« Peut-être que les aboiements de l’Otan aux portes de la Russie, ont poussé le chef du Kremlin à réagir et à faire la guerre à l’Ukraine »
Pape François (Entretien donné au Corriere della Sera)
L’analyse de Thierry Mariani porte surtout sur les conséquences économiques pour l’Europe et la France des sanctions décidées et mises en place contre la Russie. Conséquences aggravées par les inévitables contre-sanctions russes subséquentes. En arrière-plan, s’impose une appréciation géostratégique de la situation, qui doit se faire prioritairement selon le critère de l’intérêt national français, de l’équilibre européen déterminé par la géographie et par l’Histoire, et de la Paix du Continent.
Quelle appréciation géostratégique selon ces critères-là ? Et, à grands traits, quelle ligne politique ? En tout cas, la nôtre puisque la guerre t la paix en Europe ne peuvent manquer de toucher aux intérêts vitaux de la France ?.
Les intérêts de la France et du Continent européen ne se confondent évidemment pas avec ceux de la Russie et moins encore avec ceux de l’Ukraine, si l’on compare l’importance relative de chacun de ces deux États, d’ailleurs si étroitement imbriqués l’un à l’autre qu’il n’existe sans-doute aucun exemple européen qui s’en rapproche.
La Russie, bien davantage que l’Ukraine, nous paraît indispensable à l’équilibre européen, et à l’indépendance de l’Europe dans le monde, si cette dernière entend être, autant que possible, souveraine. Á condition d’une fermeté sans faille à l’égard des ambitions russes, comme à l’égard des autres, d’ailleurs, qui ne sont pas moins virulentes, venues de tous les continents, notamment américain et asiatique, la Russie doit être un élément essentiel de toute politique étrangère française digne de ce nom. Même au temps des Soviets, la France n’a jamais manqué de maintenir et mettre à profit ses relations avec le Kremlin.
Au-delà du plan politique – le plan civilisationnel – notre proximité toujours relative mais forte avec la Russie – de goût, d’esprit, de spiritualité – est évidente. Dans les domaines des Arts, des Lettres, de la Spiritualité, la Russie chrétienne, musicienne, la Russie des grands romanciers et des poètes, de la danse, du chant, religieux ou profane, celle des servitude et grandeur militaires, cette Russie-là, aristocratique ou populaire, relève – avec ses spécificités – de la grande tradition européenne, dont, sans-doute plus et mieux que les Européens de l’Ouest, elle demeure imprégnée. Quant à l’Ukraine, on a curieusement vanté, en « Occident », le patriotisme de son peuple, son attachement à sa terre et aux maisons, aux liens familiaux, et à une culture qui lui est propre, en un mot – honni chez nous – à son identité, cette Ukraine-là, fût-ce sur un mode autochtone un peu différent, est plus proche du modèle russe traditionnel que du nôtre universaliste et décadent. C’est l’une des raisons pourquoi la recherche de la paix nous paraît si justifiée. La France qui s’y est essayée, mais sans effet parce qu’étroitement soumise à la politique de l’Union Européenne, elle-même alignée sur les pratiques bellicistes des États-Unis, ne devrait pas manquer de la reprendre pour son propre compte.
La recherche de la paix doit sans-doute se faire prioritairement entre Européens. Et par la reconnaissance des grands équilibres du Continent tels que la géographie et l’Histoire les ont établis, notamment s’agissant des zones d’influence des uns et des autres, c’est à dire des grands États. La Russie doit être contenue dans la sienne mais elle ne peut lui être contestée sans dommages. C’est pourquoi, la France et l’Allemagne se sont opposées longtemps aux « aboiements de l’OTAN aux portes de la Russie » selon la juste expression du pape François. Puis elles ont cédé aux pressions américaines, et ont ignoré les risques que la stratégie américaine d’encerclement de la Russie – politique, économique et militaire, y compris nucléaire – faisait courir à la paix en Europe et à l’équilibre du monde. La France doit se désolidariser de cette stratégie militaro-politique déployée de longue main et financée en centaines de milliards de dollars.
Elle devrait ensuite travailler à l’instauration d’un nouvel équilibre entre tous les États européens, Russie comprise, dans la reconnaissance des souverainetés nationales et le respect de leur diversité.
Thierry Mariani donne les faits historiques contrairement aux autres qui ne font qu’aboyer sans aucune explications. Quant au journaliste bobo est un petit propagandiste de la pensée unique.
Ou est la vérité historique.
Les français , s’il en reste, sont intoxiqués par la propagande outre atlantique, qui ne cherche qu’à dominer l’Europe et la France, depuis qu’un certain général les a mis à la porte. Le brave péquin de France et de Navarre ne connait, ni l’histoire de son pays , ni la géographie de l’Europe. A t-il connaissance de la politique et du fonctionnement de cette association dite Européenne. Non et il subit sans comprendre la dictature des fonctionnaires zélés, mais inconnus.
M. Mariani et bien d’autres de son parti sont plus royalistes qu’ils ne veulent l’admettre. Ils veulent une France libre , fière et indépendante ouverte au monde, en opposition à la république actuelle qui est la platitude et la soumission aux autres, refoulant tout l’honneur de nos anciens qui nous ont permis d’être.