Reconnaissons que nous avons hésité à proposer aux lecteurs de JSF ce long entretien de 1h22′. Combien l’écouteraient-ils ? Le voici pourtant dans toute sa richesse foisonnante, avec ses contradictions, avec celles de ses positions que nous n’accepterons pas, mais avec cette liberté revendiquée de ton et de pensée qui ont créé le succès français de Mathieu Bock-Côté.
Dans l’atonie générale de ce mois d’août sans observateurs, sans la plupart de ses journalistes habituels, sans grande expression politique signifiante – malgré l’état du monde -, le propos tous-sujets du torrent Bock-Côté est salutaire. Il nous renseigne aussi largement sur les réalités canadiennes et québécoises qui nous sont peu connues. Sur son attachement aux vieux « peuples historiques », à leurs « identités existentielles ».
Sa pensée – si elle revendique sa liberté rebelle – n’en est pas moins dans son fond une pensée de l’enracinement et de la Tradition.
Merci Rémi Hugues de sa transmission.