Vendredi 1er juillet – Un événement qui n’a pas échappé à la presse : L’Incorrect, Valeurs Actuelles, mais aussi Le Point et d’autres l’ont relaté en détail. Notamment Le Point plus distant, plus complet, plus critique, parfois plus ironique que les deux premiers, donc, en un certain sens, plus intéressant et plus instructif.
C’est un succès parisien de notre Mouvement et sans-doute importe-t-il surtout que l’événement soit connu de tous les amis de l’Action Française, et de l’au-delà de l’Action Française, jeunes et anciens, des diverses régions de France.
Son importance vraie ne vient sans-doute pas d’une soirée en elle-même réussie, mais de ce que peut représenter pour l’histoire et l’évolution des idées politiques de notre pays, la rencontre entre Michel Houellebecq et l’Action Française. Boutang avait expliqué, il y a quarante-cinq ans qu’avant d’imaginer un quelconque aboutissement de notre projet politique, il s’agissait d’abord de rebâtir une idée acceptable du Pouvoir, de restaurer l’idée de sa dignité, de le rendre à nouveau respectable, de donner aux esprits français le goût et l’envie de son « retour », au sens de Vico…. C’est cela, d’abord, que Boutang appelait « Reprendre le Pouvoir ».
Le Point a noté la réponse de Houellebecq à cette question que lui pose « l’animateur de la soirée » : « Pourquoi accepter l’invitation de l’Action française ? – Par curiosité pour le royalisme ».
La « curiosité pour le royalisme » de Michel Houellebecq n’est pas sans importance, on s’en doute, et pas non plus sans fondement ni signification profondes. Réveiller celle des Français, dans l’ordre chronologique, l’ordre des urgences, c’est d’abord cela « reprendre le Pouvoir ». Et c’est là parmi d’autres espérons-le, le rôle non exclusif, mais premier, de L’Action Française.
Bien-sûr, nous reviendrons sue ce sujet, textes à l’appui.
Publié le 4 juillet 2022 – Actualisé le 18 septembre 2023
On peut regretter, malgré tout, le médiocre niveau des questions posées pâr la salle à quelques exceptions près : ce genre de choses doit être préparé en amont, de façon à ne laisser la parole qu’à ceux qui ont des questions intelligentes, susceptibles de développement…
Le seul fait d’utiliser le mot « intelligent » est le signe qu’on en manque…
@Le seul fait de s’intituler Godefroy….