Illustration musicale (et touristico-culturelle) de nos deux précédentes publications d’aujourd’hui, d’ailleurs liées l’une à l’autre.
Le titre de la chanson, lui-même répété sans cesse est Magyarország qui signifie le pays, la nation, la patrie hongroise, ou même, Hongrie, tout court (laissons le choix aux experts). Plus qu’une chanson, un hymne de la jeunesse et du renouveau hongrois.
Pour nous, c’est aussi l’occasion d’apprendre à prononcer correctement au moins un mot de hongrois. Comme on l’entendra, Magyar se dit plus ou moins MOdior, car les ‘a’ (distincts des ‘à’ qui sont comme les nôtres) sont fermés jusqu’à sonner presque comme des ‘o’ et la seconde syllabe est carrément avalée !
Les Français sont connus pour leur ignorance crasse des prononciations étrangères. Sur ce plan là, il y a mieux à faire que d’être Français. ■
Première publication le 13.10.2020
Merci à Marc Vergier de sa transmission.
‘a’ hongrois est aussi la ‘a’ alsacien…
Le concert de Nouvel An à Budapest est une fête de la Hongrie, une véritable communion nationale, dans la joie de la musique traditionnelle, des chants et des violons: celui de 2019 m’a laissé un beau souvenir d’élan de fierté nationale.
Merci de ces remarques et de ce souvenir. On devrait sous-traiter le gouvernement de la France à Victor Orban.
Belle jeunesse hongroise : fière, aussi, des traditions tsiganes qui ont inspiré Liszt , Bartok …
Ici une danse :
https://www.youtube.com/watch?v=kmHV-pf6YCo
Pour moi, la Hongrie c’est HOUDINI, le « magicien » et SURTOUT le Maréchal RADETSKI, qui écrasa la révolte de Vienne en 1848, et pour qui Johann STAUSS composa la célèbre marche, apothéose du concert du nouvel an de Vienne
C’est aussi la personne de l’Amiral Horty , coincé entre Hitler et Staline et dont la carrière est passionnante . Il refusa de livrer les Juifs ( comme Franco dans ses ambassades espagnoles en pays occupé) et perdit son fils en Aout 1942, dans un avion peut être saboté au retour d’une negocaition avec Berlin. L’Amiral destitué en mars 44 puis interné en Aout, refuse de signer les déportations massives. Libéré par les Alliés en Mai 1945, il en sera pas poursuivi et finira ses jours à l’Estoril au Portugal.