Information publiée sur le site de L’Action Française, que nous reprenons volontiers Francis Venciton étant bien connu de l’équipe qui, en Provence, édite Je Suis Français et milite depuis bien des années à l’Action Française. [Extraits] Nous lui souhaitons un plein succès qui sera celui de nos idées et de notre action.
Le 12 mars dernier se tenait dans les locaux parisiens de La Restauration nationale le congrès des cadres de l’AF. Environ quatre-vingts chefs de section, présidents de fédération et cadres nationaux étaient réunis à la suite de la nomination par le Comité Directeur de l’Action française de Francis Venciton en remplacement de François Bel-Ker à la fonction de Secrétaire général du mouvement. En effet après trois mandats de trois ans, celui qui a opéré un redressement spectaculaire de notre mouvement n’a pas souhaité poursuivre.
Ce chef rigoureux, méthodique et proche des militants fut ovationné au cours de la petite fête donnée en son honneur qui fut organisée à la suite d’une longue journée de travail (…).
Depuis 1955, l’Action française a toujours eu à sa tête un Secrétaire général pour diriger son mouvement. De 1955 à 1980, Pierre Juhel fut l’homme de la continuité. Cet ancien chef d’équipe des Camelots du Roi, solide militant et entraîneur d’hommes hors pair, a permis à La Restauration nationale de reprendre sa place durant trois décennies au service de l’intérêt national. À son décès, Guy Steinbach, ancien résistant, président de l’Association Marius Plateau (Association des anciens combattants d’Action Française) le remplaça durant une décennie. De 1991 à 1994, Bernard Bonnaves, connu pour son travail remarquable réalisé dans le Doubs à la tête de sa section, fut le Secrétaire général de la Génération Maurras. Stéphane Tilloy lui succéda, il occupera le poste jusqu’en 1997. Suite à la séparation fratricide de 1998 entre l’AF de Pierre Pujo et celle d’Hilaire de Crémiers, Nicolas Kayanakis (…) devint secrétaire général jusqu’en 2001, date à laquelle Pierre Pujo, président du Comité Directeur de l’Action française, décida de nommer des responsables nationaux à l’organisation plutôt qu’un Secrétaire général. Au décès de Pierre Pujo en 2007, Olivier Perceval, qui dirigeait le Groupe de Liaison Royaliste, fut appelé pour remettre en place une équipe et rassembler la famille d’AF (La Restauration nationale et le Centre Royaliste d’Action française fusionnèrent finalement en 2018). En 2013, François Bel-Ker, ancien chef de section de Clermont-Ferrand et fondateur du Printemps français, lui succéda.
L’Action française connaît une ascension fulgurante depuis une dizaine d’années. Lycéens, étudiants et jeunes professionnels adhérent en nombre et l’Action française retrouve la Une des médias. Cette jeunesse vient pour la formation, par patriotisme, pour embrasser une cause qui la dépasse. Francis Venciton est de cette jeunesse-là. Né dans une famille de chrétiens de gauche, Venciton a pour unique certitude que la vérité politique passe par les livres. Après quelques années à échanger, lire et assister aux conférences, c’est au milieu des années 2010 qu’il adhère à l’AF. Militant au sein de la section de Marseille, il connaîtra les affres de la vie de notre local de la « rue Navarin » (…).
Intervenant à Sciences-Po et à Harvard, écrivant régulièrement dans la presse – Le Bien commun, La Nouvelle Revue Universelle, Présent – il fonde L’Insurgé, le journal insolent de la jeunesse d’AF. Après avoir coécrit un ouvrage sur l’écologie aux Éditions de Flore, il relance la revue de poésie Points et contrepoints qu’il dirige toujours à ce jour. Ses études de philosophie éthique et politique appliquée ne sont jamais vraiment bien loin…
Après avoir pris la direction des cercles d’études lycéens et étudiants, il est nommé responsable du Cercle de Flore et de l’Institut d’Action française, et c’est en 2020 qu’il devient Secrétaire général adjoint avec déjà pour mission de remplacer François Bel-Ker à la fin de son mandat.
Ayant reçu l’insigne des Camelots du Roi en 2021, c’est comme héritier de cette élite de militants politiques que bien des mouvements nous envient que Francis Venciton accepte cette fonction et celle de membre du Bureau Politique du mouvement.
Toujours en première ligne, que ce soit dans la rue ou dans le domaine des idées, on peut compter sur le nouveau Secrétaire général pour que la dynamique stimulante de ces dernières années non seulement perdure mais se démultiplie. ■
En dépit de certaines oppositions, j’ai pu mener à bien le changement de titre du journal « Aspects de la France » en remis en honneur le titre « l’Action Française hebdo ». Mon départ du secrétariat général avait alors cassé l’élan, « l’electrochoc » qu’avait produit le titre retrouvé, même si les talents des rédacteurs et l’implication du mouvement n’ont pas trouvé chez un certain nombre d’anciens l’adhésion qu’aurait nécessité un projet audacieux. Les temps ont maintenant changé et je salue la qualité et la ténacité de François Belker et de son équipe qui a permis la véritable renaissance de l’AF avec la rigueur de gestion et le succès qui a caractérisé son mandat de secrétaire général et que le convivial et non moins sérieux Francis Venciton pourra poursuivre sereinement, pour que vive le Roi !
Bernard Bonnaves