Ajoutons seulement que nous avons même franchi un cap supplémentaire : celui de l’intolérance des imbéciles. Dostoïevski ne mâchait pas ses mots, suivons son exemple. JSF
Le grand Dostoïevski avait bien vu ce qui nous arrive… En tous domaines…
Le quotidien royaliste sur la toile
Criant de vérité.
Quatre siècles en arrière Doistoïevski, en “La Vie treshorrificque du grand Gargantua” (“Livre plein de Pantagruelisme”, précise Alcofibas Nasier), Rabelais s’en allait faisant livrer par Gargantua une énigme trouvée aux fondements de l’abbaye de Thélème, qui disait :
«Je fois sçavoir à qui le veult entendre
Que cest hyver prochain, sans plus attendre,
Voire plus tost, en ce lieu où nous sommes,
Il sortira une manière d’hommes,
Las du repoz et faschez du sejour,
Qui franchement iront, et de plein jour,
Subournez gens de toutes qualitez
[…].
Alors auront non moindre authorité
Hommes sans foy que gens de vérité :
Car tous suyvront la creance et estude
De l’ignorante et sotte multitude,
Dont le plus lourd sera reçu pour juge !
Ô dommaigeable et penible deluge !»
Par parenthèse, je rappelle que la fameuse règle thélémite «Fay ce que vouldras», tient à ce qu’elle s’adresse à des gens libres, bien nés, bien instruits, conversant en honnête compagnie car ceux-ci ont par nature un instinct et aiguillon qui toujours les pousse à la vertu et les retrait du vice, «lequel [instinct et aiguillon] ilz nommoient honneur»…
La devise a fait florès chez les esprits confus ; ils en ont déduit quelque forme d’anarchie et de libertinage, alors qu’il s’agit expressément de l’«élitisme le plus gargantuesque».
Cette “énigme en prophétie” fut énoncée sur le papier aux temps “humanistes” de la Renaissance, dont tout un chacun se goberge à l’envi. Que nenni de tels avides malappris ! La Renaissance et l’humanisme qui s’y rapporte ont fomenté les détonatrices subversions intellectuelles et sociales, vectrices des méchantes crétineries dont on nous fait assister aux œuvres depuis.
Les propos prédictifs de Dostoïevski sont d’une justesse à la fois admirable et terrible ; le commentaire de David Gattegno est lui aussi pertinent et plein d’esprit . Dans cette période où les médiocres censurent et vocifèrent tant, les propos d’honnêtes hommes sont d’autant plus appréciables !
Merci à tous !
Déjà lu sur une page Facebook cette citation non sourcée, attribuée à Dostoievski.