Par Aristide Renou.
Ces réflexions si terriblement pertinentes d’Aristide Renou ont été publiées hier sur sa page Facebook. Il n’est pas seulement question ici du délabrement de l’enseignement supérieur français, mais plus encore, du délabrement de la société française en tant que telle et de ses supposées « élites ».
« L’affaire Bigorne », qui succède à « l’affaire Duhamel », m’a donné envie de revenir sur leur ami commun, Richard Descoings, et de me replonger dans la biographie de Descoings, écrite par Raphaëlle Bacqué, une journaliste du Monde, et intitulée « Richie ». Une plongée éprouvante, mais instructive.
A la fin du livre, on trouve le paragraphe suivant :
« J’ai rencontré des dizaines d’étudiants émus de son souvenir. Un jour que j’arrivais dans le petit studio de l’un d’entre eux, diplômé de Sciences Po après y être entré grâce à la procédure réservée aux lycéens de ZEP, j’ai tout de suite vu au-dessus de son lit un immense calicot où était peint son visage. Dessous on pouvait lire : « Ne renoncez à rien. » Signé Richie. »
Ce paragraphe se veut à l’évidence une sorte de résumé de la vie de « Richie », le célèbre directeur de Sciences Po Paris mort, selon toute vraisemblance, de ses multiples excès dans une chambre d’hôtel à New-York en avril 2012 ; et il l’est en effet.
A commencer par le slogan : « Ne renoncez à rien ». C’est un slogan qui devrait faire frémir. Le mot d’ordre d’un tyran ou d’un apprenti tyran, car seul celui qui compte pour rien les souffrances d’autrui et qui prétend ignorer les limites que notre nature nous fixe peut se donner comme mot d’ordre de ne renoncer à rien. Entre le « Ne renoncez à rien » de Richard Descoing et le « Plutôt étouffer un enfant au berceau, que de bercer d’insatisfaits désirs », énoncé par William Blake dans ses « Proverbes de l’enfer », il n’y a que la différence qui sépare l’implicite de l’explicite.
Et de fait, le portrait, nullement à charge, qui nous est donné de Richard Descoings dans « Richie » nous confirme bien que celui-ci était, dans le cercle où son pouvoir s’exerçait, une sorte de tyran. De la variété néronienne : avec une personnalité manifestement très déséquilibrée, multipliant les excès sexuels et s’adonnant avec avidité aux « paradis artificiels », ayant un besoin maladif de briller en public, colérique, ne supportant pas la contradiction, aimant à être entouré de courtisans – pour le plaisir de pouvoir les disgracier autant que pour celui des flatteries qu’ils lui prodiguaient – prisant par-dessus tout la compagnie des très jeunes gens, qu’il cherchait à pervertir, sexuellement bien sûr, mais peut-être plus encore intellectuellement.
« C’est un séducteur, écrit Raphaëlle Bacqué, qui jouit de faire souffrir ceux qui l’aiment. Il provoque, cherche à subvertir, à « déniaiser » les garçons qui l’entourent. Les jeunes chargés de mission du directeur ont hérité d’un surnom glaçant : « les gitons ». » Un séducteur… qu’en termes galants ces choses-là sont dites.
La seconde caractéristique de Richard Descoings fut d’être un grand destructeur de l’Université française et en cela il a fait un mal énorme à cette jeunesse qu’il prétendait aimer.
Là aussi ce dernier paragraphe, qui nous parle d’un étudiant entré à Sciences Po par la procédure dérogatoire réservée aux ZEP, est très révélateur. Richard Descoings aura réussi en quelques années à subvertir totalement une institution d’éducation vénérable et compassée – avec certes des défauts (j’en parle en connaissance de cause), mais dans laquelle il était somme toute possible d’apprendre des choses intéressantes, et peut-être même vraies, et d’acquérir de la culture et de la rigueur intellectuelle – en y faisant entrer les pires travers de l’époque.
Jouant en virtuose sur les faiblesses morales et intellectuelles de ses interlocuteurs politiques et universitaires, « Richie » est parvenu à les persuader de lui laisser toute latitude pour « réformer » l’école de la rue Saint Guillaume. Car tous ces gens que Descoings a entrainés dans sa course folle voulaient absolument être des « réformateurs » : se contenter d’être d’honnêtes conservateurs des bonnes choses qui leur avaient été léguées par les siècles passés leur paraissait indigne d’eux. Faire table rase de l’existant pour pouvoir tout reconstruire à leur convenance leur semblait beaucoup plus gratifiant. Et aussi montrer que, bien qu’appartenant objectivement à l’élite intellectuelle, économique, et politique de notre société, ils ne partageaient pas moins le goût de l’homme démocratique pour l’égalité et le changement permanent.
Au nom de la « modernité » et de « l’égalité », « Richie » a donc entériné le principe du passe-droit pour les « socialement défavorisés » (par quoi il faut évidemment entendre, mais surtout ne jamais dire : les jeunes gens issus de l’immigration afro-maghrébine), et ainsi reconnu officiellement que le concours d’entrée dans une grande école française était arbitraire ; que ses épreuves ne permettaient pas de déceler chez les candidats les savoirs et les aptitudes nécessaires pour suivre la scolarité de l’école et en ressortir diplômé, puisqu’il était possible d’en dispenser certains sans dommages aucun. A Richard Descoings revient l’honneur très douteux d’avoir été le premier à introduire explicitement au sein de l’Université française le funeste principe de la discrimination positive.
Avec la discrimination positive vient nécessairement le politiquement correct, qui en est le complément indispensable, et Science-Po est donc rapidement devenu l’un des temples de la « correction politique », ou plutôt l’une de ces vastes usines ou l’on produit à la chaine des barils de ce poison de l’intelligence et du caractère, qui sera ensuite déversé dans toute la société.
Il est à peine nécessaire de mentionner que, sous son impulsion, Sciences Po est aussi devenu une sorte d’annexe du mouvement LGTB et que, par exemple, les locaux de la rue Saint Guillaume ont eu chaque année le privilège d’accueillir une « Queer Week » au cours de laquelle il était possible à l’étudiant encore insuffisamment déniaisé de s’initier aux joies de « l’éco-sexe » ou de participer à un atelier « d’écriture de son scénario sexuel » animé bénévolement (ah, les bonnes âmes !) par une « travailleuse du sexe ». Mais tout cela ne va-t-il pas de soi lorsqu’on a un directeur qui proclame fièrement en plein amphithéâtre qu’il est « le premier pédé de Sciences Po » ?
Mais la pire chose, peut-être, que « Richie » aura pu faire à ces très jeunes gens qui lui étaient confiés, aura été de leur montrer à quel point il aimait être adulé par eux. Le culte de la jeunesse est la pire chose qui puisse arriver à la jeunesse.
L’homme est rationnel lorsqu’il réfléchit, et l’intelligence n’est qu’une capacité brute qui a grand besoin d’être convenablement alimentée et exercée pour devenir une véritable qualité. Nous naissons tous stupides. Certains le demeurent. D’autres parviennent à dépasser cette condition initiale, mais cela n’aura pas été sans efforts ni patience et longueur de temps, car la clairvoyance, qui est l’intelligence correctement employée, n’est pas un don que nous recevons du ciel, le travail y entre pour beaucoup. Ce dont les jeunes gens intelligents qui forment le public des grandes écoles ont le plus besoin, c’est de s’adonner à ce travail – qui, comme tout travail, ne va pas sans une certaine souffrance – et d’apprendre la rigueur et l’humilité. Ils ont besoin d’apprendre qu’ils ont énormément à apprendre et que les responsabilités dont ils seront investis plus tard devraient les emplir d’une sorte de crainte révérencielle, au lieu de les exalter. Ils ont besoin de se pénétrer de leurs limites et de leurs insuffisances pour, une fois, parvenus aux responsabilités, faire un usage prudent et réfléchi de leurs prérogatives.
En faisant d’eux, de sa popularité auprès d’eux, son compas et sa boussole, en flattant leur goût déraisonnable pour la nouveauté permanente, en les persuadant que le monde des adultes devait s’incliner devant eux, « Richie », comme il aimait tant à se faire surnommer, aura corrompu ces jeunes gens bien plus profondément qu’en leur offrant le spectacle de sa déviance et de ses excès en tout genre.
La carrière fulgurante de Richard Descoings, telle que l’expose en détails Raphaëlle Bacqué, est un acte d’accusation terrible contre le système politique et administratif français, contre l’Université française aussi et, de manière générale, contre ces quelques milliers de personnes – hommes politiques, hauts fonctionnaires, grands patrons, universitaires – qui de fait président aux destinées de la France. Comment tous ces gens prétendument si intelligents ont-ils pu se laisser subjuguer par un tel homme ? Comment n’ont-ils pas vu que « Richie » était un grand malade, doublé d’un tempérament tyrannique ? Comment n’ont-ils pas immédiatement compris que lui donner toute liberté pour « réformer » Sciences Po c’était en réalité lui donner carte blanche pour détruire l’antique maison par laquelle beaucoup d’entre eux étaient passés et pour laquelle ils auraient dû au moins éprouver une sorte de vague respect filial ?
Peut-être certains ont-ils été aveuglés par le charme et les talents d’illusionnistes de « Richie », qui ne devaient pas être minces, et lui ont-ils signé un chèque en blanc sans bien comprendre l’usage qu’il en ferait. Sans doute aussi certains d’entre eux ont-ils été corrompus par l’argent et les honneurs que le satrape de la rue Saint Guillaume distribuait à flot – sans oublier de se servir copieusement au passage : 537 000 € de rémunération brute annuelle pour « monsieur le directeur », sans compter les avantages comme l’appartement de fonction et le chauffeur. On soupçonne également que beaucoup de ceux qui auraient dû l’arrêter dans sa course folle ont été fascinés par cet homme qui osait dire tout haut ce que beaucoup d’entre eux pensaient tout bas : « Ne renoncez à rien. » Le fait est, en tout cas, que nul parmi eux n’a su opposer à cette maxime tyrannique quelque chose comme le beau mot d’Albert Camus : « Un homme, ça s’empêche. »
Il est vrai que le grand complice de Richard Descoings à Science-Po, Olivier Duhamel, qui faisait la pluie et le beau temps à la Fondation Nationale des Sciences Politiques, l’institution chargée de la gestion administrative et financière de l’école de la rue Saint Guillaume, était un homme qui s’empêchait assez peu. Il s’empêchait d’ailleurs si peu que, une dissolution en entrainant toujours une autre, comme le dit Montesquieu, il a fini par abuser sexuellement de son beau-fils, comme on le sait depuis la parution du livre de Camille Kouchner.
Et l’on a appris tout récemment que Laurent Bigorne, directeur de l’Institut Montaigne et « bébé Descoings », recruté par celui-ci à 28 ans pour devenir directeur des études de Science-Po, était un cocaïnomane effréné qui a drogué sa belle-sœur, vraisemblablement dans l’idée d’abuser d’elle. Sans compter le fait qu’il aurait couvert les turpitudes nombreuses de Nadia Marik, la femme de Descoings, lorsqu’elle était directrice de « Teach for France », autre structure ayant abondamment arrosé les copains et les coquins.
Laurent Bigorne est également un « ami de longue date » d’Emmanuel Macron et une cheville ouvrière de la macronie depuis ses débuts, qui avait, dit-on, un accès direct et permanent aux membres du gouvernement. S’il ne saurait y avoir de culpabilité par association, il est du moins permis de pointer une évidente affinité entre « l’esprit Descoings » et l’esprit de La République en Marche, tant sur le plan des idées que du tempérament, « disruptif », forcément « disruptif ». Ce qui est d’autant moins surprenant que beaucoup des membres du « premier cercle » sont passés par les bancs de la rue Saint Guillaume, à commencer par Emmanuel Macron lui-même.
On juge, parait-il, l’arbre à ses fruits. Si tel est le cas, Richard Descoings est jugé depuis longtemps. « Richie » aura été une sorte d’Attila de l’enseignement supérieur français, après le passage duquel rien ne repousse, à part les mauvaises herbes. ■
Science Po ou l’usine de formatage au politiquement correct. Cette institution qui fut jadis prestigieuse est aujourd’hui un haut lieu de la dictature de la petite bourgeoisie progressiste déculturée, pour reprendre les mots de Renaud Camus. Les stéréotypes de la bien-pensance, le conformisme progressiste, les réflexes conditionnés idéologiques, aussi prévisibles que la réaction du chien de Pavlov à l’audition de la clochette, y règnent sans partage. Il y a quelques années, des péronnelles de cette institution avait organisé un Hijab Day pour rendre hommage aux beautés de la « diversité ». J’avais envoyé un message louant fort cette initiative et suggérant quelques autres avancées culturelles, comme l’organisation d’un Stoning Day où une volontaire aurait accepté de se faire lapider, et une Journée de l’Excision, rien n’étant de trop pour louer la variété des cultures. Étrangement, je n’avais pas reçu de réponse. Sciences Po comme l’Université française s’écroulent sous le poids de la massification, de l’idéologie égalitariste, des modes idéologiques qui remplacent le savoir et la culture.
si je peux me permettre
vous mélange tout en faisant une confusion hélas fréquente -comme je l’ai observé à l’AF -entre la morale et la politique!
exemple1dans la polémique entre BERNANOS et L’AF l’allusion à un emprunt du premier non remboursé!
exemle2 dans ma jeunesse : la seule critique de P .BOUTANG était son coté cavaleur!
Pour DESCOING ,DUHAMEL et BIGORNE leur vie privée est innommable ( si ce qu’on dit est est vrai!)
mais celà justifie -t-il la critique idote de l’oeuvre de R DESCOING à SC PO?
Je suis ancien de ScPO( diplomé SP de 1966) j’ai pu observer au contraire- m’interessant aux jeunes de milieux et quartiers populaires-
que R DESCOING a fait de SCPO une école 3 fois plus prestigieuse que de mon temps!
diplome devenu top, études sur 5 années , sélection trés sévère!
reste le fait qu’on lui reproche de la « discrimination positive!
on aurait pu hurler avec les loups et dire que ‘inclusion en 1ére année de 150 élèves des ZEp(sur 1000!) aurait « dévalorisé « le diplome si à l’égal des « grandes école » à la française Sc Po gardait tous ses étudiants!
mais à Sc PO il y a toujours eu une sélection sévère en fin de 1ère année et pour le diplôme!( au point que nombre d’étudiants sortaient sans le diplôme!)
si les élèves ZEP nes ont pas bons ils seront éjectés!
j’ai eu deux cas d’élèves qui n’auraient jamais eu le diplôme sans passer par la voie ZEP!
voilà mes amis
SVP ne confondez pas tout!
ce n’est pas parce que R DESCOING- qui par parenthèse est mort d’une overdose à New york- et ses « amis ont eu « ne abomminable vie privée que l’oeuvre de R DESCOING à SC PO doit être jetée avec l’eau du bain:!
avez vous lu la notice nécrologique DE RD?: sa femme+ses enfants + G PEPY son compagnon!
BERNARD VINCENTI
puis je rappeler à mes amis royalistes- comme moi!-
un principe originel: »la vraie tradition est critique »
et la phrase de Léon DAUDET (qui était médecin):ce n’est pas parce que vitre papa vous a transmis la Syphilis que vous devez révérer la Syphilis »!
tout ça pour critiquer souvent le conservatisme de vos commentaires!
la critique de DESCOING et de SC PO néglige cet adage!
Vous pouvez, bien-sûr, mais il y a beau temps que nous savons ce que vous nous rappelez très justement à savoir qu’on ne doit pas confondre morale et politique et que la vraie tradition est critique.
Elle est critique à l’égard du passé duquel on ne doit pas vouloir conserver n’importe quoi et avec lequel, même, on doit savoir opérer les ruptures nécessaires ; mais elle se doit de l’être aussi à l’égard des apports du présent qui peuvent être bons ou mauvais et ne doivent donc pas être acceptés en tant que tels sans examen critique.
A cet égard, je ne vois pas en quoi consiste vraiment, en substance, ce que vous appelez « l’œuvre » de Richard Descoing en matière d’enseignement supérieur, sauf le prestige que lui ont fabriqué les milieux qu’il fréquentait prestige qui me semble avoir fait long feu, aujourd’hui, sous le feu justement des nombreuses critiques.
Quant à la question morale, quand elle passe pour ainsi dire volontairement, de la sphère privée à la sphère publique, que ce passage se fait à l’intérieur des institutions, éducatives ou autres, dont les intéressés tirent profit et autorité pour la réalisation de leurs penchants, quand la chose devient scandale public, il me semble qu’elle entre alors, non pas en tant que morale proprement dite, mais en tant que désordre et scandale publics, dans le domaine du politique.
Quand l’eau du bain empuantit, généralement, elle a contaminé le merdeux qui y a pataugé. Dommage pour lui, mais il n’y a pas lieu de ne pas le balancer dans le trop-plein. Que le Richie fût doué, ma foi, le Diable le sait bien, autrement, il ne l’eût pas collé là. Je regrette, monsieur Vincenti, mais ce que vous brocardez en tant que «morale», ne doit pas être confondu avec ce que Nietzsche pouvait viser sous le même vocable, mais qui avait sous sa plume un tout autre sens. Ce que vous appelez «morale» me semble bien être ce que cela est et, par conséquent, devoir impérativement servir de mesure, afin de continuellement vérifier certaines conformités avec ce que l’on appelle l’«Ordre cosmique». Ordre cosmique auquel les Richie ne se sont guère intéressés… Pour en finir, il ne faut pas mettre dans le même bain les déniaiseurs Richie colletés de blanc avec Jean Genet, William Burroughs, Claude Vivier ou Pier Paolo Pasolini ; je vous garantis qu’ils ne sont assurément pas de la même eau ! Pour ma part, j’ai déjà vomi Richie, relu Genet, réentendu Vivier (surtout, lui!), relu Burroughs et Pasolini ; ils m’ont bien confirmé et reconvaincu qu’il y avait urgence à couper les gonades-à-Richie ; et vit’fait !
mais vous ne répondez pas à la critique que je fais de jeter tout ce qu’a fait « richie » notamment à Sc PO en fonction de sa vie privée est
idiot! sauf à contredire ma thèse sur son rôle à SC PO qui selon moi a été bénéfique!
c’est toujours pareil: on mélange tout!
au fait
êtes vous parent de mon gendre Hervé GATTEGNO?
Eh oui, monsieur Vincenti : «on mélange tout», parce qu les choses se mélangent elles-mêmes entre elles… Quant à ce qu’a pu «faire» le Richie d’service, tout u n chacun sait qu’il y en a des quantités d’autres de même farine exactement qui en aurait «fait» tout autant, et ce, pour cette raison qu’ils «font» là où on leur dit de «faire». Quant à la «vie privée», ma foi, cela vaut assurément la «vie publique», l’une étant le reflet de l’autre ; il n’est donc pas «idiot» de superposer l’une à l’autre. Quant à votre «thèse», permettez-moi de vous dire que ce n’en est pas une, mais tout simplement une opinion. Je ne suis jamais impressionné par les accumulations universitaires mais, du moins, il s’agit de ne pas confondre un laborieux travail de documentation avec quelque emporte-pièces de jugement.
Pour ma part, comme je vous l’ai dit, je VOMI le genre des Ritchie, c’est-à-dire que je fais bien plus que de «jeter» celui qui semble vous avoir séduit.
Pour vous renseigner enfin : non, je ne suis pas parent avec votre gendre Hervé, sauf à, peut-être, remonter assez haut dans nos généalogies respectives, de plus, les titulaires du patronyme ce sont beaucoup répandus, mélangés, disséminés et, par conséquent, ont passablement dilué l’origine «commune».
si vous me permettez
Il ne m’a aucunement séduit!
je l’ai toujours trouvé imbuvable
mais j reconnais qu’il a fait de SCPO une école plus importante que de mon temps et ouverte aux élèves des milieux et quartiers populaires!