Sonnet pour Hélène (Quand vous serez bien vieille…), dit par Jean Deschamps
Comment résister aux barbaries diverses qui dissolvent la France historique ? Par recours à l’origine, l’origine de la France et de la civilisation européenne qui l’entoure, par recours à notre culture, notre langue, nos mœurs, nos Arts, notre patrimoine hérité des siècles, et par recours à la Tradition.
En tout temps et en tous lieux la Poésie est à l’origine des peuples et des Cités dont elle forge les mythes fondateurs et dont elle façonne l’âme au fil des temps immémoriaux. ■
27 décembre 1585 : Mort de Pierre de Ronsard
Voir notre éphéméride du 10 septembre, jour de sa naissance.
poesie-francaise.fr/poemes-pierre-de-ronsard
site-magister.com/pleiade
Extrait de l’éphéméride du 27 décembre.
Faut-il rappeler que Ronsard comme Maurras était sourd ? Ces 2 génies ont dû modifier leur carrière de robe pour le premier, vers l’âge de 20 ans, de Marine pour le second vers l’âge de 14 ans. Maurras en perdit la Foi, tout en conservant son amour de la Vierge Marie et son admiration pour le Catholicisme.
Cette infirmité profonde et la relation complexe pour ne pas dire difficile avec le sexe dit faible que cela implique, tout comme le malheureux Beethoven vers 32 ans, expliquent peut être leur Art.
C’est le « carpe diem « de Ronsard.
Quelle langue ! !!
On mesure le chemin parcouru en étant confronté aux anglicismes à l’écriture inclusive et aux SMS ….Hélas comme l’écrivait aussi Marot il en est des gens comme de leur époque :
« plus ne suis ce que j’ai été
Et plus ne saurai jamais l’être
Mes beaux printemps et mes étés
Ont fait le saut par la fenêtre »
J’aime bien Ronsard mais c’était un vieux cochon
Pouvez vous préciser en quoi Ronsard était un « vieux cochon » ?
Je viens d’entendre Zemmour interrogé par un inconnu au coin du feu, critiquer Stendhal, que ce n’était pas un « type bien », « cf la Vie d’Henry Brulard ». J’avoue être surpris par ce jugement abrupt au sujet d’un de nos plus grands romanciers. De même, il dit que Céline était un « fou ». Un « Fou » géant qui a révolutionné la littérature française, comme Beaudelaire ou Appolinaire l’ont fait de la poésie. « Le nom des fous est écrit partout » disent les Provençaux.
« Apollinaire » en m’excusant pour cette erreur