Par José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional.
Article paru hier 16 mai dans le quotidien régional en ligne Le Méridional.
C’est l’histoire d’une symphonie inachevée. D’un rendez-vous manqué. La destinée funeste d’un aigle napoléonien abattu en plein vol par un sniper imprévisible : la guerre. Que retenir de la saga présidentielle d’Eric Zemmour, cet homme courageux, loyal, sincère dont l’éloquence parvenait à convaincre les éléments épars d’une droite en miettes. Qu’est devenu le petit juif berbère venu d’Algérie qui rêvait de restaurer la grandeur de la France ?
Petit flash-back. Septembre-octobre 2021. Les meetings de Zemmour et ses discours partout en France soulèvent des torrents d’enthousiasme. Voilà enfin un homme qui dit le réel sans fioritures. Pour lui, un terroriste islamiste n’est pas un gentil cinglé. C’est un assassin. Il fonce dans le tas. A Ajaccio, au Mont Saint-Michel, à Saulieu, à Villepinte, au Trocadéro. Marine Le Pen, ramant sur des flots contraires, continue sa campagne Tupperware. Elle profite en douce du bruit et de la fureur qui entoure le nouveau Zorro de la droite française. Elle se réfugie dans une sorte de ringardise avenante. Elle en serait presque devenue sympathique à une meute de journalistes de gauche, tous macronistes avérés, qui l’étrilleront quelques semaines plus tard, dès l’annonce des résultats du premier tour.
Le 23 février au soir, Eric Zemmour, harassé par son périple électoral, se couche fourbu mais heureux : un institut de sondage vient de le donner à 16,5 % derrière Macron mais devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Il exulte. L’ex-journaliste de renom rêve d’un débat d’entre-deux-tours avec Emmanuel Macron. Il est vrai que sa présence éventuelle au second tour laisserait présager un sacré mano a mano avec le président sortant. Il se voit déjà le pousser dans ses retranchements sur les thèmes majeurs de la survie de la France en tant que nation indépendante, l’identité, l’immigration invasive, l’islamisation galopante, la démographie, les atteintes à la liberté, les délires sociétaux de la gauche, le terrorisme. Pour le président en exercice, seule compte l’hégémonie de l’Europe et son omnipotence stratégique. Le reste, tout le reste, il n’en a cure.
Le rêve de Zemmour est de courte durée. Le 24 février à l’aube, il se frotte les yeux devant sa télé : les troupes russes envahissent l’Ukraine. C’est la guerre. Et cette guerre, au cœur de l’Europe, personne ne l’a vue venir. Tous les efforts de l’aigle berbère sont réduits à néant d’un seul coup. L’enchaînement est inéluctable.
Une partie des électeurs de « Reconquête » sont des légitimistes qui se rangent aussitôt derrière Emmanuel Macron parce que c’est le chef des armées. Une autre partie, non négligeable, environ 30 % des électeurs frontistes qui avaient été séduits par le discours résolument national de Zemmour, décident de regagner leur camp d’origine et de voter pour Marine Le Pen. La campagne électorale de France s’arrête net et cède la place à la campagne belliciste d’Ukraine. Telle est la conséquence inattendue de « l’effet drapeau ».
Le choix du vote utile devient un impératif général. Les frontistes ont bien senti souffler le vent fétide de l’extrême gauche mélenchoniste et ils ont décidé de prévenir la catastrophe que constituerait un duel de second tour Macron-Mélenchon. Dès lors, le fameux pic de votes zemmouristes à 16,5 % va fondre comme neige au soleil et se réduire au fil des jours comme peau de chagrin.
Zemmour n’est pas la seule victime du vote utile. Les électeurs des Républicains ont pour la plupart déserté leur camp et se sont portés d’emblée sur Macron, qu’ils auraient de toutes façons choisi au second tour. Les électeurs écologistes de Jadot et les socialo-dingos d’Hidalgo ont, eux aussi, étoffé le score de l’extrême gauche et permis aux islamo-gauchistes de dépasser les 20 % de votes exprimés, ce qui ne correspond en aucun cas à l’étiage personnel de Jean-Luc Mélenchon évalué à 10 ou 11 % des suffrages.
Bref, cette élection ressemble à un jeu de dupes. Les vraies angoisses qui taraudent 60 % des Français ont été poussées sous le tapis avec le calumet macronien de la paix. Mais cette bifurcation de la campagne au profit de la scène internationale ne doit pas occulter les erreurs de Zemmour. Son refus d’accueillir les réfugiés ukrainiens en France a un effet dévastateur sur sa popularité, y compris dans son propre camp. C’est la douche froide. Il a beau expliquer sa position par un souci de cohérence avec son hostilité à l’entrée en France de faux réfugiés, c’est à dire de vrais immigrés économiques africains, sa réticence ne passe pas. Qu’il puisse réserver un sort identique à des quêteurs d’avantages sociaux et à des familles qui fuient les théâtres d’opérations en Ukraine suscite une désapprobation générale dans une société imprégnée de sentimentalisme.
La seconde erreur majeure qu’il a commise est stratégique. Sans doute s’est-il laissé griser par les scores à deux chiffres que lui promettaient les machiavéliques sondeurs d’opinion. Et il en a totalement oublié sa promesse de septembre face aux journalistes qui l’interrogeaient avec gourmandise sur sa position à l’égard de Marine Le Pen : « Vous ne m’entendrez jamais dire un mot plus haut que l’autre sur Marine Le Pen, avait-il répondu. Elle fait partie du camp national et je respecte ses électeurs ».
Les journalistes espéraient un clash. Juste un mot de travers pour le pilonner tous les quarts d’heure sur France-Intox. Déception. Ils parviendront à attiser la division du camp national quelques mois plus tard. Car Zemmour, emballé par sa verve et son score présumé, n’a cessé ensuite d’éreinter sa concurrente comme s’il était sûr de lui damer le pion alors que c’est l’inverse qui s’est produit. Et son estocade, le soir du 24 avril à 21 heures, avec cette saillie malveillante (« Hélas, trois fois hélas, c’est la huitième fois que la défaite frappe le nom de Le Pen »), n’a guère été du goût des Lepénistes.
La dilection de la provocation de Zemmour a contrarié à cet instant l’intérêt politique de « Reconquête » puisqu’il a appelé quelques secondes plus tard à voter pour Marine Le Pen au second tour, « sans la moindre condition ». Le pari de Zemmour de convaincre à la fois les classes populaires et la bourgeoisie patriote issue du fillonisme est un échec. L’écrivain talentueux l’apprend à ses dépens : nul n’est prophète en son pays.
Au fond, la vraie question n’est pas de savoir si Zemmour s’est embronché dans les mailles du système en place qu’il croyait pouvoir dézinguer. Elle est plutôt de savoir s’il n’aurait pas eu intérêt à poursuivre son combat culturel « d’éveilleur de consciences » qui l’a porté aux nues sur CNews. A la rentrée, il publiera un livre fort instructif sur les coulisses de cette campagne présidentielle interrompue prématurément. Succès garanti. Mais sur le plan politique, il devra, semble-t-il, boire le calice jusqu’à la lie. Son parti, faute d’alliances, risque en effet de connaître un nouvel échec aux législatives compte tenu de l’obligation de réunir sur son nom au moins 12,5 % des électeurs inscrits au premier tour pour avoir le droit de se maintenir au second tour. Comme on peut prévoir une abstention d’environ 50 % des électeurs à ces législatives, les candidats devront récolter au minimum 25 % des suffrages et ils ne seront pas nombreux à pouvoir le faire dans le camp national…
Cette perspective de débâcle électorale – et pour le RN et pour Reconquête – aurait dû inciter Marine Le Pen à oublier les algarades de la campagne et à saisir la main tendue par Zemmour, soucieux de signer avec elle un pacte de non-agression synonyme d’une petite ribambelle potentielle d’élus pour le camp national. Eh bien non. Marine Le Pen préfère privilégier sa boutique, au risque de se faire incendier. Ceux qui croient qu’elle ignore délibérément ses convictions et se venge des frustrations accumulées durant la campagne électorale se trompent lourdement.
Le parti de Marine Le Pen est en effet très endetté et elle doit d’abord songer à rembourser un emprunt important à une banque russe. Elle pense d’abord à la survie de son parti. Pour la survie de la France, on verra plus tard. En outre, il ne faut pas minimiser, dans sa décision de repli partisan, l’importance du financement public des partis. Or, sachez-le, chaque voix recueillie par un parti, quel qu’il soit, au premier tour des législatives rapporte 1,64 euro au parti pendant cinq ans, à la seule condition qu’il respecte la parité et qu’il obtienne au moins 1% des suffrages dans 50 circonscriptions différentes.
C’est ainsi que depuis 2017 La République en Marche touche environ dix millions d’euros par an, le RN 5 millions, LFI 4 millions, le PS 2 millions, et… 67 186 euros pour le parti animalier. Le financement est également lié au nombre d’élus (députés et sénateurs) puisque chaque parlementaire va rapporter la somme de 37 500 euros à son parti durant cinq ans. LREM touche par exemple environ 11 millions d’euros grâce à ses 267 députés contre seulement 300 000 euros pour le RN avec son maigre bagage de huit députés.
On comprend mieux ainsi pourquoi les partis politiques préfèrent jouer la partie en solo afin de gagner un maximum d’argent public qui fera prospérer leur boutique…
Si les Français voulaient gommer les abus de ce scrutin majoritaire, ils plaideraient pour l’instauration d’un scrutin proportionnel intégral où le nombre de sièges à pourvoir est partagé en fonction du nombre de voix recueillies par chaque parti. C’est le principe même de l’équité politique.
Mais le président en exercice pourrait-il réellement gouverner avec une Assemblée nationale morcelée en trois parties égales et qui se chamaillerait à n’en plus finir sur chaque texte de loi ? Ce serait un blocage assuré des institutions et une suite de crises de régime identique à celles qui ont émaillé l’histoire de la quatrième république.
Il n’en reste pas moins vrai que le scandale majeur qui va résulter des élections législatives de juin, c’est qu’elles risquent d’accorder, de nouveau, tous les pouvoirs exécutifs et législatifs à un président et à sa bande de godillots dont les idées sont largement minoritaires dans le pays. Le second scandale, c’est que l’union du camp national qu’on pourrait baptiser « NUPPA » (Nouvelle Union Populaire et Patriote), histoire de contrer le NUPES de Mélenchon, permettrait à ses candidats d’être présents au second tour dans 387 circonscriptions et d’espérer remporter une centaine de sièges potentiels au lieu… d’une dizaine au total.
Marine Le Pen, sans vouloir la blâmer compte tenu de ses impératifs financiers, préfère tuer « Reconquête » en présentant partout des candidats RN contre ceux de Zemmour. C’est la tactique de la terre brûlée. Elle sera toujours présente sur la scène publique, mais mezza voce, conformément au pacte secret qu’elle a passé avec Macron.
A la décharge d’Eric Zemmour, il faut tout de même reconnaître qu’il n’a pas été seulement victime des bombardements intensifs de l’armée russe. Il a fait l’objet d’un bombardement médiatique incessant en France. A et égard, le scandale des médias contaminés par la gauche en France est devenu patent. Honnêtement, je n’ai jamais vu un candidat – hormis Jean-Marie Le Pen – se faire autant matraquer à longueur d’antennes. Une vraie entreprise de démolition systématique, orchestrée par l’Elysée. Zemmour a été insulté, diffamé (France Bleu l’a même taxé d’antisémitisme, ce qui est un comble pour un homme qui va à la synagogue tous les samedis), il a été diabolisé, satanisé, ostracisé, voué aux gémonies au point de devenir à Marseille et ailleurs la cible favorite des antifas et des gauchistes. Est-ce vraiment cela l’objectivité promise aux candidats ?
Est-il donc interdit en France de parler de la survie de la nation et de vouloir que la France reste la France ? Oui, c’est interdit. Tous les sujets touchant à l’immigration ou à l’islamisation sont-ils devenus tabous ? Oui, ils le sont devenus. Et les coupables sont criminalisés aussitôt par les gardes chiourmes de la pensée dominante et des diktats socialistes. Ces divers interdits à la liberté d’expression annoncent hélas, trois fois hélas, un avenir inquiétant. Un avenir qui laisse présager un affrontement entre l’extrême gauche de Mélenchon, celle de la France zadiste, créolisée et islamisée, et la France nationale de Zemmour et Le Pen, la France anti-racaille.
Zemmour ne se fait aucune illusion. Son grand mérite aura été de dire enfin le réel sans ambages sur le grand remplacement et le grand déclassement. Mais ce qui attend le monde politique à présent, c’est le grand dégagement. Au LR, Valérie Pécresse ira se réfugier dans son bastion de l’Ile-de-France tandis que les partisans d’Eric Ciotti reprendront la main autour de Retailleau et Wauquiez, Zemmour poursuivra son œuvre salutaire de briseur de tabous, Marine Le Pen, probablement réélue dans le Nord sera peu à peu poussée sur la touche par Jordan Bardella, Mélenchon et ses escouades gauchistes feront un maximum de tapage au palais Bourbon, en vain, et pendant ce temps-là, entre deux défilés de protestation de la CGT, Emmanuel Macron pourra continuer sous l’œil vigilant des Américains et de la Commission européenne à défaire la France maille après maille, tranquillement, jusqu’à ce que mort s’ensuive… ■
Lire aussi le dernier article de José d’Arrigo publié dans JSF
Histoire d’une chute annoncée…mais est-ce une chute?
Sans doute une bataille perdue..mais pas la guerre et le grain est semé il ne demande qu’à pousser , il germe plus ou moins silencieusement et n’en est que plus fort. Le lynchage était prévisible , Zemmour dérange parce qu’il dit la vérité et si ça ne prend pas ce n’est pas parce que les gens ne partagent pas c’est parce qu’ils ont peur .
L’article de José d’Arrigo me révèle que, en matière de journalisme, il n’existe qu’une seule honnêteté intellectuelle : être partisan. En effet, l’analyse qu’il nous propose est frappée au coin de tous les honnêtes bons sens imaginables et, à cet égard, il y a tout lieu d’en apprécier la tournure… Ce nonobstant, cela ne dit pas grand-chose. Surtout, la question se pose de savoir si cela peut mener quelque part.
Lorsque un homme politique ne fait pas de propositions, on a tendance à le juger comme peu conséquent avec la tâche qu’il est censé s’imposer ; à l’inverse, lorsque c’est un journaliste, on apprécie qu’il analyse…
À quoi sert la politique ? À quoi peut servir le journalisme ?
La politique est un fait et, par là, il n’y a pas lieu de la considérer au titre de l’utile ou non : elle est. Le journalisme est une trouble trouvaille de la «critique», un appendice poussé sur le rationalisme philosophique venu à maturité. C’est du «libre examen» individuel monté en graine socio-culturelle : fi des principes, on prend les mesures que l’individualité expose et on les superpose sur ce qui deviendra, dans la même foulée, le «sens de Histoire». Seulement voilà, pendant ce temps, la «politique» en est venue, elle aussi, à s’examiner librement ; ainsi, elle s’observe elle-même ; en somme, elle se «journalise» tandis que, symétriquement, le journalisme se politise. Du reste, on a vu nombre de journalistes virer à la politique… «Raisonnablement», la déontologie des uns et des autres devrait l’interdire, au titre du «conflit d’intérêts», comme on se plaît à se gargariser du concept aujourd’hui qu’il s’institutionnalise.
La mésaventure Zemmour fait la plus ou moins bonne démonstration de ce que je tâche de montrer. Il a été mortellement blessé par la locution «polémiste d’extrême-droite» dont il a été outrageusement abusé. Non que «polémiste» eût été proprement impropre – cela signifiait «journaliste» dans l’intention –, mais on lui en faisait grief, suggérant les «bonnes raisons» du fait tout en dissimulant ce qui primait : le journalisme est la principale division blindée de la politique partisane. Parce qu’il serait devenu un politique, on a commencé par lui interdire subitement le journalisme : symétriquement, il eut fallu interdire les journalistes partisans de politique, ce qui les aurait réduits à l’inepte puisque la politique est le sel même de leur existence… Le «conflit d’intérêt» est irréductible. Il faut des journalistes partisans, mais interdits d’activité politique. Cependant, ils devraient se trouver soumis à une permanente déclaration d’opinion, afin de forcer la sincérité, en quelque sorte. Il serait également raisonnable qu’ils eussent à déclarer leurs rétributions et patrimoine, afin de savoir à quoi rapporter leurs leçons de morale.
En tant que journaliste, Éric Zemmour a agi plus que convenablement durant toute sa carrière, sans que rien ne l’y ait obligé. Malheureusement, il est passé à la politique, si bien que son honnêteté a vrillé, si j’ose dire, et ce, parce qu’il ne pouvait pas en aller autrement, pour des raisons quasiment «ontologiques» : on ne peut pas impunément changer d’«être», d’ailleurs, on ne peut tout simplement pas le faire ; moralité, il ne le faut pas. Éric Zemmour l’aura-t-il appris ? Sans doute, oui. Pourtant, il ne lui est pas possible d’opérer la correction qui s’impose à lui ; le ferait-il, que ses «confrères» l’attendraient au tournant et le lapideraient, avec la bénédiction onctueuse des politiques.
Éric Zemmour a joué sa «carrière» ; m’est avis qu’il l’a vraisemblablement perdue. Je lui souhaite de pouvoir écrire encore et de s’y consacrer mieux qu’il ne pouvait le faire quand il journalisait encore. Je lui souhaite de ne pas être élu député – si possible avec des suffrages plus qu’honorables – et de pouvoir se dépêtrer aussi convenablement que possible des rets dans lesquels il s’est malencontreusement pris la réflexion.
Il n’y avait nulle utilité à ce qu’il aille dans l’arène pour mettre sur la table les réelles données civilisationnelles ; le fait est que, quoique il les eût prouvées manifestes, celles-ci ont été prestidigitalisées au moment crucial : quand elles devaient être exposées, pfuit ! passé muscade. Cela ne change pourtant rien aux réalités sociales, celles-ci demeurent mais, en dépit de toute réalité, elles filent à l’arrière-plan réflexif, parce que l’opinion publique est une stricte fabrication de la propagande…
La grande guerre à conduire se fera contre la propagande et, conséquemment, par des entreprises qui seront le contraire de la propagande et non des propagandes contraires (pour paraphraser la fondamentale distinction de Joseph de Maistre). Il s’agit donc d’un contre-journalisme à mettre en ordre de bataille et dont il va falloir savoir former les troupes. Ce n’est pas une mince affaire ! Cela demandera bien du temps et, surtout, bien des efforts de réflexion, car cela implique de remettre en question (de faire mourir en terre) TOUT ce qui a été enseigné (semé), jusques et y compris dans nos propres rangs car, ne nous leurrons pas, nous avons tous été soumis à la propagande et y avons cédé une partie de nous-même, sauf pour qui a pu échapper à l’Éducation nationale et à ce qui s’ensuit invariablement…
Pour filer la métaphore à la suite de Cincinnatus, rappelons-nous saint Jean (XII, 24) : «Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte du fruit en abondance.»
Guy MOLLET avait bien raison: la Droite française, la plus bête du monde
Par ambition, ou pour « ramasser quelques sous » , le RN de Marine LE PEN refuse toute alliance avec Eric ZEMMOUR
Il aurait été tellement agréable de voir une entente entre les 3 mouvements Nationalistes, avec la non présence d’un candidat face à un député sortant membre du trio, et ensuite au 2ème tour: retrait en faveur du mieux placé, mais c’est surement trop simple pour être accepté