Par Jacques MYARD.
(Membre Honoraire du Parlement, Maire de Maisons-Laffitte Président du Cercle Nation et République Président de l’Académie du Gaullisme)
Jacques Myard a voulu donner ici sa position sur le choix à faire entre le vote pro-macron ou pro-Mélenchon à quoi se résumeront les choses dans de nombreux cas ce dimanche. Sur son refus de choisir, nous partageons son avis. Quant à l’espoir qu’il nourrit et qu’il expose dans les médias d’une reconstruction d’un RPR de vraie droite, nous le lui laissons en toute cordialité car Jacques Myard est un homme de courage, un patriote, mais nous rejetons carrément l’idée d’accorder la moindre confiance aux hommes et aux partis qui ont des décennies durant gouverné le pays et l’ont amené à la situation actuelle. Cette illusion droitière, si continument démentie, nous ne la partageons pas.
Tribune. Dans de très nombreuses circonscriptions les électeurs ont le choix de voter soit pour un candidat macroniste, soit pour un candidat Nupes. Pour ma part, j’estime qu’il est hors de question d’apporter mon soutien à l’un ou à l’autre, je les renvoie dos à dos dans l’urne.
C’est avec stupéfaction que je constate que certaines personnalité LR déclarent vouloir voter pour un ou une candidate macroniste pour faire barrage à un ou une Nupes .
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer tels de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
La seule solution est de refuser ce choix binaire mortifère et de préparer la reconstruction, en refondant les LR en un RPR qui retrouve un projet national fort et crédible, avec un chef qui cheffe, pour conduire le combat politique !
À ce titre, l’exemple de NUPES qui a réussi à rassembler toute la gauche – alors même que les sensibilité de ses composantes sont antagonistes, hétéroclites, voire incompatibles – devrait inspirer les droites républicaines de tous bords pour remporter les élections.
À défaut les droites républicaines tomberont rapidement dans les poubelles de l’Histoire ! ■
Tribune diffusée dans la presse le 14 courant.