VA-T-ON MANQUER D’ÉLECTRICITÉ CET HIVER ?
Merci à Emmanuel Macron de son funeste en même temps origine et cause de ses décisions erratiques en matière nucléaire. Se verdir ou affronter les nécessités de nos besoins énergétiques ? Macron est tour à tour politicien et gestionnaire. Grandeurs et servitudes.. Merci encore aux écolos incorrigibles idéologues utopistes. Voici la France importateur net d’électricité. Les centrales à charbon allemandes travaillent pour elle… Beau succès, n’est-ce pas? Et la caste médiatique se fait l’écho de l’inquiétude des spécialistes en direction d’une opinion qui ne sait pas encore… Ainsi des lignes qui suivent dont la source est BFM Business et AFP réunies. [22.12.2021].
Une quinzaine de réacteurs nucléaires sont actuellement à l’arrêt, au moment où la consommation devrait grimper en raison de la baisse des températures.
Alors que 15 réacteurs nucléaires, sur les 56 que compte la France, étaient à l’arrêt ce mardi, risque-t-on de manquer d’électricité ? Avoir 26% de son parc de réacteurs à l’arrêt est un chiffre élevé pour un pays comme la France où 70% de l’électricité est produite à partir des centrales nucléaires.
Des importations d’électricité
Ces arrêts interviennent de plus dans une période peu propice, alors que les températures sont basses et qu’il faut y ajouter la faiblesse de la production de l’énergie éolienne ces derniers jours en raison du peu de vent.
Pour y faire face, on a ressorti les centrales au charbon et au fioul. La France a surtout fait appel aux pays voisins. Selon Les Echos, 12,9 gigawatts ont été importés lundi matin à 8 heures, un record historique. La France est ainsi importateur net d’électricité, malgré un parc nucléaire conséquent.
La semaine dernière, EDF avait annoncé mercredi soir l‘arrêt des deux réacteurs de Chooz (Ardennes), « par mesure de précaution » après la détection de défauts dans une autre centrale de même modèle. L’énergéticien avait prolongé l’arrêt des deux réacteurs de Civaux (Vienne) – ces quatre réacteurs sont les plus puissants du parc tricolore. Avant même la révélation de ces problèmes, le gestionnaire du réseau électrique RTE prévoyait déjà un hiver sous « vigilance particulière« , car la crise sanitaire a bousculé le calendrier de maintenance des réacteurs.
Des coupures très rares
Faut-il craindre des coupures d’électricité, alors que les températures restent basses? Lorsqu’elles baissent de 1°C, la consommation augmente de l’équivalent de la ville de Paris intra-muros. En cas de pénurie d’électricité, on demande d’abord aux entreprises de lever le pied sur leur consommation. Ce n’est qu’en cas de forte tension que l’on demande aux particuliers de moduler leur consommation et de ne pas tirer trop sur le réseau pendant les pics, notamment en fin de journée. Les coupures, elles, sont extrêmement rares. Et en période de vacances scolaires, encore plus lors des fêtes de Noël, l’activité du pays ralentit particulièrement. Ce qui pourrait pallier l’indisponibilité d’une partie du réseau de réacteurs.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’est voulue rassurante. « Il n’y aura pas de gros black-out général d’ici la fin de l’hiver », assurait-elle ce dimanche sur France Inter. De son côté, EDF indiquait la semaine passée avoir effectué « des réoptimisations du planning d’arrêt nucléaire » et pouvoir également « compter sur une bonne disponibilité du parc hydraulique » pour assurer l’approvisionnement électrique hivernal.