Par Radu Portocala.
Court billet attristé et inquiet paru le 22 septembre sur la page Facebook de son auteur. Comment est-il possible que la France en soit arrivée à ce point d’insignifiance ? Autrefois, à l’Action Française on répétait : « deux cents ans de démocratie, ça se paie ». Deux siècles de démocratie idéologique, révolutionnaire, originellement déconstructiviste, sorte de fièvre mortifère jamais éteinte, toujours à l’œuvre. Furia francese, si l’on veut, qui prend aujourd’hui le visage d’Emmanuel Macron. En attente de jours plus fastes. Car tout revient.
Je ne sais plus quel journal titrait l’autre jour : « Macron attendu à l’ONU ».
La salle presque vide devant laquelle Je-suis-le-chef a fait son exercice oratoire en langue de bois montre que presque personne ne l’attendait.
Macron n’intéresse presque personne, sa présence sur la scène internationale est négligeable. Qu’il soit ou qu’il ne soit pas là, qu’il parle ou qu’il ne parle pas, qu’il s’agite stérilement ou qu’il ne fasse rien – cela n’a aucune conséquence.
Cela, en fin de compte, n’a pas grande importance. Ce qui est grave, c’est que son insignifiance, aussi vocale soit-elle, fait de la France un pays insignifiant, l’entraîne vers les tristes abîmes de la médiocrité.
Comment a-t-il été possible que la France finisse par s’exprimer à travers une telle voix dérisoire ? ■
La tronche et la voix de ce psychopathe, sociopathe m’insupporte. Il ne represente que son propre mirroir: le néant.
Macron ne fait pas salle comble, et encore pour ceux présents, c’est le désintérêt, il n’y a que de voir les trois hommes au premier rang pas à l’écoute du Néron Français.