
Sans commentaire. C’est seulement à prendre en compte. A verser aux débats pro ou anti-Zemmour. Il faut, bien-sûr, défendre la France sans attendre la solution royale qui risquerait, trop tard, de se faire sur un champ de ruines. Il n’empêche que notre raison d’être, notre objectif ultime au sens chronologique et premier au sens de l’importance – est de faire ce roi dont les Français veulent selon MM. Macron et Zemmour, pour une fois d’accord.
EZ est clairvoyant, pragmatique et réaliste! Mais les révolutionnaires représentaient ils vraiment les français ou était-ce un coup d’Etat de certains pour prendre le pouvoir en enfumant la grande majorité du peuple de France ?
Les Français veulent un roi.? Peut-être mais ce n’est pas le même. Chacun sa conception , à l’anglaise ou traditionaliste ? Et qui ? Chacun son idée et c’est bien difficile de gouverner sur «un peuple qui a tant de variétés de fromage. »
Les Français sont nostalgiques mais ils veulent du nouveau, ils aiment l’ordre mais pas les forces de l’ordre et tout est à l’avenant. Nous nageons dans les paradoxes et nous sommes rarement satisfaits. Une royauté héréditaire évitait les élections actuelles et mettait au moins tout le monde d’accord ( ou presque) quand il s’agissait de choisir l’élu !
Non, non et non ! On ne peut pas déclarer «le peuple français est régicide» et encore moins le faire suivre de la locution macrono-dégénérante «et en même temps», surtout si c’est pour voir le peuple comme désirant le contraire de ce que l’on a dit préalablement qu’il était fatalement… Je me désole qu’Éric Zemmour cède aussi pavloviennement à des lieux communs pareils… Ce n’est pas «le peuple» qui a voté la mort du roi, mais une cochonnerie d’Assemblée composée de parvenus, dont je ne sais même plus exactement grâce à quel traquenard ceux-ci sont arrivés à asseoir leur fondement où ils siégeaient. Que Zemmour se rappelle un peu la formule de Hegel : «Le peuple ne sait pas ce qu’il veut.» Zemmour a certainement beaucoup plus étudié Hegel que je ne l’ai lu et aurait dû méditer sur cette prétention à savoir expédier ainsi un peuple et sur toute la méchamment matérialiste «philosophie» qui voudrait le justifier… Il faudrait, en somme, un peu cesser de se gargariser des infâmes «Lumières», de s’en gargariser publiquement et, sans doute, intérieurement aussi. Revenir à Joseph de Maistre, pour se mortifier la couenne idéologique, dès lors qu’elle pêche par trop à la ligne au lieu de s’appliquer à prendre religieusement les poissons dans les filets évangéliques : «Redevenez comme ces enfants !»
N’oublions pas en passant que la Révolution procède méthodiquement d’un «complot» – eh oui ! j’ose le mot –, remontant à Richelieu, voire à Philippe le Bel, deux personnages dont Éric Zemmour vante souvent les statures d’homme d’État, sans voir, sans savoir, que ces exemples sont des «signes des temps», à analyser comme tels. Alors, évidemment, s’ils sont des «signes», il n’y a sans doute pas lieu de les vilipender comme je le fais, eh bien non ! en effet. C’est pourquoi je dis qu’il faut revenir à Joseph de Maistre, qui a su dire comment et en quoi il fallait y reconnaître la main de la Providence. C’est un peu plus «complexe» que la pseudo «pensée» ainsi qualifiée par ceux qui se rengorgent de gamberger à leur façon individuelle, égotique, pour attribuer la meilleure épithète tirée de leur propre philologie.
«En même temps», cependant, Éric Zemmour m’apparaît comme le «moins-trop-pire», en effet, mais comment accepter que sa réflexion puisse se montrer pareillement abâtardie. Maurras considérait le nationalisme comme un exercice de régence, en quelque sorte, durant que le roi est frappé par l’exil, nullement comme un quelconque alpha et oméga… Il faut se montrer, s’affirmer, en tout et pour tout, CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE, un point c’est tout ; c’est-à-dire souscrire impeccablement à cette idée essentielle formulée par Joseph de Maistre : «La restauration de la royauté, que l’on appelle contre-révolution, ne doit pas être une révolution contraire, mais le contraire de la révolution.» Se rappeler ce que disait Jacques Bainville, encore, qui, s’il reconnaissait que Napoléon avait été un grand homme, n’en déclarait pas moins qu’il eut mieux valu qu’il n’existât pas.
Une partie , minoritaire du peuple a bien eu un comportement IMMONDE, ceux qui ont massacré la Princesse de Lamballe en 1792 ou qui hurlaient de joie en voyant Marie Antoinette dirigée vers l’échafaud, et les massacreurs de Vendée , désolé ce n’était pas des Vikings ou des Maures, mais bien des Français pure souche, alors bien sur la majorité silencieuse n’a pas participé aux massacres, mais ne les a pas empêchés
C’est bien la mort du Roi qui a fondé la république, le 21 janvier étant la suite logique du 10 août, lui même la suite du coup d’état aux Etats généraux analysé par E; de Waresquiel. Cette mort du Roi voulue par une minorité – Zemmour là se trompe-qui a fait main basse sur le pouvoir – et avec quelle férocité- contre le peuple de France, – qui n’est pas la lie parisienne, mais ensuite de renoncement en renoncement le régime a imposé sa version tronquée de l’histoire, faisant même croire au nom d’une conception fausse de la patrie_-oui lire Jean de Viguerie!- aux meilleurs que la république était la continuation de l’Ancienne France d’où cette énormité:
» En outre c’est la convention nationale qui est l’ancien régime et c’est le régime de Robespierre qui est le régime de nos rois, étant le régime de Richelieu »
( Charles Péguy , l’argent) .
Cette décalcomanie des vertus de l’Ancien Régime appliquée à la république, a tourné la tête des braves écoliers, et par ricochet a perverti notre attachement légitime à notre « communauté de naissance . Vouloir faire la synthèse entre le jacobinisme, qui est la matrice des totalitarismes et la légitimité est mission impossible. On peut tendre la main aux hommes animés encore d’un sincère amour de notre pays, leur laisser leur chance, non laisser cette idéologie perdurer, car elle ne peut rien fonder, mais tout détruire. Amical salut à David .
« On peut tendre la main aux hommes animés encore d’un sincère amour de notre pays, leur laisser leur chance, non laisser cette idéologie perdurer, car elle ne peut rien fonder, mais tout détruire. »
Mais c’est la grande erreur de De Gaulle: il a cru avec sa Constitution ( reformée depuis tous les 2 ans !) créer une « Monarchie Républicaine », oxymore aberrant tout comme celui de Jacques Delors, président le « Commission Européenne » en septembre 94, sur le monstre qu’il nous concocté: » En retour, ceux qui le souhaitent, devraient créer une véritable fédération d’etats-nations » afin de renforcer l’influence des anciennes nations européennes dans le monde…la structure fédérale est la seule qui pourrait augmenter notre poids vers l’extérieur , sans affaiblir pour autant l’Etat national et la démocratie à l’intérieur des Etats. »
La Monarchie française tenait sa légitimité, de sa filiation, de notre Histoire millénaire et de la religion chrétienne. Les Français n’étaient pas des « citoyens » mais des « sujets du Roi » . Ils se mettaient sous sa coupe en échange de sa protection et de sa bienveillance chrétienne. 75 % des « citoyens » Français ne croient plus en Dieu. Le problème, c’est qu’ils ne croient plus dans leur patrie et renient leur drapeau. Il faut dire que le clergé a tout fait pour les décourager depuis le 29 decembre 1926 où Pie XI a condamné l’Action Française. Reconnaissons aussi qu’en novembre 1937, au nom de son père le duc de Guise et de la maison d’Orléans, le comte de Paris a désavoué l’Action française, dirigée par Charles Maurras, et rompu ainsi avec « l’extrême-droite ». Depuis quelques années, Henri d’Orléans et Maurras étaient en désaccord, notamment depuis le lancement de la revue Courrier royal par Henri. Ce dernier n’hésitait pas en effet à prendre des positions opposées à l’Action française, quitte à perdre une grande partie de ses lecteurs.
Comment reconstruire ce monument sans revenir à ses fondations ? Il faudrait un miracle qui nous dépasse mais les voies de Dieu sont impénétrables ….
Par tendre la main, je voulais simplement dire considérer leur combat à travers les scories, mais j’émets les plus grandes réserves sur la vision jacobine, qui s’intègre à notre héritage .Seul un travail pour regarder notre histoire en face, simplement pour l’exorciser par un réflexe de bon sens, en disant » ça suffit » ( on en a soupé) , comme aux temps de la satire Ménippée( et aussi comme Soljenitsyne pour voir de haut) , peut nous réconcilier. mais bizarrement les derniers fanatiques qui soutiennent et cette idéologie morte désacralisée et ce régime viennent bien sûr du parti de la ligue, qui en vérité d’ailleurs n’est plus très catholique mais a aussi le goût larvé de la guerre civile.