« La guerre frappe une fois de plus le sol de notre continent. La nuit dernière, la Russie a frappé l’Ukraine. Je condamne sans réserve cet usage de la force. Retrouvons le contrôle de notre destin pour pouvoir contribuer au retour de la paix. »
Vidéo : 4’30
Pour faire court et devant l’urgence et la gravité de la situation en Ukraine pour le moment, Zemmour qui ne croyait pas à l’irrédentisme actif de Poutine, propose la voie de la négociation, c’est à dire de la diplomatie, ce que Nicholas Sarkozy a dit aussi à la sortie de l’Elysée.
Le problème, c’est que Poutine manifestement n’en a rien à cirer, sinon il aurait accepté les demandes successives de Macron et du Chancelier allemand. L’homme veut une victoire militaire sur le terrain. La saisie de territoires limités à l’Est de Kiev ne lui suffit plus. Il veut asservir toute l’Ukraine « nazie' » et rien ne dit qu’il s’arrêtera après, puisqu’il ose menacer la Finlande et parle d’armes nucléaires..
Le salut ne peut donc venir que d’une victoire militaire sur le terrain ce qui parait impossible , vu le comportement de Bieden qui comme Roosevelt en 1940 et jusqu’à 42, refuse de se mouiller en Europe. et l’Europe, dans son état actuel, seule sans les USA, ne peut vaincre la Russie sur le terrain. La 2 ème possiblité, c’est une réaction de la Russie elle-même se dressant face à Poutine et reniant ses options guerriéres. L’Histoire montre qu’il est rare que les dictateurs soient renversés à temps. Ils vont jusqu’au bout de leur folie.
L’avenir immédiat parait donc sombre. Les grands discours et les plans à long terme ne changent rien . Jusqu’où les Généraux russes vont-ils laisser Poutine avancer ? Qui dans l’entourage de Poutine manifestement malade, va donc réussir à le calmer ? L’avenir est à Dieu, la fameuse Providence de Bossuet. Dieu sait ce qu’il fait…