Factuellement, globalement, Valéry a raison. On peut réfléchir à ce qu’il y a d’incomplet ou de non-dit dans sa formule élégante. Comme toujours chez Valéry qui sur le plan de l’élégance fut un maître. Sans commentaire autre que ceux, éventuels, des lecteurs de JSF.
Bien-sûr, en lisant ces lignes, on est forcé de penser à la guerre en Ukraine. Comme toujours, stupidement, l’on croyait le temps des guerres passé. Ce 18 juillet est le jour anniversaire du déclenchement de la guerre d’Espagne, El Alzamiento National, selon l’expression espagnole. Guerre fratricide, où beaucoup d’Espagnols sont morts. Comme celle qui se déroule en Ukraine où Russes et Ukrainiens sont des peuples enchevêtrés depuis des siècles. On croyait impossible un tel retour, une guerre européenne d’ailleurs ourdie et attisée de l’extérieur du Continent. La voici en cours, féroce comme toutes les guerres. Ceux qui ont cru, annoncé, prêché un monde nouveau débarrassé des guerres et des conflits devraient s’astreindre à la modestie. Ou y être contraints parce que disqualifiés par la sagesse et le bon sens des gens d’expérience. S’il en subsiste.