Par Jacques Léger.
L’un de nos amis marseillais qui a bien voulu nous confier en exclusivité le fruit de ses recherches sur l’épopée de la duchesse de Berry, mère du duc de Bordeaux, futur Henri V, plus connu sous son titre de courtoisie de Comte de Chambord. Une suite en 12 épisodes, du 25 avril au 7 mai – sauf dimanches.
Pour Marie-Caroline, volens nolens, la venue d’Henri met spectaculairement un terme au deuil.
Auréolée de la gloire de cette naissance et désormais autonome, elle se consacre à son rôle de mère iconique (36).
Tout en replongeant avec beaucoup de réussite dans la vie mondaine et officielle (37 et 38).
Elle effectue des voyages en province (Auvergne, Vendée), elle lance les bains de mer à Dieppe (39) où elle fait construire un théâtre. Elle en achète un autre à Paris, le Gymnase, aussitôt rebaptisé « théâtre de Madame ». Elle y patronne Scribe, qui écrivit 422 pièces.
Elle se passionne pour les beaux-arts (40 et 41)….
….pratiquant elle-même la peinture (42 et 43)…
… pour la reliure (44) et pour Walter Scott.
C’est à elle que l’on doit le charmant style « troubadour » qui fleurit durant quelques années.
Son charme (45 et 46) et son activisme lui valurent une grande popularité.
Il suffit de taper son nom sur Internet pour mesurer le nombre de gravures et de médailles à son effigie (47) qui ont été tirées durant la décennie 1820 – 1830.
Arriva l’année 1830, funeste entre toutes à la monarchie française (48 et 49). (À suivre, lundi) ■
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Quelle iconographie !