Par Jean Desfontaines.
Ainsi donc c’est Pécresse. « C’est mon tour », déclare celle qui se définit comme « 2/3 Merkel 1/3 Thatcher », autrement dit comme 100% psychorigide, car bien malin qui saurait distinguer sur ce point entre Mutti et la Dame de fer.
Comme ses icônes, Valérie Pécresse est de ces gens dont le regard dément en permanence les mimiques. Qu’elle sourie, comme le lui impose la communication politique, ce n’est jamais que les lèvres pincées, et l’œil reste froid. Inquisiteur, son regard pèse et soupèse, comme si une sourde inquiétude la travaillait devant chaque nouvel interlocuteur. Pas seulement celle, toute politique, de savoir si ce dernier vient en ami et si elle pourra compter sur lui. Non, celle d’une personne qui cherche en permanence à savoir ce que l’autre pense d’elle : l’estime-t-il assez ?
Car le seul moment où l’accord semble se faire entre le visage et les yeux, le seul où transparaît chez cette femme une sorte d’émotion, c’est quand elle parle d’elle. C’est quand sa fausse modestie la pousse à dire qu’elle n’a jamais été major de ses promotions ou de ses concours, pour mieux indiquer qu’elle en est toujours sortie dans la botte. Elle qui, présentant au lendemain de son investiture comme candidate à l’élection présidentielle ses photos de famille dans une presse amie, pour prétendre ainsi « briser l’armure », en profite seulement pour préciser qu’enfant prodige elle a sauté… une classe de maternelle !
Sonner crédible…
Face à la foule réunie l’écouter dans son premier meeting électoral, la présidente du conseil régional d’Île de France se comporte comme s’il s’agit de faire voter un addenda au budget de la collectivité. Ce n’est plus le regard qui la trahit cette fois, c’est la voix. Ses envolées, qui se voudraient motivantes, voire « inspirantes », comme on dit maintenant à Paris, tombent systématiquement à plat tant les tonalités du discours passent d’un neutre bien fade à un outré hors de propos, sans jamais « sonner » crédibles. On sent physiquement combien cette confrontation avec des gens qu’elle méprise n’est jamais pour elle qu’un exercice pénible, une figure imposée à laquelle elle ne peut se soustraire. Jacques Chirac, son mentor, pseudo-maquignon mais vrai politique, ou Emmanuel Macron, homme de théâtre, savaient faire croire aux gens qu’ils les appréciaient. Pas elle. Aucune chaleur, aucune empathie ici, seul ce visible ennui qui transparaît à chaque instant d’avoir à quémander un soutien pour exercer un pouvoir auquel elle estime avoir droit de toute éternité. « C’est mon tour »…
Certes, un homme politique se doit sans doute d’avoir une haute idée de lui-même et de son destin. Certes aussi, il se doit de garder ses distances d’avec ceux qui l’entourent pour conserver son indépendance, comme de maintenir la verticalité du pouvoir ou d’éviter l’émotionnel. Il peut même lui arriver d’avoir des termes durs pour ses contemporains. Mais c’est alors parce qu’il estime que ses derniers ne sont pas à la hauteur des projets qu’il porte pour la nation tout entière, et non parce qu’ils ne reconnaîtraient qu’insuffisamment ses éminentes qualités.
« Quand je me regarde je m’inquiète, quand je me compare je me rassure », aurait dit Talleyrand. Valérie Pécresse, qui ne se regarde jamais, ne cesse de se comparer. Et à cause de cela ne sera sans doute jamais vraiment « Libre ! », pour reprendre le nom du parti qu’elle fonda. Un cri rageur ou désespéré, on ne sait. ■
Le bac à 16 ans ( selon la fiche ouikipédia de dame Pecresse ) ; donc ça n’est pas si stupide que ça de faire « sauter » une classe en maternelle ( selon la suggestion de la maîtresse d’école pour certains gamin(e)s et non sur demande des parents ) .
A part cela , personne très convenue , semble t-il .
Tout ce cirque pré éléctoral, cette débauche de promesses intenables, montrent que l’élection du Président de la République au suffrage universel est une erreur grave: le général Gallois, vieux gaulliste et théoricien de la Force de Frappe, l’a bien dit dans le site « les Manants du Roi », tout comme il se désolait de l’accord avec l’Allemagne, lors du traité de l’Elysée , signé en janvier 1963 , où Adenauer berna De Gaulle devant le Bundestag.
Prétendre que De Gaulle a trouvé la solution en fondant une Monarchie élective est absurde. la Monarchie c’est la continuité, le long terme : le Roi travaillait pour son petit fils, il plantait des arbres destinés à la Flotte royale, 50 ans après . L’élection, dès le lendemain: c’est » Comment être réélu dans 5 ou 7 ans ? Après moi, le déluge… ». C’est ce que ne veut pas voir Zemmour dans son amour inconditionnel de Napoléon et de De Gaulle.
Napoléon, malgré son génie, a consolidé les acquits de la Révolution et, quand il a compris son impasse, il a essayé de fonder une dynastie. De Gaulle, dans son orgueil incommensurable, a tout ramené à sa propre personne qu’il identifiait à la France jusqu’au naufrage prévisible de Baden, car la vieillesse est un « naufrage ».
Qu’elle soit déjà elle même, 3/3 Pécresse, et on y verra clair dans son jeu pro et post Macron!!!! Elle ne se définit que par benchmarking, Merkel, Thatcher, Sarkozy, Fillon … elle nous sert la soupe du passé ou des dirigeants étrangers !! On veut du nouveau, du français, du réel, de l’atteignable !!!! Elle ne fait que des promesses qui sont intenables qui font le jeu de l’UE !!!!!
Valérie Pecresse n’a aucune ambition pour la France si ce n’est sa propre personne. C’est insupportable de l’écouter parler. Elle est froide, dans le calcul, dans un sourire de séduction forcé. Bref aucune consistance, rien des trippes, c’est de la COM. Elle est a des années lumières d’Eric Zemmour!!!! Il est facile de comprendre pourquoi elle ne veut pas débattre avec lui. Elle est un danger pour notre pays comme Macron. Elle est mondialiste, pro immigration, méprise les français et deteste la France. C’est une ancienne young leader tout comme Macron, Schiappa, Attal. Et enfin elle est impliquée dans l’affaire d’état Alstom.