Cet article marqué d’une haine dégoûtante est paru hier dans Le HuffPost. Ce n’est pas à son honneur. José Gonzalez avait exprimé à l’Assemblée son sentiment avec délicatesse et dignité. Et, sur ce plan, l’on n’a pas de mal à comprendre la peine toute simple de notre compatriote. Ce dernier mot se réfère à la patrie, la petite et la grande qui nous est commune. Les cosmopolites de tous bords qui expriment ici leur haine peuvent-ils encore seulement le comprendre ? Nous publions cet article tel quel. Il mérite un mépris certain. Nous dédions aux uns et aux autres cette phrase dite par de Gaulle à Alain Peyrefitte dans les journées difficiles de mai 1968 : « Si ça continue, je ferai appel aux partisans de l’Algérie Française. Ils m’ont combattu, mais eux, au moins, c’était par patriotisme ». Eux, au moins, c’était par patriotisme : voilà de quoi remettre les idées en place – et les sentiments, chez les sectaires et les aboyeurs.
Le doyen d’âge de l’Assemblée nationale a ouvert la première séance en évoquant dans son discours l’Algérie française.
Par
POLITIQUE – Pour le Rassemblement National, la présence de José Gonzalez au Perchoir de l’Assemblée nationale pour ouvrir la XVIe législature ce mardi 28 juin est un moment d’émotion. Pour d’autres, députés de gauche, l’image est avant tout source d’“angoisse”, voire “de honte” après la référence de l’élu d’extrême droite à l’Algérie française, comme vous pourrez le voir en vidéo en tête d’article.
En vertu du règlement de l’Assemblée nationale, c’est le doyen d’âge, José Gonzalez qui a ouvert la première séance de cette nouvelle mandature. À 79 ans, ce député du Rassemblement national élu dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône a évoqué avec une émotion visible l’Algérie française.
“Quelle déchéance !”
“J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis”, a-t-il déclaré, dans une allocution, plusieurs fois interrompue par les applaudissements. Au grand dam d’élus écologistes, dont la numéro 2 d’EELV Sandra Regol. “Je suis abasourdie. Quelle déchéance”, écrit la députée de la 1ère circonscription du Bas-Rhin. “On peut respecter l’institution sans applaudir la fin de l’intervention d’un représentant de l’extrême droite, héritière de tous les combats contre la République et ses valeurs”, tacle pour sa part Benjamin Lucas, député Nupes des Yvelines. “Angoisse”, abonde Marie Pochon, députée écologiste de la Drôme.
Sabrina Sabaihi, députée EELV des Hauts-de-Seine s’alarme contre une “telle banalisation”. Elle décrit le député Gonzales comme un “nostalgique des assassins de l’OAS”. “Une insulte à notre histoire et à nos parents”, écrit encore la nouvelle élue qui ajoute, en lettres capitales: “jour de HONTE”.
Thomas Portes, député insoumis a également regretté ces applaudissements nourris. “Horreur et dégoût”, a-t-il posté sur Twitter après la référence à l’Algérie française. “Première rentrée parlementaire et on est vite dans l’ambiance (…) J’ai déjà la nausée”, déplore Aurélie Trouvé, députée insoumise.
”Ça fait quoi de faire sauter les digues avec l’extrême-droite? Ça fait qu’on applaudit un député RN qui fait un discours nostalgique sur l’Algérie française”, ajoute la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel.
José Gonzalez est né le 28 avril 1943 à Oran, nord-ouest de l’Algérie. Dans un portrait réalisé par l’Agence France Presse, il évoquait déjà son arrivée en France dans le sillage des accords d’Evian ayant mis fin à la guerre d’Algérie. “J’ai été drossé sur les côtes provençales par les vents de l’histoire”, explique-t-il.
“Horreur et dégoût”
Délégué du Front National de Jean-Marie Le Pen, puis du RN de Marine Le Pen dans la circonscription depuis près de quarante ans, il a surtout exercé le mandat de conseiller municipal à Allauch près de Marseille, dans l’opposition à chaque fois, dans les années 1990 d’abord par deux fois, puis depuis 2014.
Son discours a été salué par le président par intérim du RN Jordan Bardella. ”Émouvant et rassembleur”, juge le numéro 2 du parti. “José Gonzalez nous a tous rendus fiers”, ajoute-t-il.*
Ce n’est pas la première fois qu’une législature est ouverte par un élu d’extrême droite. En 1986, Edouard Frédéric-Dupont, député de Paris, avait endossé ce rôle, en remplacement de Marcel Dassault, véritable doyen d’âge mais trop affaibli pour siéger. Les deux ont eu droit à un hommage de José Gonzalez ce mardi.
La gauche actuelle, ou l’anti-France. Cette gauche préfère courtiser l’islam voire l’islamisme comme le fait le Lider Maximo Mélenchon.
Laissons Victor Hugo donner à ces minables la leçon qu’ils méritent. Le 7 octobre 1868, le poète embarque à Ostende pour Douvres.
« Un passager de haute taille, au visage noble et à la barbe grisonnant un peu, s’approche de moi et me dit :
– Je vous reconnais, vous êtes Victor Hugo et je m’appelle Joinville. »
Une conversation courtoise s’engage entre les deux proscrits que Victor Hugo conclut par : « Quel dommage que vous soyez prince ! ».
Au moment de se séparer, il ajouta :
« – Il y a des abîmes entre nous. Nous sommes séparés et nous resterons séparés ; mais je vous serre la main avec bonheur.
Et nous nous sommes pressés les mains avec effusion. »
(Choses vues, Quarto, p. 998).
Les députés EELV, véritables ennemis de la France, déconstructeurs de notre identité, soutiens de toutes le minorités, Woke compris, idiots utiles des Etats Unis et du milliardaire Soros, dont le Huffpost est le média.
La haine sordide de petites idéologues contre un homme qui a été balloté par l’histoire et le dit de manière émouvante, nous donne un avant goût du manque total de respect d’empathie de ceux qui mirent dans leur propre discours, totalement, inapte à poser un regard humain sur un Français, de sensibilité différente. Au moins nous savons ce qui nous attend de ce sectarisme. Prenons acte avant de pouvoir renouer le fil de notre histoire
On peut tout de même reprocher à M. Gonzalez d’avoir dit qu’il n’y avait pas de crimes commis par l’armée française en Algérie ; tout du moins, on peut ne pas être d’accord avec lui.
Ceci étant dit, l’indignation des autres députés est ridicule. Et comme par hasard, ceux qui évoquent l’OAS pour la stigmatiser omettent de parler du FLN (dont les crimes sont sans commune mesure avec ceux des fanatiques de l’Algérie française).