Dans le Pacifique (l’affaire des sous-marins avec l’Australie), en Afrique (d’abord la Libye, ensuite la Centrafrique et le Mali, maintenant l’Algérie), en Europe (les dernières nouvelles de l’ESA), notre autorité, principe même de notre souveraineté, est remise en cause.
La souveraineté c’est l’autorité suprême, d’un souverain, d’une nation ; c’est aussi le caractère d’un État qui n’est soumis à aucun autre.
Nos politiques qui se portent candidats à l’autorité suprême de notre pays devraient y réfléchir à deux fois. Ont-ils ce qu’il faut pour redonner à notre pays son autorité et par conséquent sa souveraineté pour le faire avancer dans un monde si complexe ?
Depuis les années 80, l’État a renoncé aux moyens de sa souveraineté, qu’ils soient politiques, économiques et financiers ou sociaux. Ces moyens de notre souveraineté ont été abandonnés à l’Union Européenne et à de nombreuses structures administratives externes comme la BCE, ou internes comme le Conseil Scientifique.
Le résultat de ce changement de paradigme c’est que l’État ne mène plus de politique pour résoudre les difficultés françaises (la réforme des fonctionnaires, les 35 heures, les retraites, la crise des hôpitaux, etc.). Avec le système du quinquennat et sans vraie décentralisation, le chef de l’État, ne cherchant plus à mettre en scène le destin national, masque son impuissance par une communication plus ou moins adaptée.
Les Français, eux, comprennent de moins en moins leurs hommes politiques et se détournent des urnes. Voyant leur avenir compromis, que ce soit sur les questions éducatives, sur le travail, sur leur couverture sociale et leur retraite, sur leur environnement de vie, ils réagissent vivement, et parfois de façon désespérée, comme lors de la crise des gilets jaunes ou des manifestations d’opposition à la politique sanitaire. De son coté, l’État se replie sur des processus de décisions descendants et parfois brutaux qui excluent les instances intermédiaires ou locales.
Il est urgent de remettre les choses à l’endroit, dans le cadre d’une Europe des pays souverains favorisant une vraie collaboration.
Souverains, c’est à dire alliant trois pouvoirs équilibrés : celui d’un seul (le prince), celui de plusieurs (le parlement) et celui de tous (l’expression directe de la population à travers des mécanismes comme le référendum). La formule consacrée en est la meilleure expression : « le prince en ses conseils et le peuple en ses états ».
Notre pays doit retrouver les moyens de sa politique, pour remettre en musique son destin dans une collaboration européenne où il garde sa souveraineté. La Pologne et sa Cour constitutionnelle, comme d’ailleurs l’Allemagne et la Cour suprême de Karlsruhe ne s’y sont pas trompés dans leurs décisions récentes. Ces moyens doivent pouvoir être appliqués dans le respect des libertés publiques et individuelles, qui ces derniers temps ont été trop oubliées.
A cela doit s’ajouter des vues à long-terme avec une dichotomie institutionnelle entre le Président de la République et le Chef de gouvernement issu du parlement, avec une décentralisation souple (plus politique qu’administrative) pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui.
Il est aussi important que les instances de conseil qui se multiplient à l’horizon restent à leur place de bonnes conseillères, subordonnées à des politiques qui prennent et assument leurs décisions, dans le respect d’un juste milieu de parole et d’action.
Jean, Comte de Paris ■
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Publié le 25.10.2021 – Actualisé le 2.1.2021
Sur la simple question banale et anecdotique de la suppression du changement d’heure deux fois par an et qui réuni une grande majorité d’opinions favorables, la France attend la décision de la Communauté européenne!
On ne peux pas descendre plus bas dans l’abandon de la souveraineté.
J’approuve cet article que l’on pourrait titrer « Une certaine visions juste de la France qui aurait du se pérenniser ». Monseigneur a totalement raison, la France a été bradée comme on dépèce un bœuf de tous ces atouts et de sa souveraineté sur l’autel d’une Europe de technocrates coupés des réalités.
Changement d’heure : Je partage là-aussi le commentaire de Claude Armand DUBOIS
Merci Monseigneur
Monseigneur merci,
La nazisme et sa philosophie destructrice puisée dans l’arien hindou a irrémédiablement pulvérisé la construction historique de notre pays et de l’Europe toute entière. Depuis 1940 , le monde d’antan de l’Europe est en voie de disparition. Influencé par la philosophie Socialiste Soviétique, puis par le Nazisme, cette fois par le « wok », ces pensées totalitaires ont vidées et vident encore l’esprit historique de nos européens. On est ou on est pas., on existe ou on n’existe plus.
La dessus, nos gestionnaires ignares se laissent imposer des lois par des fonctionnaires dits européens. Les élus de France ne gouvernent plus, au pire ce sont des fonctionnaires qui obéissent aux ordres d’on ne sait qui. La raison est qu’une certaine caste veut, pour quelques temps encore, conserver les privilèges. La France ne construit plus , mais elle ne cesse de parler et imposer par médiats interposés son monde irréel.
Monseigneur à raison, tout comme le pouvoir d’achat, les libertés se réduisent, et le provincial le sait. Mais qui va assurer la décision de retrouver une philosophie commune et structurée convergente. Attendre encore, c’est mettre en danger de mort, nos enfants et nos petits enfants.
Un seul relève le gant, qui va trouver le courage pour l’aider à sauver notre grande histoire.
Le Prince a parfaitement résumé l’état de notre pays et la SEULE solution à apporter en vue du rétablissement de notre souveraineté
Il y a 40 ans, l’A F posait la question: le Roi pourquoi pas???, de nos jours ce serait plutôt: le ROLI , comment????????