Ce sont les réseaux sociaux du Mouvement qui ont communiqué sur cette caravane. Et c’est un jeune militant qui l’explique. Il suffit d’écouter : ça a une brièveté, une sobriété de bon aloi.
On a surtout envie de dire : Bravo, les jeunes ! Allez, les jeunes ! Ce que vous faites, vos anciens l’on fait aussi !
Disons-le simplement : on est heureux d’entendre ce jeune royaliste – à l’image, sans-doute de ses camarades – parler avec clarté, élégance, force et conviction, des idées qui leur (nous) sont chères et de l’engagement qu’elles leur inspirent. On les salue comme on le fait entre camelots du roi.
Le retour de la monarchie est souhaitable en France, vu la déchéance morale, politique, mais aussi économique de la république.
Ce n’est plus aux royalistes de prouver la monarchie. La charge de la preuve incombe maintenant au régime en place. À lui de prouver qu’il peut durer longtemps dans l’état où il est et où il a mis le Pays. Il ne tient plus que par inertie. À la merci de la première grande crisse.
Sur un autre site, j’ai rappelé des souvenirs militants d’un même esprit que cette superbe initiative itinérante des jeunes gens d’aujourd’hui.
je n’hésite pas à me citer : « Après le Camp 1968 de Saint Martin de Crau, nous sommes partis à l’invitation d’Hubert Kemlin dans une belle propriété que sa famille possédait en Camargue.
Avec Hubert il y avait là Bernard Lugan, ma pomme, nos petites amies militantes nantaises Antoinette Lethu (aujourd’hui Moretti) et Marie-Maud Dézaunay, Yves De Bouville et sa sœur Anne et… Pierre Pujo.
Avec le numéro spécial d' »Aspects de la France » consacré aux événements de Mai, nous avons sillonné les routes et les patelins, Arles et les Saintes-Maries notamment…
Et nous avons très bien vendu… »
Quand ce jeune royaliste d’AF termine son petit discours, j’ai noté qu’il dit simplement : « A très bientôt et Vive le Roi » de façon naturelle, sans jactance aucune, comme si ça allait de soi… Et si ça finissait par aller de soi, par être un vœu naturel, pour une frange importante de la jeunesse française qui n’a rien d’autre à respecter et à aimer, par ailleurs ? Même les vieux, désabusés de la vie, finiraient par s’y rallier à cause de ce qu’ls gardent toujours au fond d’eux-mêmes de leur jeunesse inchangée. Et tout repart ! La nature a horreur du vide !