Les sujets relevés dans cette vidéo (de seulement 1’52), sont connus de tous. Mais que le Chef de l’Etat puisse être ainsi mis en accusation publique sur la Chaîne Parlementaire démontre à quel point la fonction présidentielle a perdu de son prestige et combien son autorité s’est érodée. Elle a commencé à être entamée par le retour au système des partis, lui-même ramené peu à peu aux ambitions des clans, des financiers et de leurs poulains. Avec le recul du temps, on s’apercevra peut-être et de plus en plus que la forme pleine et entière du Pouvoir instaurée par la Constitution de la Ve République n’a guère survécu au général de Gaulle qu’avec le seul septennat, d’ailleurs interrompu, de Georges Pompidou, décédé après quatre ans d’exercice de son mandat présidentiel en avril 1974. Restent, c’est vrai, les mécanismes institutionnels type Ve République qui confèrent encore au Chef de l’Etat, des pouvoirs théoriquement très étendus. Et qui lui permettent de se maintenir, voire, dans une certaine mesure, de gouverner. En réalité ou en apparence. Car on sait que la soumission volontaire du Politique au Pouvoir des juges et des technocrates, nationaux, européens, ou internationaux, ont considérablement amoindri la fonction présidentielle. Plus encore, nous venons de le dire : le Politique en général. Mais, par surcroît, l’absence de consensus et même la défiance populaire à son endroit ajoutent à cet amoindrissement un facteur radicalement aggravant : le Chef de l’Etat n’a plus rien de l’Homme de la Nation. Il n’apparaît pas davantage « en charge de l’essentiel ». Ses zélateurs – dont le cher Eric Zemmour – devront se faire une raison : la Ve République a été probablement ce qui pouvait se faire de mieux dans l’ordre des républiques d’où les illusions dont elle a été entourée, mais la tentative de restauration républicaine de l’Etat qu’elle fut, se solde par un échec. Echec dont on voit mal par qui et comment elle pourrait être relevée.
Tant quà faire (pardon pour la familiarité) vous pourriez nous donner quelques détails sur l’auteur de cette virulente et bienvenue tirade.
Saluons donc ce craquement dans le conformisme médiatique, Cette hirondelle fera-t-elle le printemps ?
Dans votre analyse de l’amoindrissement de la fonction présidentielle, il ne faut pas oublier l’affaiblissement de l’esprit public qui a facilité cette lente dérive. Cet affaiblissement de l’esprit public, sa perte de vigueur, sa dépolitisation, sa mise sous anxiolytiques et euphorisants est pour une bonne part l’œuvre dudit système médiatique. Nous le voyons tous les jours à propos de l’Ukraine au sujet de laquelle les pires incohérences de notre politique font l’objet de broderies journalistiques déroutantes qui paralysent le jugement du Français Moyen..
Cette journaliste qui met un tout petit peu les pieds dans le plat, sait très bien à qui sert le psychopathe pervers narcissique qui joue le rôle de président.
Dans l’exercice de ses fonctions, Macron est coupable de forfaiture. Même une 6ème République ne pourrait pas sauver la France, car ce système est gangréné profondément. La monarchie offre une stabilité aux institutions d’un Etat. Le bouleversement économique en cours risque bien d’achever cette 5ème maudite République.
Exact.