Cette tribune de Gilles-William Goldnadel est parue avant-hier dans Valeurs actuelles. En un sens, dans la mouvance d’une certaine droite, elle fait tache. Goldnadel constate : tandis que les manifestants manifestent, une nouvelle vague de migrants déferle sur les côtes européennes. Il craint davantage la faiblesse insigne de l’État impotent que sa force matamoresque. Et il se risque à conclure : La révolte contre le passe sanitaire est un leurre au sens militaire. A-t-il tort ? La droite conservatrice, catholique, voire contre-révolutionnaire, aurait-elle raté sa critique sur la situation sanitaire ? Cette dernière aurait pu ou dû donner lieu à une remise en cause du Système institutionnel français dans son ensemble et dans son fond, comme de certaines des composantes systémiques de la modernité mondialisée, postnationale, surpeuplée, brassée, massifiée, financiarisée à outrance… Qui pourrait ouvrir sur un cycle long de pandémies successives et de naissances multiples de virus mutants. Hubert Védrine a osé cette réflexion. Bien seul. On a préféré s’attaquer aux masques, aux tests, aux errances de l’exécutif, au vaccin, à des libertés menacées en grande part contestables. On a privilégié l’accessoire à l’essentiel, ce qui est second à ce qui est premier. Avons-nous manqué une véritable réflexion contre-révolutionnaire intra-pandémique ? Il faut se poser cette question, dût-elle fâcher, choquer, interpeler !
Des milliers d’illégaux, dispensés évidemment de passe sanitaire, vont envahir l’Europe passoire.
Je me trouve actuellement dans un pays du Proche-Orient qui n’est ni la Syrie, ni le Liban. La population y est majoritairement vaccinée. Un passe sanitaire est exigé avec discernement et je n’ai pas le sentiment de vivre sous l’empire d’une dictature. Les vaccinés, sans être protégés totalement, ne se retrouvent à l’hôpital que très exceptionnellement. Je ne prétends nullement détenir la vérité. Je comprends les réticences de principe.
Je ne confonds pas les opposants au passe sanitaire avec les opposants à la vaccination. À l’intérieur de la première catégorie, je ne confonds pas les manifestants pacifiques contre le passe avec ces crétins qui arborent une étoile jaune ou qui s’en prennent aux pharmaciens. À l’intérieur de la seconde catégorie, je ne confonds pas les réticents envers un nouveau vaccin avec les antivax obscurantistes ou conspirationnistes.
Je constate simplement qu’une grande partie de la population se retrouve derrière ce gouvernement. Celui-ci, qui aura été calamiteux en matière de lutte contre la calamité, de la protection de nos frontières, aux masques, aux tests, au traçage, au séquençage et jusqu’au retard en matière de vaccination sortira grandi de la confrontation. Sa fausse fermeté sera mise à son crédit. Fermeté envers la piétaille tandis qu’il est faible envers la racaille.
Je crains bien davantage la faiblesse insigne de l’État impotent que sa force matamoresque. Tandis que les manifestants manifestent, une nouvelle vague de migrants déferle sur les côtes européennes. Avec l’aide d’associations idéologiquement immigrationnistes et internationalistes faussement humanitaires, proches de Soros, complices des passeurs, des milliers d’illégaux, notamment tunisiens, dispensés évidemment de passe sanitaire vont envahir l’Europe passoire.
J’eusse préféré que ces milliers de Français manifestent contre cette invasion massive qui leur est imposée et que le gouvernement français passif regarde en baillant. Mais la population française semble vaccinée contre l’invasion de corps étrangers. La plupart de ces hommes sont inoffensifs mais d’aucuns sont agressifs. La population risque donc la mort lente et progressive quand bien même il n’y aura pas d’immunité collective. La révolte contre le passe sanitaire est un leurre au sens militaire. ■
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Son récent ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.
Dis donc goldnadel, « aiguille en or », quand les tiens sont venus de Bessarabie, les Français ne les ont pas vus aussi entrer avec un sentiment d’impuissance ? Le gouvernement ne fait rien pour empêcher la submersion dis tu. Tu ne sais pas que les règles de l’UE et de la CEDH interdisent toute réaction ? Qui t’a entendu demander qu’on quitte ces machins sans frontières ? A propos, n’as tu pas créé Avocats Sans Frontières ? Trop c’est trop.
Votre réaction antisémite est inqualifiable, Escaich. La France peut être heureuse d’avoir reçu les parents de GW Goldnagel comme ceux d’Éric Zemmour. Ne comparez pas les torchons et les serviettes, le peuple juif;, notre aîné dans la Foi, avec les envahisseurs mahométans.
Pour le reste, cent fois d’accord avec Goldnagel : la droite (et l’AF !!!) se jettent tête baissée dans un combat douteux. Il y a chez les antivaccins la même absurde réticence que les malins qui critiquaient l’obligation de porter la ceinture de sécurité en voiture (1973 hors agglomération, puis 1979 partout). Les réticents mettaient en avant les cas rarissimes où l’accidenté était resté bloqué dans la voiture et y avait brûlé. Les antivaccins d’aujourd’hui font des gorges chaudes sur des cas tout autant rarissimes (compte tenu du nombre des doses dispensées) où des personnes ont fait une réaction allergique.
Il y a toujours eu, même sur les vaccins les plus éprouvés, des malchanceux qui ont une conformation génétique particulière et qui ont eu une réaction négative. Qui songerait pourtant à contester que de nombreuses maladies ont été éradiquées grâce aux vaccins ? Le rapport bénéfices/risques est éclatant !
Merci Monsieur Coldnadel.
Pour répondre au précédent commentaire , rien ne vaut une pensée de Pascal;
« Ainsi je prendrai de Jacob et de Juda pour posséder mes montagnes, que mes élus et mes serviteurs auront en héritage, et mes campagnes fertiles et admirablement abondantes, mais j’examinerai tous les autres, parce que vous avez oublié votre Dieu pour servir des des Dieux étrangers… »Je vous ai appelé et vous ne m’avez pas répondu. »
« Il y a deux natures en nous une bonne et une mauvaise »
Nous Celtes d’Europe ont cette fois perdu notre arrogance, notre fierté, notre bravoure, tout simplement l’esprit, nous sommes déjà soumis….
Il ne s’agit pas d’antisémitisme, mais il faut éviter de se faire manipuler par des gens qui ne sont pas nos amis et qui roulent pour l’oligarchie (affaire des vaccins). Bon, tout cela se discute entre amis d’AF, et sans anathème.
Le camp des Saints (Roman -LAFFONT – 1973) de notre cher Jean RASPAIL était prémonitoire. il est aujourd’hui cruellement d’actualité pour le malheur de France. Le Grand Remplacement se poursuit sournoisement mais ardemment !
Tout se tient. La soumission ou la mort sociale Renoncer à sa liberté comme Chine au profit d’un pouvoir inhumain, masqué ou accepter le risque de vivre.
Personne n’empêche les gens de se faire vacciner avec n+1 injections aux dernières nouvelles s’ils pensent y trouver la solution à leur problème existentiel pour les uns , pratiques pour les autres pour avoir le droit de travailler. Mais de quel droit nous faire peur, cultiver la peur de mourir, (à mon âge il serait temps de mourir, mais debout !) . Imaginons Bernanos masqué à l’hôpital, sédaté, ne pouvant interpeller sa mort par son mot célèbre « A nous deux maintenant« ) ! On veut nous voler notre vie, on nous vole déjà notre mort, celle par exemple de mon cousin , Etienne Draber, interdit à sa famille et rendu dans une housse fermée, javellisée , et tant d’autres. .
Le risque zéro n’existera jamais et il ne faut pas interdire la discussion sur ce vaccin et les réels problèmes qu’il pose ( éthique et autres par des arguments péremptoires. C’est un débat d’une autre nature que celui sur la ceinture de sécurité. Reste-t-il encore autorisé ? Ou interdit comme sur l’immigration, oui tout se tient.
Derrière tout cela se profile chez nous le visage vide du grand régulateur- et ses atroces lois sociétales – je n’ose le comparer au grand Inquisiteur, il n’en n’a pas l’étoffe- mais il s’agit aussi celui de la soumission universelle à Mammon. Le combat est spirituel et eschatologique, on ne s’en sortira que par le haut. . .Ne sommes nous pas là aussi lâchés par trop d’hommes d’Eglise?.
Henri tout est vrai, surtout les deux dernières phrases? Il faudra en sortir par le haut. malheureusement l’intelligence Française se tait devant la une minorité de sots, qui puisent leur idées saugrenues de l’autre coté de l’Atlantique. Encore faut il définir ce qu’est la liberté…
Il n’est pas acceptable de laisser passer sans rien dire les propos de Pierre Builly, qui sortent de notre débat d’Action Française, et ce pour deux raisons:
– D’abord parce que l’accusation d’antisémitisme est une mise au pilori dans la France d’aujourd’hui. Indépendamment du fond du débat, c’est une dénonciation à la Gestapo ou au KGB. Cela ne se fait pas, à moins bien sûr d’être favorable à la police de la pensée.
-Ensuite parce que les termes conciliaires d' »aînés dans la Foi » n’ont rien à faire dans l’AF qui est, rappelons-le, a-confessionnelle. L’expression « aînés dans la Foi », ou « traîtres à leur Foi » appartiennent au vocabulaire de la théologie, qui n’a rien à voir avec la vérité politique.
Sur le fond, Goldnadel a raison de dire que l’inquiétude face à l’immigration est plus grave pour la France que l’obligation vaccinale. Il est vrai aussi qu’il est plus difficile de réunir des manifestants sur le dernier point que sur le premier. Ne mélangeons pas tout s’il vous plaît!
Ouh là là, lorsque je lis, sous la plume d’Escaich, « quand les tiens sont venus de Bessarabie, », il ne me faut pas beaucoup de jugeote pour estimer que ça pue l’antisémitisme ; il est vrai que le rédacteur n’a pas ajouté « aux cheveux huileux et aux caftans crasseux », mais enfin ça ressemble un peu à la propagande vichysto-nazie du Palais Berlitz vers 42-43.
Goldnagel est allé passer ses vacances en Israël qui est, quoi qu’on en pense, la tête de pont de l’Occident au Proche-Orient. Et sa judéité ne devrait pas nous gêner ; mais l’antisémitisme emplit encore les écuries de la Droite…
Puisque je suis à nouveau mis en cause, je me demande si cette police de la pensée, comme écrit justement Antiquus, est tenue pas les descendants spirituels de Maurras … C’est à pleurer, une telle trahison. Quant aux aînés dans la foi, on croit rêver devant ce déni de la lutte bimillénaire de la synagogue contre l’Eglise. Voyez Martin Peltier et Pierre Hillard.
Notre avis.
Le tort de notre lecteur Escaich c’est de voir rouge sitôt qu’un Juif se présente à son regard. Ainsi réagit-il d’instinct à l’article de Goldnadel qui pourtant prêche contre l’immigration, trop éclipsée à ses yeux par les querelles sanitaires. Ce faisant, quelles que soient ses motivations, il est, dans le contexte actuel, du côté du camp national. Qu’écrit Escaich ? « Dis donc goldnadel, ‘’aiguille en or’’, quand les tiens sont venus de Bessarabie, les Français ne les ont pas vus aussi entrer avec un sentiment d’impuissance ? « . Réaction caricaturale, déphasée, inadaptée, etc… Nous le lui avons déjà dit en d’autres circonstances analogues.
Nous ne le traiterons pas de tous les noms. Nous désapprouvons sa réaction. Quant à l’antisémitisme, il nous semble clair que le seul actif et meurtrier ne se situe pas aujourd’hui à droite, mais à gauche, extrême ou non. Les Juifs le savent d’ailleurs fort bien les beaux premiers. Et leur souci – même s’ils conservent la mémoire de ce qu’ils ont souffert au siècle dernier – est naturellement ancré dans le contexte présent. Goldnadel lui-même ne nous paraît nullement gêné de se dire et d’être de droite. Il sait que l’antiracisme d’aujourd’hui – à gauche – ne sert qu’à affaiblir la France et les Français.
Christian le Cosquer
Comment définir la liberté, vaste débat ! Je propose de suivre Newman : la conscience éclairée , propre à chaque homme, nous donnerait la possibilité faire la distinction entre le bien le mal, et la liberté serait donc la possibilité de choisir entre les deux et nous ouvrir à notre vocation . Le contraire de ce que nous vivons actuellement » où notre conscience est prise en otage et on nous propose « un esclavage béat, un renoncement à notre dignité, le renoncement de l’esprit . »( Frank Semion )