Par Jean de Maistre*.
L’appareil judiciaire a toujours été un outil politique au service du pouvoir.
L’indépendance de la justice est un mythe et je recommande la lecture du journal 1939-1945 de l’avocat Maurice Garçon pour s’en convaincre.
Aujourd’hui, l’appareil judiciaire est au service du politiquement correct et de ses délires idéologiques. Le prétendu délit d’homophobie est quelque chose que la loi, quand elle aura retrouvé la raison, devra abolir. Commettre une agression contre une personne au vu de ses préférences sexuelles est bien entendu condamnable, cela va de soi. Mais le délit d’homophobie ne vise pas seulement les actes mais aussi les opinions. Il est désormais interdit d’avoir une opinion négative à l’égard de l’homosexualité et nous sommes tenus de la célébrer. La loi et les médias visent désormais à promouvoir l’homosexualité et ce que Freud appelait sans état d’âme les perversions.
Depuis la funeste loi Pleven, la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin en France. La liberté d’opinion, c’est aussi la liberté de proférer des âneries, voire des choses moralement inacceptables, quitte ensuite à pouvoir les critiquer avec des arguments et non pas avec des poursuites judiciaires. Dès que l’on profère une opinion, elle risque de heurter certaines convictions et sensibilités et pour éviter cela, il n’y a plus qu’une solution, interdire la proclamation de toute opinion.
De fait, les lois liberticides visent à interdire de débattre de certains problèmes, l’islam, l’immigration, la promotion des perversions.
En France, il faut faire très attention à ce que l’on dit, la XVII° chambre correctionnelle veille.
À ce titre, je préfère le premier amendement de la constitution américaine qui stipule qu’il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ». La liberté d’expression est totale, ou elle n’est pas. ■
*Commentaire du 09.05.2022