Hector Berlioz – La Damnation de Faust, Marche hongroise – Direction : Herbert von Karajan.
Pour orchestre, voix et chœur.
Herbert von Karajan (5 avril 1908 16 Juillet 1989 conduit ici l’orchestre philarmonique de Berlin qu’il a dirigé pendant trente-cinq ans.
Sur Hector Berlioz en général, on peut suivre ce lien : http://www.hberlioz.com/BerliozAccueil.html. ■
Plutôt que dirigé par Herbert von Karajan (et autre glue du tempérament correct), il convient d’entendre Berlioz sous la baguette d’un magnifique «jeune» chef français, François-Xavier Roth, si possible à la tête de son très, très, remarquable orchestre «Les Siècles»… En effet, Berlioz a été plus particulièrement «diminué» que certains autres compositeurs romantiques par les chefferies sirupeuses d’après Wagner. Bienheureusement, dans les années 70-80, l’Anglais John Eliot Gardiner (établi à Lyon) s’est efforcé de corriger cela et puis voilà que, quelques décennies plus tard, un de ses assistants, le François-Xavier Roth susnommé, s’est attaqué au grand Savoyard — et ce fut Magnifique ! À préciser que, pour le Requiem (“Grande Messe des Morts”), la plus remarquable interprétation (sans aucune égale!!) est également due à un Anglais – «baroqueux», par-dessus le marché – : Paul McCreesh, avec ses vieux et merveilleux Gabrieli Consort & Players, plus les chœurs et l’orchestre de la Philarmonie de Wroclaw (la Germanique Breslau) – c’est inouï de beauté ! Rien de pareil n’avait jamais été enregistré avec ce grandiose chef-d’œuvre. Bref : commémorer Berlioz, c’est louable, mais entendre sa musique sous son meilleur jour, c’est autrement mieux.
Vive Dieu !