Par David Gattegno.
Les décisions ne sont prises qu’en termes d’« amortissements comptables » : il faut donc « amortir » les coûts astronomiques des cabinets d’études et autres bureaucraties ayant triangulé des décennies durant la convergence des différentes sources d’énergie…
Ce sont des stupides, tout simplement, et, en tant que tels, ils s’obstinent dans leur stupidité et leur idéologie… Comme on dit populairement : « indécrottables »… La seule question étant de savoir combien de temps encore ils vont bien pouvoir faire durer ces choses-là… La catastrophe pointe son nez à l’orée d’un futur pour ainsi dire immédiat ; avec cette précision que, à l’échelle des « grands temps », les décennies représentent une chiquenaude d’écoulement, si bien que nous ne pouvons pas rapporter à rien qui nous soit mesurable la durée restante. Cependant, la passion pour l’abomination esthétique, pour la grossièreté des sens, manifeste par ces « parcs éoliens » exactement comme par les scénographies d’opéras, les panneaux publicitaires, les blue-jeans, les costumes-cravates uniformisés, les mégatonnes de plastique, les moralines ricanantes et tout le reste des adiposités décérébrées à l’étal des marchés internationaux, tout cela manifeste à coup sûr qu’il va bien devoir se produire l’anéantissement de quelque chose… Il reste à l’atome de sujétion royale, intérieure à chacun, de trouver comment nous mettre au service de la dentelle dans laquelle je déclare que nous sommes commis de faire, faire dans la dentelle – réellement intellectuelle et, par conséquent, fulminante – ayant charge de verser les déflagrations de synthèse et leur barda larmoyant dans le Cocyte de l’Illusion.
On pourra me trouver passablement « rêveur », cependant, il y a lieu de regarder en face l’ensemble hallucinant de l’apothéose moderne et, comme cela se réfléchit si souvent désormais, il y a dix ans, nul n’aurait pu imaginer cela ; par exemple les confinements, la vaccination obligatoire, l’unilatéralisme occidental, ses «évolutions» bellico-idéologiques…
D’une certaine façon, le science-fictionnesque panorama offert par ces formidables imbécillités à tous vents devrait permettre que les quelques débris de «sens commun» (au sens où l’entendait Chesterton) anesthésiés dans «les cités de la nuit écarlate» (titre d’un roman de l’effroyablement prophétique William Burroughs) secouent leur torpeur et file le coton d’un renouveau. ■
** Repris des commentaires. Avec remerciements.