
Emmanuel Macron sait très bien que cette question – celle notée dans notre titre – se pose. Il l’avait dit tout à fait clairement en 2015. Dans un entretien où l’une de ses réponses n’était nullement improvisée, mais pesée, réfléchie, exacte. « Un roi manque à la France ». Par son abstention et son dégoût, voici que l’on craint, aujourd’hui, qu’une partie des Français (30% ?) manque à la République. S’en détourne, ignore ses rites électoraux, boude une messe que l’on sait dite d’avance… Malgré tels sursauts méritoires et même, parfois admirables. La République est, plus que jamais, incertaine et destructrice. Il faut en prendre acte. S’accrocher à nos racines originelles pour survivre et vivre à nouveau un destin national qui n’est pas clos. En attendant, justement, célébrons Molière et toutes nos gloires.
Trente pour cent d’abstention, un petit tiers de la population votante qui a comprit et qui refuse le mensonge républicain. Le reste est pantois , pris par la peur du COVID 19 et reste convaincu que le peuple est souverain, mais il la jamais été. L’argent a toujours imposé sa loi. Alors les Français qui le savent rêvent d’un général, d’un chef, qui sache définir clairement leur avenir. Ce qui démontre que la « mondialisation » imposée par le système ne convient pas . Il faut montrer le chemin et les petites gens suivront.
Les abstentionnistes ne seraient-ils pas justement les moins cyniques et les plus sensibles à la déplorable dégringolade des valeurs chez la plupart des acteurs de la politique? Il me semble que leur retrait procède d’un certain écœurement face à la perversité de ces responsables qui mènent le pays à sa perte depuis des décennies, et qui contribuent à faire du continent européen une mosaïque de républiques bananières, le rêve éveillé d’un Macron. De ce fait, ils laissent le champ libre soit à des électeurs sans repère, au cerveau lavé par la propagande, et de ce fait incapables du moindre discernement quant au choix de leurs dirigeants, soit à des électeurs cyniques ou à œillères pour lesquels les valeurs humaines et morales d’un candidat ne sont pas des critères de choix. Le problème de notre pays n’est-il pas révélé par l’expression « s’intéresser à la politique » ou non, comme s’il s’agissait d’une activité de loisir à la carte? En effet, vivre en république suppose que chacun contribue en tant que citoyen, copropriétaire de la souveraineté nationale, à la gestion du pays, notamment par l’élection d’un responsable hautement qualifié. Par contre, si les citoyens les plus capables de discernement, parce que plus sensibles, quant aux qualités à exiger d’un dirigeant, s’abandonnent à leurs émotions et s’abstiennent de participer au scrutin, sous prétexte d’écœurement, ils seront responsables d’une nouvelle aggravation de la situation en laissant la voie libre aux cyniques et aux corrompus : une courte réflexion devrait les amener à découvrir que la source de leur écœurement c’est eux-mêmes!
En réponse à Christian Le Cosquer …
Les abstentionnistes ne seraient-ils pas justement les moins cyniques et les plus sensibles à la déplorable dégringolade des valeurs chez la plupart des acteurs de la politique? Il me semble que leur retrait procède d’un certain écœurement face à la perversité de ces responsables qui mènent le pays à sa perte depuis des décennies, et qui contribuent à faire du continent européen une mosaïque de républiques bananières, le rêve éveillé d’un Macron. De ce fait, ils laissent le champ libre soit à des électeurs sans repère, au cerveau lavé par la propagande, et de ce fait incapables du moindre discernement quant au choix de leurs dirigeants, soit à des électeurs cyniques ou à œillères pour lesquels les valeurs humaines et morales d’un candidat ne sont pas des critères de choix. Le problème de notre pays n’est-il pas révélé par l’expression « s’intéresser à la politique » ou non, comme s’il s’agissait d’une activité de loisir à la carte? En effet, vivre en république suppose que chacun contribue en tant que citoyen, copropriétaire de la souveraineté nationale, à la gestion du pays, notamment par l’élection d’un responsable hautement qualifié. Par contre, si les citoyens les plus capables de discernement, parce que plus sensibles, quant aux qualités à exiger d’un dirigeant, s’abandonnent à leurs émotions et s’abstiennent de participer au scrutin, sous prétexte d’écœurement, ils seront responsables d’une nouvelle aggravation de la situation en laissant la voie libre aux cyniques et aux corrompus : une courte réflexion devrait les amener à découvrir que la source de leur écœurement c’est eux-mêmes!