Certes, tout sera fait pour minimiser le différend qui oppose l’Allemagne à ses partenaires européens, notamment les plus virulents contre la Russie, les Baltes, les Polonais, par exemple. Mais les échanges verbaux ou écrits entre les uns et les autres attestent de l’importance que prend ce désaccord. Récemment, Zelensky a fait savoir au président de la République Fédérale d’Allemagne qui devait se rendre en Ukraine qu’l n’y serait pas le bienvenu. Visite annulée…. Les propos du chancelier Schollz ne sont pas de nature à améliorer les relations diplomatiques des deux États.
Restent, surtout, les réalités : l’économie allemande souffre plus qu’une autre des sanctions contre la Russie et du manque de gaz… Elle n’est pas prête au fond d’elle-même et de son peuple, à sacrifier sa prospérité pour les intérêts de qui que ce soit d’autre, y compris pour les guerres de l’oncle Sam…
Jusqu’à quel point se creusera le fossé du différend intra-européen ou même atlantique ? Que fera la France ? Sur qui finira-t-elle par s’aligner, puisque, in fine, elle ne fait guère que ça ? Affaire dont nous suivrons les développements avec attention.
Peut être réalise t’ on , Outre Rhin , ce qu’il en coûte de se laisser entraîner par le « cher ami » (dans tous les sens du mot) .
Les allemands ont toujours oeuvrés pour leur interrêts avec un regard atlantiste et jamais pour l’europe et ce depuis la creation de l’euro qu’ils ont imposés à toute l’europe.
Que dire du comportement de Trump dans cette crise de l’Ukraine. Le coup d’Etat de 2014 à Kiev est l’oeuvre du sinistre Obama. Depuis 2016 Trump était à la Maison Blanche et la guerre avec la région du Donbass avait déjà deux ans. L’Amérique fournissait des armes et des conseillers au régime de Kiev. La France, l’Allemagne et la Polognes étaient signataires des accords de Minsk, pour garantir l’autonomie du Donbass. L’Occident est pleinement responsable du conflit actuel dans cette région de l’Europe. Aujourd’hui avec l’usurpateur à l’Elysée, la France est en cessation de diplomatie. La crise économique en cours, vu les sanctions de Bruxelles envers Moscou, élargira le fossé des nations.