Un couac, en effet, pour Emmanuel Macron, en cette fin de campagne insolite, où il surfait avec une insolence tranquille et distanciée sur la vague certaine d’un succès quasi garanti, en tout cas annoncé, orchestré, anticipé, avec jubilation, colère, ou résignation, selon les cas et les humeurs. Mais, à l’exception notable du camp Zemmour, sans passion notable, sans vraie dynamique, sans engouement, sans illusion sur aucun des candidats, comme si la démocratie s’achevait dans l’ennui, le dégoût, l’indifférence. Que tout se déroule et s’achève comme cela pourra ou voudra. Qu’importe ! Le sentiment dominant se définit peut-être simplement comme un fatalisme mou.
Sur ce, l’affaire Mckinsey fait office de scandale d’État pour certains mais ne surprend qu’à moitié ou pas du tout nombre de Français qui savent bien, en la matière, à quoi s’en tenir.
L’affaire Mckinsey témoigne d’une incurie et suscite la suspicion. La dissimulation d’une partie non négligeable de son patrimoine par Emmanuel Macron le met par ailleurs en cause personnellement. Il y a, bien-sûr, quelque chose de pourri au royaume de Macronie. Il n’est même pas sûr que – en dehors du microcosme – tout cela suffise à réveiller les Français de leur torpeur démocratique. ■
Après les drapeaux en berne en Corse et quand un peuple fait une marche blanche en mémoire d’un voyou qui récidivait et volait une voiture .. on est en droit de s’interroger sur la valeur du président qu’il peut élire à la tête du pays.
L’affaire Mckinsey est un scandale d’État qui n’a pas du tout surpris un grand nombre de Français car ceux-ci sont, depuis longtemps, réveillés de leur torpeur démocratique.
Il faut bien comprendre que le microcosme est représenté par les médias principaux aux ordres. L’audience de ceux-ci est infime et ils ne doivent leur survie qu’aux généreuses subventions versées par l’État. Seuls les idiots utiles croient aux chiffres d’audience annoncés par Médiamétrie (société anonyme totalement dévouée à l’oligarchie). Ces audiences annoncées servent uniquement à partager le gâteau de la publicité entre les chaînes.
Les médias alternatifs sont accessibles via internet. Ils se divisent en deux parties, ceux qui sont liés au GAFAM : Youtube, Twitter, Facebook,… et les autres : Odyssee, Crowdbunker, Telegram, Gettr,…
Durant ces dernières années, on a assisté a une très importante migration des Français des médias principaux vers les médias alternatifs. Ce phénomène s’est accéléré dès le début de la crise du Covid, en mars 2020. A tel point que les audiences des premiers sont dérisoires par rapport à celles des seconds.
La campagne insolite où Emmanuel Macron surfait avec une insolence tranquille et distanciée sur la vague certaine d’un succès quasi garanti ne l’a été que sur les médias principaux.
Mais quand on constate les millions de vues générées par les diverses chaînes des médias alternatifs qui proposent des entretiens, des tribunes, des forums, on peut être sur que c’est exactement le contraire qui est en train de se produire : Emmanuel Macron ne sera pas qualifié pour le second tour.