Par Front Populaire, La Rédaction.
Article intéressant et significatif de l’idéologie géopolitique dangereuse du gouvernement français – ici face à la question ukrainienne – publié par Front Populaire le 19 juin.
ARTICLE. À l’heure où les parlementaires alertent constamment sur les faiblesses structurelles de l’armée française, l’envoi en Ukraine de près d’un quart du stock de canons Caesar de l’Armée de Terre peut poser question. Sébastien Lecornu, ministre de la Défense, a demandé au patron de Nexter, groupe français qui produit les canons Caesar, d’augmenter les cadences de production.
« Le président Zelensky m’a demandé 18 Caesar : nous en avons livré 12, les 6 derniers arriveront (bientôt, ndlr) ». Les propos d’Emmanuel Macron lors de son déplacement à Kiev le 16 juin peuvent légitimement alerter sur la capacité de la France à rester souveraine en matière de défense à l’heure où les parlementaires ne cessent de mettre en garde contre les faiblesses structurelles des armées. Côté ukrainien, la satisfaction est totale. Interrogé par l’AFP, un commandant ukrainien affirmait que les Caesar étaient très utiles, les opposant « aux vieux systèmes ukrainiens non-mobiles ». Et d’ajouter : « Nous gagnons beaucoup de temps, de sorte que l’ennemi ne peut pas nous attaquer ni riposter rapidement. »
Le canon Caesar, une pièce d’artillerie très demandée à l’étranger
Entré en service à la fin des années 2000, le Caesar est un canon de 155 mm monté sur un camion, capable de tirer six coups par minute à une distance de 42 kilomètres. Sa mobilité et sa vitesse d’exécution lui permettent d’éviter les tirs de contre-batterie adverses. Le canon Caesar a séduit de très nombreux pays ; Nexter, groupe industriel d’armement français en charge de la production du Caesar, a ainsi conclu ces dernières années des contrats avec le Maroc, le Danemark, l’Indonésie ou encore l’Arabie saoudite. Le 13 juin, la Lituanie a signé une lettre d’intention afin d’acquérir 18 pièces d’artillerie Caesar.
Les canons Caesar sont fabriqués dans la dernière canonnerie du pays, à Bourges (Cher). Interrogé par L’Express, le directeur des ventes de Nexter Alexandre Dupuy précise les conditions de fabrication de cette pièce d’artillerie : « Nous en produisons environ 10 par an. Il faut 500 pièces différentes pour faire ce canon et 18 à 24 mois de travail. Son prix est estimé à 5 millions d’euros l’unité ». En revanche, l’attelage sur le véhicule Arquus (ex-Renault Trucks Defense) se fait dans une autre usine de Nexter, située à Roanne (Loire).
Près du quart du stock envoyé en Ukraine
La France a commandé à Nexter, en février dernier, avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, 33 exemplaires supplémentaires de nouvelle génération dont la livraison est prévue pour 2024 ou 2025. Cette commande apparait d’autant plus indispensable que les 18 canons Caesar envoyés en Ukraine ne seront certainement pas rapatriés. Du côté du ministère de la Défense, on indique que l’envoi de 18 canons Caesar en Ukraine répond « à une nécessité immédiate de survie des Ukrainiens face aux Russes ». « Les 18 Caesar vont faire la différence face aux forces russes. C’est une question vitale immédiate pour l’Ukraine », précise-t-on au ministère.
Mais on peut s’interroger sur l’opportunité de cet envoi, d’autant que ces 18 canons proviennent des réserves de l’armée de Terre. Aujourd’hui, l’armée ne compte plus que 58 exemplaires, autrement dit près du quart du stock a été envoyé en Ukraine. Cependant, Alexandre Dupuy se voulait rassurant auprès de l’AFP : « S’il fallait passer à 300 canons par an (dans l’usine située à Bourges, entre 150 et 200 canons de toutes sortes sont fabriqués chaque année, ndlr) , cela ne poserait pas de difficulté particulière. » Mais selon lui, les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques et en matières premières peuvent allonger les délais.
Le jour même de la visite du chef de l’État à Kiev, le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a demandé au patron de Nexter d’augmenter sa production afin de répondre plus rapidement aux besoins de l’armée française. Il eût été bon d’y penser plus tôt. ■
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Et les munitions ? Quel est le pourcentage livré à l’Ukraine ?
En plus de la question des munitions, la France leur envoie probablement aussi des instructeurs militaires parce que le mode d’emploi ne suffit pas et que cette formation doit être extremement rapide. Ensuite qu’est ce qui prouve que les soldats ukrainiens une fois partis avec le canon Caesar bombardent des positions russes et pas leur propre population? Parce que l’on sait avec les réseaux d’informations réels que des obus de 155 ont été retrouvés dans des quartiers civils. On se doute que ces canons à 5 millions d’euros l’unité soit la modique somme de 90 millions sans compter les munitions ne seront jamais récupérés, ils seront soient détruits ou prit par les russes. Macron a donc obéit et agit au nom du N.O.M avec la bénédiction de tous les députés de l’assemblée nationale!!!!!!
Et puis qui paye ces canons, qui paye les folles dépenses engagées pour soutenir l’Ukraine ?
La République est toujours aussi généreuse ! Comme le Front populaire le fut avec nos avions avec les Rouges espagnols. Avions qui nous ont manqué en 40.
Je connais très bien un officier artilleur qui affirme que le stock était insuffisant ; maintenant grâce au va-t-en-guerre de l’Elysée nous sommes dans une phase critique !
D’autre part ce canon est un bijou technique que ne possèdent pas les américains. Maintenant grâce à Micron et aux ukrainiens ils connaissent la technologie de ce canon hors du commun. Quant aux Russes maintenant ils savent ; ils viennent d’en capturer qu’ils vont décortiquer pour savoir ce que ces armes ont dans le ventre !
A l’incompétence macron associe la trahison !