VIDÉO [6′] – [Extrait de l’éphéméride du jour].
Pourquoi notre intérêt pour ces jardins et leur résurrection ? Nous y voyons deux raisons :
. La première, évidente, est que nous avons affaire là à une création grandiose et pourtant familière du goût et de l’art français, dans un cadre historique royal. Ou, dit autrement, à une création de Beau, selon notre génie propre. L’idée que nous nous faisons du Beau et la matière à quoi nous l’appliquons. Ici des jardins, au cœur de la forêt française.
. La seconde est l’attachement que continue de porter à notre patrimoine une élite encore nombreuse d’artistes, de techniciens, d’ingénieurs et d’artisans capables de mobiliser leur expertise, leur détermination et leur passion pour réaliser de grands ouvrages.
On en tirera les conclusions qui devraient s’imposer sur les capacités subsistantes de la France à se lancer collectivement dans une entreprise de renaissance nationale. Il s’agit ici de jardins superbes. Mais l’exemple devrait – pourrait – être étendu, généralisé : en matière d’industrie, de Défense, d’agriculture, d’écologie – correctement redéfinie – d’urbanisme, d’activités éducatives et culturelles, où, pour l’instant, règne le chaos. Etc. L’élan doit être conduit. Par une élite – fût-elle, au départ, peu nombreuse – experte, hautement technicienne, culturellement enracinée. Et il y faut un État et un Chef. Ce sont-là bien des conditions difficiles à réunir. Les crises graves les suscitent parfois. Les font éclore. On l’a vu dans notre longue Histoire, plus dune fois. Vive la résurrection des jardins de Chambord !