toute raison. L’histoire de notre pays montre combien nous sommes doués pour l’anathème. Ne serait-il pas plus simple de lire, en essayant de se dépouiller de ces dangereuses formes passionnelles, ce qu’a pris soin d’écrire le Pape François dans la lettre explicative de son motu proprio ? Dans la foi catholique, c’est le pape qui est le gardien de la Tradition et de la Communion de l’Eglise, et non pas ceux et celles à barrette ou à bonnet carré qui dogmatisent. Comment peut-on dire d’un texte du Pape qu’il est violent tout simplement parce qu’il ne convient pas à une minorité partisane aux vues réactionnaires ? Pour se dégriser, il serait peut-être utile et sage de lire ou relire sur internet l’excellent ouvrage du cardinal Congar à ce sujet. Il date de 1977 mais il est toujours d’actualité « La crise dans l’Eglise et Mgr Lefebvre » (https://archive.org/details/lacrisedanslegli0000cong) Ça permettra d’éviter d’employer des arguments qui n’en sont pas. Pout ma part, je rends grâce à Dieu par l’intercession de Notre-Dame du Mont-Carmel puisque le texte est du 16 juillet. Il montre que, selon l’antique tradition, Marie demeure toujours victorieuse de toutes les hérésies.
À noter que ces lignes n’apportent aucune réponse de fond au souci patrimonial et civilisationnel exprimé dans les deux articles que nous avons repris dans nos colonnes à la suite du Motu Proprio du pape François : ceux de Michel Onfray et de Mathieu Bock-Côté qui ne se placent ni l’un ni l’autre du strict point de vue de la Foi religieuse et ne relèvent pas de considérations ecclésiales. Michel Onfray se dit d’ailleurs athée et Mathieu Bock-Côté n’évoque pas davantage sa position personnelle en la matière. Quant au propos du père Pierre Vignon, il ne nous semble pas exempt de nuances polémiques et d’expressions partisanes.
À lire aussi dans JSF
Michel Onfray : « La messe en latin, un patrimoine liturgique »
Je note « l’odieuse campagne » contre le Cardinal Barbarin. Je crois que le dit Cardinal n’en a pas besoin . Il s’en charge lui-même. Je cite les lignes écrites en 2011 par Mr Maximilien Bernard sur un site connu:
-A l’occasion d’une conférence prononcée dans la cathédrale de Versailles le 4 janvier 2011, l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, a avoué avoir appris par cœur la chahâda pour la réciter au chevet des musulmans mourants. La chahâda est le premier des cinq piliers de l’Islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : «Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète». C’est un peu l’équivalent du baptême : il suffit de la prononcer pour être considéré comme un musulman. Et selon la charia, vous ne pouvez plus la renier, sinon vous êtes un apostat. Et dans l’islam, l’apostat mérite la mort.
Le cardinal indique qu’intérieurement, il conserve ses convictions catholiques. Mais il laisse entendre qu’il pourrait prodiguer une aide religieuse provenant de l’Islam. Le credo chrétien commence par ces mots : “Je crois en un seul Dieu” et les musulmans déclarent : “Pas d’autre dieu que Dieu”. La formule de la chahada est un rejet de la Sainte Trinité. L’islam est la seule religion au monde dont la profession de foi commence par une négation. Et ce qu’elle nie, c’est la Trinité, le Dieu des chrétiens. Elle dit en réalité : « Pas d’autre divinité qu’Allah. » Les traductions du Coran admises par l’Arabie saoudite ne traduisent jamais le nom d’Allah (alors que ce mot veut pourtant simplement dire « le dieu »), précisément pour montrer qu’Allah ne doit pas être confondu avec le Dieu trinitaire des chrétiens, comme l’explicite le Coran. ( fin de citation)
Dois je rappeler le sacrifice du Consul de France à Alger, le Lazariste Jean Levacher, en 1683, ainsi que 16 autres Français, déchiqueté à la bouche du canon Baba Merzoug, pour avoir refusé de renier sa foi et de prononcer la fameuse Chahada ?
« SANGUIS MARTYRUM, SEMEN CHRISTIANORUM »
Bravo P B M ….
Rien à ajouter à ton commentaire…si ce n’est qu’une fois de plus force est de constater que Notre pauvre Eglise Catholique n’a pas besoin de se chercher d’autre ennemis….ils en font partie…!
Les Mahométans n’ont pas besoin de l’achever…..il leur faut juste un peu de patience .
A force d’angélisme….ceux qui se prétendent Pasteur..rejoindrons Lucifer…l’Ange déchu.