PAR RÉMI HUGUES.
Cette version, dont la rédaction a été chapeautée par l’ancien directeur du Mossad Danny Yatom, pointe du doigt la police de la République française, et – si on la tient pour vraie – peut être interprétée de deux manières : soit le tamponnage entre les deux voitures dans le tunnel est volontaire (assassinat), soit il est involontaire (accident).
Mais surtout, au sujet du Mossad, ce que personne ne semble savoir c’est qu’Henri Paul subissait depuis des semaines une sévère pression psychologique de la part des services secrets israéliens. Il en était devenu fragile, et se réfugiait dans les paradis artificiels pour y faire face. Ses facultés physiques et mentales étaient sérieusement endommagées : en plus du mélange calamiteux de médicaments et d’alcool, altérant sa capacité à conduire en toute sûreté, le chauffeur du couple manqua clairement de discernement sur un autre point. En effet, la Mercedes noire était une épave, un véritable danger roulant.
Officiellement Israël s’intéressait à Henri Paul pour tout connaître des négociations de ventes d’armes qui avaient régulièrement lieu au Ritz, car elles pouvaient concerner ses voisins, et donc sa propre sécurité. Rappelons qu’al-Fayed est d’origine égyptienne.
De même que la Couronne britannique, en outre, l’État sioniste ne s’enthousiasmait certainement pas de l’union entre le fils de ce dernier et Lady Diana. Elle signifiait l’amitié et le rapprochement entre l’Ouest et le monde arabo-musulman ; cela ne pouvait que nuire à ses intérêts vitaux.
Un agent du Mossad, Jeffrey Epstein, avait d’ailleurs tenté de conquérir la princesse. Sans doute était-ce sur ordre, car selon ses goûts elle était trop âgée. Lui aimait les mineures.
« Une idylle qui aurait vu le jour grâce à l’ancien homme d’affaires accusé de trafic sexuel et retrouvé mort dans sa cellule le 10 août dernier. Plus étonnant encore, le milliardaire et la princesse de Galles auraient eu une aventure, comme le confirme le journaliste canadien Ian Halperin auprès de France Dimanche. C’est en enquêtant sur Jeffrey Epstein que le reporter aurait découvert qu’il avait entretenu une relation avec Lady Diana. Le riche financier américain aurait ‟littéralement harcelé” l’ex-épouse du prince Charles, ‟lui envoyant des fleurs, un livre d’art et un bijou d’une très grande valeur”, raconte Ian Halperin. Et sa technique de drague aurait fini par payer. Séduite, la mère des princes William et Harry n’aurait pas hésité à retrouver son prétendant à New York, où elle aurait passé ‟l’un des week-ends les plus amusants de sa vie”.
Mais leur histoire n’aurait finalement pas duré plus de deux jours. Peu après, Lady Diana est tombée sous le charme de Dodi Al-Fayed », a écrit Rime El Himani[1].
Une idylle entre l’ex-épouse du prince Charles et le financier new yorkais Epstein aurait effectivement favorisé Israël, qui aurait eu un pion au sein même d’une famille qui peut légitimement revendiquer – au même niveau que les Rothschild – le titre de famille la plus puissante du monde.
Entre les paparazzi qui traquaient le couple, les divers services secrets rodant aux alentours à pied ou en voiture, et un chauffeur totalement harassé, le risque de crash était élevé. Et il advint.
Si – et seulement si – des forces ayant eu des intentions clairement homicides furent à l’œuvre, on ne peut que constater la supériorité de telles manœuvres par rapport à cet effroyable attentat récemment commis contre la fille de l’intellectuel russe Alexandre Douguine, dont il ne fait aucun doute que c’est un attentat perpétré par les services secrets ukrainiens, avec peut-être l’aide de la CIA, du MI6 ou de la DGSE.
Suivant les préceptes de Leo Strauss dans La persécution et l’art d’écrire, c’est de cette manière qu’on peut comprendre le choix de Gordon Thomas de mettre en exergue de son livre sur le Mossad le décès de la princesse Diana. Alors qu’on s’attendrait plus à un événement proche-oriental. Comme s’il voulait adresser un message implicite à son lecteur.
« La littérature exotérique présuppose qu’il existe des vérités fondamentales qu’aucun homme honnête ne saurait exprimer en public parce qu’elles feraient du mal à beaucoup, lesquels, parce qu’ils ont été blessés, auront naturellement tendance à faire du mal en retour à celui qui exprime ces vérités désagréables »[2], écrit Leo Strauss.
Tâche ardue s’il en est – c’est évident – que celle de différencier l’exotérique et l’ésotérique d’un texte. ■ (FIN)
[1]https://www.voici.fr/news-people/actu-people/lady-diana-sa-relation-secrete-avec-jeffrey-epstein-revelee-au-grand-jour-665074
[2]Leo Strauss, La persécution et l’art d’écrire, Paris/Tel Aviv, Éditions de l’éclat, 2003, p. 41.
À lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même (Cliquer sur l’image)
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source
Vraiment navré que JSF ait cru devoir accueillir sur trois journées de telles billevesées… On voit mal en quoi la liaison de la cuisse légère Diana avec un Juif ou un Arabe aurait pu influer sur la politique des premiers ministres britanniques. Le Prince Charles n’avait aucune influence… et n’en a toujours aucune.
Mais le monde a été créé en sept jours calendaires et le Soleil tourne autour de la Terre (qui est plate, d’ailleurs).