Dans le groupe privé (sur Facebook) « Anciens AF RN », Michel Franceschetti s’attache à faire revivre régulièrement différents épisodes de l’histoire de l’Action Française en Provence qui se confond depuis presque cent ans avec l’histoire de l’Union Royaliste Provençale. Il y a, là, beaucoup à dire, puisque sur cette terre où, après Mistral, sont nés Maurras et Daudet, les activités ont presque toujours été nombreuses et marquantes. Michel Franceschetti les décrit opportunément au fil des semaines, sujet par sujet, en les accompagnant de photos, souvent inédites. Nous y reviendrons et les reprendrons avec son autorisation dans JSF autant que possible. Aucun grand mouvement politique digne de ce nom ne renie ou n’ignore son passé et son histoire. Le 21 mars, Michel Franceschetti, traitant de « la contribution des « pieds noirs » au mouvement d’AF » en Provence a évoqué un certain nombre de figures d’amis vivants ou déjà disparus.
Le soixantième anniversaire de la signature des accords d’Evian est l’occasion de penser à la contribution des «pieds noirs» au mouvement d’AF.
Dans ses chapitres XII et XIII, le livre de Pierre Gourinard «Les royalistes en Algérie de 1830 à 1962» donne de nombreux renseignements, notamment sur l’URA (union royaliste d’Algérie).
A Marseille et Aix, il y eut, entre autres, Pierre GOURINARD, d’Alger, Jean-Louis HUEBER, d’Oran, Franck LESTEVEN, de Philippeville, Jean-Louis GARCIA, qui fut grièvement blessé par les gauchistes lors de la bagarre des Fenouillères le 17 décembre 1969.
Ne pas oublier Robert OBERDORFF
Il ne faut pas oublier Robert OBERDORFF, né le 20 mai 1932 (90 ans dans quelques semaines) près de Philippeville, d’ascendance à la fois alsacienne et algérienne, membre de la section de Constantine. Il fut incarcéré sans jugement en 1962 au sinistre camp de Djorf pour ses activités pro-Algérie Française.
Journaliste à «l’Echo de Constantine», à «L’Equipe» (il était spécialisé dans le sport), à «Nice-Matin» et au «Méridional». Il écrivit souvent dans «Aspects de la France». Son aide permit à l’URP de bénéficier de nombreux articles pour ses activités marseillaises et pour les rassemblements de Montmajour et des Baux.
Il est décédé en juillet 2006.
Son roman «L’an prochain à Philippeville» imaginait comment les Français, rappelés par des Algériens, recolonisaient le pays. ■
Gérard POL a posté le commentaire suivant…
Michel Franceschetti a raison de rappeler le souvenir de Robert Oberdorff.
J’ai beaucoup travaillé avec lui, notamment pour Montmajour et Les Baux. Nous discutions ensemble des comptes-rendus qu’il allait écrire avec talent dans Le Méridional.
Je me permets d’associer à sa mémoire son jeune frère Georges qui fut aussi un militant d’AF. Et Jean Toublanc dont il était, comme moi, l’ami. Merci à Michel Franceschetti de ces rappels de notre histoire. ■
Samedi dernier, nous avons repris dans JSF le film réalisé par Michel Franceschetti du tout premier rassemblement de Montmajour en juin 1969.
Nous reviendrons sur quelques épisodes significatifs de l’histoire des rassemblements royalistes de Montmajour (1969-1971) – Saint-Martin de Crau (1973) – et les Baux de Provence (1973-2005]. Les Princes (le prince Jean, accompagné de son frère, le princes Eudes) y sont en effet venus en juin 2002, il y a vingt ans cetyr année. ■
Mais c’est vrai, nos amis Pieds noirs ont été si importants dans l’histoire militante de notre « génération 68 » !
À grenoble, sous la férule de Jean-Pierre (et Geneviève) Hollender, il y avait la tribu Augier, Henri, le seul garçon et les filles, en premier lieu Claire et Marie-Hélène (devenue la femme de Gérard Carpentier). Mais aussi Bernadette Niek, Élisabeth Moulard, Catherine Montagné (devenue Gourin), Raymond Garcia, Henri Uzac, Philippe Trainar…
Et j’en oublie sans doute…
Sans avoir la réputation de mes compatriotes cités plus haut je suis fier d’appartenir à la communauté des pieds-noirs.
Mon grand père Félix Franck est né à Philippeville dans une famille d’Alsaciens qui avaient quitté la province en 1871. Maître Charpentier il fut compagnon sous le surnom de l’Afrique.
Je suis né à Alger et ma mère était née dans le territoire de Belfort. Ma grand mère paternelle était espagnole et ses parents étaient partis de Cadix pour l’Algérie.
Je pense être un petit résumé de mes compatriotes d’origines distinctes mais fiers d’être français…
Robert Oberdorff était fils d’une mère kabyle dont il avait conservé l’apparence physique. Il s’en est pas mal servi dans les chahuts de l’AF pour saboter les réunions en faveur du FLN…
Suite à la liste de Pierre Builly sur les « pieds noirs » de l’AF de Grenoble : Jean-Pierre BOURDAIS…. Perdu de vue depuis son dép rt à Oullins…