Les indiscrétions de Mr S, par Steerpike dans « The Spectator ». Traduction très libre de Marc Vergier.
Quel dirigeant occidental s’est le plus couvert de honte sur la question ukrainienne ?
On pense d’abord au vice-président américain, Kamala « calamity » Harris, si l’on se rappelle son rire bizarre et hystérique en réponse à la question d’un journaliste à propos des réfugiés ukrainiens.
Le Ministre N°1 d’Écosse, Nicola « strangelove » Sturgeon, est aussi dans la liste avec sa proposition de zone d’interdiction aérienne, au moment même où, autre candidat, Mario Draghi, tel une Marie-Antoinette – mais sans sa séduction – réclamait, dit-on, pour les articles de luxe italiens, une exemption des sanctions.
(NdT : le « Prime Minister » est à Londres ; en Écosse il n’y a qu’un « First Minister » sans pouvoirs régaliens. Mme Sturgeon s’est particulièrement distinguée en enchaînant une proposition de repentance pour les bûchers de sorcières au 16ème siècle et cette usurpation belliciste)
Pour Mr S, il n’y a qu’un vainqueur . Que s’avance Emmanuel Macron, le politicien qui ne connaît qu’un pronom, moi/moi/moi !
Après son « bras de fer» avec Poutine sur cette absurde table de 6 mètres, il semblait, à côté de son interlocuteur, un modeste joueur de banjo (NdT : comme armé d’un pistolet à eau ?), seul à croire à son grand axe géo-stratégique Moscou-Paris. Quelques jours avant l’invasion, il sembla vouloir faire à Poutine des concessions majeures aux dépens de l’Ukraine. Son annonce grandiloquente de « désescalade » s’avéra, pour le moins, optimiste. Au même moment Boris Johnson et ses « brit’s » bestiaux pro-brexit choisissaient de fournir des armes à l’Ukraine
Avec ce conflit, une superstar est née : Volodimir Zélensky, le Président ukrainien, dont la cote de popularité (91 % !) a été multipliée par trois depuis l’invasion. Le Président Macron, en campagne pour sa réélection, en a conclu qu’il fallait l’imiter pour plaire à l’électeur. Le voici donc avec le « look » Zélinsky.
Pour les récentes photos publiées par l’Élysée, il a abandonné son éternel costume bleu-marine cintré, laissé ses cheveux en broussaille (impossible pourtant d’imiter Boris Johnson) pour prendre l’air sombre et abattu d’un penseur de Rodin pas rasé, en blue-jean et survet’ à capuche, à la mode Zélensky. Ce survet’ indique CPA10, commando Parachutiste de l’Air, un des services d’élite de l’armée, rien de moins ! Zélensky,lui, a l’excuse d’un pays assiégé. Macron sans son complet-cravate favori est moins convaincant ; surtout si on se rappelle ses photos de la semaine précédente, comme à l’agonie, poussant « le cri » d’Édouard Munch, après sa conversation avec Poutine.
Macron aimerait bien qu’on lui reconnaisse cette ressemblance avec Zélensky, le favori pour le futur « Homme de l’année » du magazine « Time ». Mais ses ridicules poses de macho déguisé ne font de lui, à la rigueur, qu’un simple faire-valoir de Zélensky, son anti-thèse. L’un comédien devenu Président, l’autre un Président changé en comédien.
C’est magnifique, mais ce n’est pas la guerre. (en français dans le texte) ■
Il ne lui manque que quelques soldats de plomb et la panoplie est complète . ..et c’est ce guignol que nous allons avoir encore pour cinq ans ? Dans quel état laissera – t’il laFrance à son départ définitif ? De tous les élus passés il est celui qui laisse déjà la plus grosse dette. Et cette future autonomie de la Corse combien va-t-elle nous coûter ?