Après Jacques Attali dans Les Échos (28.10) commenté dans la presse économique, tel Capital (29.10), voici le pronostic du patron de Twitter, Jack Dorsey. Le site cointribune y a apporté son commentaire, qui se veut objectif. Nous le versons au dossier de l’inflation à venir. Des analyses sur ce thème avaient déjà été menées dans JSF par Rémi Hugues il y a plusieurs mois. Aujourd’hui, les mêmes craintes s’expriment au cœur des puissances économiques mondiales. La question est d’importance. Nous y reviendrons.
Lundi 25 octobre 2021, Le directeur général de Twitter, Jack Dorsey, vient peut-être de mettre en garde contre une hyperinflation imminente qui devrait avoir lieu aux États-Unis, puis dans le monde entier.
Jack Dorsey, PDG de Twitter et de Square Inc. s’est rendu sur sa page Twitter aux premières heures du samedi 23 octobre pour lancer un avertissement concernant l’hyperinflation imminente aux États-Unis :
Le tweet du directeur général de Twitter n’est pas vraiment choquant, surtout si l’on considère que l’inflation des prix à la consommation est proche de son plus haut niveau depuis 30 ans aux États-Unis.
Ce tweet fait suite à la déclaration du président de la Réserve fédérale, Jérôme Powell. Le 22 octobre, Powell a admis que les pressions inflationnistes sont susceptibles de persister encore plus longtemps que prévu, s’étendant profondément dans l’année à venir.
Jusqu’à présent, de nombreuses personnes ont désapprouvé la prédiction de Jack, tandis que d’autres l’approuvent.
La réaction au tweet de Jack Dorsey
Un professeur de la Fletcher School de l’université de Tufts, Daniel Drezner, qui prétend avoir vécu une véritable hyperinflation alors qu’il vivait en Ukraine au début des années 1990, n’est pas du tout d’accord. Il a simplement déclaré : « Ce n’est pas ça, mon pote. »
Un autre économiste, Steve Hanke, un incroyant du bitcoin (BTC), qui se vante également d’être un expert de l’inflation et de l’hyperinflation, avait des choses à dire. Il affirme qu’il n’y a eu que 62 hyperinflations certifiées dans l’histoire du monde, et qu’actuellement, aucun pays n’est aux prises avec une quelconque hyperinflation. Il a ensuite fait remarquer que Jack devrait savoir mieux qu’il ne faut pas tweeter de manière irresponsable, surtout avec des déclarations publiques.
Mais il y a ceux qui soutiennent Jack Dorsey dans sa déclaration
Certains ont cependant cru et sont d’accord avec l’avertissement de Dorsey, tweetant « Merci Dieu pour le bitcoin », tout en notant que le bitcoin deviendra inévitablement la monnaie de réserve du monde.
Alex Gladstein, responsable de la stratégie du Fonds pour les droits de l’homme, a apporté son soutien au tweet de Dorsey sur l’hyperinflation. Il a déclaré que seules quelques personnes financièrement privilégiées seront le moins du monde choquées par la réalité du tweet de Jack. Il a ensuite ajouté que près de 1,3 milliard de personnes vivent déjà sous une inflation double, triple ou quadruple dans certains continents du monde, notamment au Nigeria, en Iran, en Turquie, en Éthiopie, à Cuba, au Soudan, au Liban, au Venezuela et bien d’autres encore. D’après Gladstein, le monde connaît déjà l’une des plus grandes crises d’inflation au monde.
Compte tenu de l’état de choses actuel, il peut sembler étonnant que Dorsey ait utilisé le mot « hyperinflation », une condition de hausse rapide des prix qui peut ruiner les devises et faire tomber des économies entières. Nous vous invitons à nous rejoindre pour suivre l’évolution de la situation aux États-Unis et dans le monde entier. ■
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«Le patron de twitter», c’est-à-dire un des ces bonshommes qui, sans même en avoir conscience, ont «créé» de l’argent qui n’existe absolument pas, et ce, en fournissant des prestations dont les seules ressources «économiques» reposent sur le créneau de la propagande instillée publicitairement, etc. Bref, de la «richesse» sans aucun rapport avec le TRAVAIL, autrement dit, une richesse frauduleuse. Certes, c’est bien pareille «richesse» parodique qui permet à l’économie mondiale de tourner, mais c’est ce «tour», cette prestidigitation, qui donne l’illusion d’une richesse, parodique… À côté de cela, ceux qui «produisent» authentiquement – artisans, guerriers, prêtres, «mains à la charrue», «mains à la plume», enseignants, etc., comme on voudra les désigner –, ceux-là ne se voient point rétribués comme il convient.
L’argent ou, plutôt, la fausse monnaie mise sur orbite, cet argent passé en lessiveuse boursière et décliné en autorisations bancaires ne peut se reproduire par parthénogenèse (ni PMA ni GPA fiduciares qui vaillent longtemps), un beau jour, les petits ne naîtront plus, même pas ceux en plastique… Le satané barbu de tweeter a enfin terminé son cours préparatoire et craint de devoir observer ce qu’il a retenu de la petite arithmétique ; le voilà quasiment parvenu au niveau de Minc et d’Attali et, comme à ceux de cette race, ça lui monte à la tête, et il ne «se sent plus»…
Ces oiseaux de mauvais augure ne savent-ils donc pas qu’ils fabriquent exactement ce qu’ils annoncent, à moins qu’ils n’annoncent ce qu’ils fabriquent sans réaliser ce qu’ils font.
Au spectacle de l’impéritie, de l’incompétence, de l’imbécillité, de la date de péremption, du Maqueron mariné au «vain Blanc» (je ne peux m’empêcher le calembour), ont ne peut qu’imaginer qu’ils le sont tous à peu près autant et qu’ils vont casser leurs joujoux, tels les vilains garnements qu’ils sont. «Inflation», «inflation», et «hyper», par-dessus le marché (c’est le cas de le dire), qu’est-ce que cela signifie exactement ?… Mais, tout bêtement que ces gens-là tirent des ficelles sans trop savoir qu’ils les tirent bel et bien, et qu’ils se les tirent dans les pattes, par réflexe de méchanceté et de jalousie ; la nouvelle d’entre ces ficelles-là consistant à entretenir la peur à gros bouillons, peur sanitaire, peur monétaire, peur économique, afin de distiller l’idée que seuls des experts en laves-linge sauront détartrer les conduits, tandis que les personnes cultivées, intelligentes et réfléchies ne savent évidemment rien faire de leurs dix doigts quoi soit économique. Et vas-y donc ! glissez vos bulletins dans les urnes, au nom du Maqueron, du Barnier, du flic de la pensée et du bourreau, vous avez le choix entre ces quatre-là «de gouvernement».
AFP: « L’inflation s’est établie à 4,1% en Allemagne en septembre, selon des données définitives publiées mercredi. L’indice des prix atteint son plus haut niveau depuis «décembre 1993, après avoir grimpé à 3,9% sur un an en août», a indiqué dans un communiqué l’institut fédéral des statistiques Destatis. Sur un mois, les prix ont stagné (+0,0%). Trois facteurs sont à l’origine de ce phénomène. »
Quand on connait la phobie de l’inflation en Allemagne marquée par l’hyper inflation de la république de Weimar de juin 1921 à janvier 1924, il semble donc que la situation soit grave car non maitrisée.
L’inflation est le seul moyen d’effacer les dettes, il me semble ? Autrement dit, elle ne va que croître et embellir.
J’ai des souvenirs émus des belles inflations des années 70 : chaque mois, mon traitement augmentait et c’était grisant ; évidemment, me dira-t-on, le coût de la vie augmentait plus vite ; sans doute, mais ça donnait une impression de progrès formidable. On pouvait donc dépenser avec plaisir, au lieu de conserver de façon chafouine ses sous dans des carnets de caisse d’épargne…
L’économie, c’est vraiment une rigolade puisque la monnaie de papier est elle-même une construction fictive fondée sur la confiance.
Et puisqu’on c’est qu’aucun État ne rembourse jamais sa dette. D’ailleurs si on les remboursait, que feraient les prêteurs de tout cet argent ? Quelle blague !
Vous le dîtes vous même : le fondement de la monnaie papier dès le début était la confiance. Mais si la confiance disoparait, on entre dans l’anarchie totale, et dans tous les domaines. Les crypto monnaies qui ne font que croitre et embellir en sont un exemple.
Et cela se retrouve dans tous les domaines, car si le vulgum pecus n’a plus confiance dans la police et l’Etat qui la commande, tôt ou tard il va se faire justice lui même et faire appel à des milices privées. On va retomber dans l’ére des féodalités. Des communautés entières se soumettront à un « caïd » ( un parrain !) qui leur garantira une survie possible. Et il faudra attendre quelques siècles , une nouvelle révolution cistercienne.
Eternel retour du cycle: monarchie fondatrice, république, dictature…