En 1051, Henri 1er, le petit-fils d’Hugues Capet, épousa la fille de Iaroslav le Sage, grand-prince de Kiev et d’Ingigerd de Suède. En 2005, le président d’Ukraine venait à Senlis inaugurer une statue érigée à sa mémoire.
Régine Desforges a raconté son destin dans Sous le ciel de Novgorod. Ce roman historique, écrit en 1990, narre le voyage d’Anne de Kiev, qui des confins de l’Europe, vint se marier avec Henri 1er, le petit-fils d’Hugues Capet, le premier roi de la lignée capétienne qui régnera sur la France pendant près neuf siècles.
L’Ukraine et la France n’ont pas oublié la princesse Anne de Kiev puisque en 2005 le président Viktor Iouchtchenko est venu à Senlis pour inaugurer la statue de celle qui, après la mort de son époux Henri, deviendra co-régente avec son fils Philippe 1er jusqu’en 1063.
Une princesse belle et courageuse
Roi des Francs en 1031, le premier des Henri est veuf à 36 ans après la disparition de sa première épouse Mathilde de Frise. Dans son livre Déshabillons l’Histoire de France, le regretté historien Gonzague Saint-Bris relate comment le Capétien fait rechercher dans toute l’Europe une princesse qui serait «un idéal de beauté et de sagesse». Après moult recherches, les diplomates et autres conseillers dépêchés par Henri repère une jeune femme à la beauté troublante, Anna, la fille de Iaroslav le Sage, le grand-prince de Kiev.
La suite ressemble à un conte de fées. Après près de douze mille lieues de voyage, Anna de Kiev rencontre enfin cet Henri Capet dont elle ne connaît que la réputation de puissance. Selon Régine Desforges et Gonzague Saint-Bris, la première rencontre ressemblera à un véritable coup de foudre : « Dès qu’Henri voit Anne, il s’enflamme, il ne peut se contenir, obsédé par cette bouche qui était à l’origine de sa quête amoureuse et dont la grâce et la sensualité le saisissent à l’instant. Il pose ses lèvres sur les siennes comme pour boire le philtre d’amour à la fontaine de sa propre soif…» La suite appartient à l’histoire. Anne de Kiev, une des reines les plus courageuses du Moyen Âge, donnera quatre enfants au roi de France. ■
Ceci démontre que de démonter les statues est une imbécilité, parce que nous ne sommes qu’un moment de l’histoire humaine.
Anne princesse de la rous, anciennement la Russie et Kiev en faisait partie, l’Ukraine n’existait pas cette article est une calomnie