PAR MATHIEU BOCK-CÔTÉ.
Cet article est paru dans Le Figaro de ce 24 septembre. Nous n’y ajouterons pas grand chose. Sauf que nous ne nous mêlerons pas du sort des femmes iraniennes. La modification des mœurs françaises et européennes, l’altération de notre culture, pas seulement ni peut-être principalement, d’ailleurs, du fait de l’Islam, et le phénomène de grand-remplacement démographique que nous subissons, majoritairement islamique, celui-là, tels sont, avant tout, les sujets qui doivent, selon nous, occuper nos esprits et nos actes.
CHRONIQUE – Loin de représenter une forme de pudeur morale évoquant celle de nos grands-mères, ce marqueur explicite de conquête politico-culturelle symbolise l’exhibitionnisme identitaire et l’exhibitionnisme de la vertu.
Les événements qui remuent actuellement l’Iran font le tour de la planète. Leur portée est claire: des milliers de femmes s’y insurgent en réclamant le droit de vivre sans voile et délivrées du contrôle oppressif de la police des mœurs, agressive et tatillonne, qui circule dans les villes du pays. Elles se rassemblent autour d’une femme récemment décédée après avoir été passée à tabac par cette police, Mahsa Amini, devenue en Iran une véritable martyre de la liberté, morte pour avoir « mal porté » son voile. Mais le néoféminisme français peine à se solidariser avec les femmes iraniennes et poursuit sa campagne à temps plein contre un patriarcat occidental fantasmé. Plus encore, il fait volontiers du voile un symbole de liberté, du moins en Occident, car, à travers lui, les femmes issues de l’immigration témoigneraient de leur résistance à la souveraineté masculine et au néocolonialisme identitaire.
Le malaise des néoféministes est électoral et idéologique. Électoral, dans la mesure où la gauche radicale, à laquelle il appartient politiquement, mise sur la communauté musulmane, qui s’est exprimée en faveur de Jean-Luc Mélenchon à la hauteur de 69 % lors de la dernière élection présidentielle, et qui fait du voile son principal étendard identitaire et politique. Idéologique, dans la mesure où la gauche radicale s’est convertie au multiculturalisme, et veut elle-même voir dans le voile l’étendard privilégié de la diversité – à tout le moins, en Occident. Mais la violence de la répression est telle en Iran qu’elle doit se positionner publiquement. Que faire face à un régime qui, depuis plus de quarante ans, a fait du voile le symbole de son emprise sur le corps des femmes, qu’il fallait mater, pour les ramener dans le giron de la culture islamique? Que faire face à un régime qui pousse la répression jusqu’à la violence meurtrière ?
Le néoféminisme a cru trouver sa réponse avec l’argument de la double condamnation: il serait tout aussi condamnable d’imposer le voile en Iran que de l’interdire en France, en oubliant qu’il n’est interdit en France que dans certains secteurs d’activité, sans violence, et sans s’accompagner d’un totalitarisme des mœurs. L’argument, médiocre en lui-même, a mordu depuis longtemps dans une jeunesse endoctrinée, convaincue que le port du voile était une pure question de choix individuel. Une femme porte le voile, une autre est tatouée jusqu’au front, une autre se prend pour un homme, une autre se veut athée: pourquoi tous ces gens ne pourraient-ils pas vivre ensemble ?
Mais, surtout, cet argument « progressiste » instrumentalise la dénonciation de l’imposition du voile islamique dans les pays musulmans pour condamner par effet de retour la laïcité française. Son imposition comme son interdiction seraient moralement équivalentes. Plus encore, il vient normaliser le voile en France. Ce discours s’inscrit dans une logique qui est objectivement celle de la collaboration.
On pourrait corriger de manière assez scolaire cet argumentaire, négligeant la différence de civilisation entre les pays forgés dans la matrice chrétienne et ceux forgés par l’islam. Les premiers ont élaboré, au fil de l’histoire, la figure de la personne et, plus récemment, de l’individu – sans se confondre, elles appartiennent au même univers anthropologique. Les seconds font de la soumission ostentatoire à une morale communautaire religieusement prescrite un principe fondamental de l’ordre social.
Mais mieux vaut répondre à cet argument politiquement: l’islam, qui s’est installé et s’installe en Occident au fil de nombreuses vagues migratoires, fait du voile un marqueur explicite de conquête politico-culturelle et d’occupation du territoire. Il permet à la fois de marquer l’appartenance des femmes au communautarisme musulman et de les transformer en panneaux réclames d’une idéologie conquérante, qui n’entend pas se plier aux mœurs de la France, mais plier la France à ses mœurs. Loin de représenter une forme de pudeur morale évoquant celle de nos grands-mères, il symbolise l’exhibitionnisme identitaire et l’exhibitionnisme de la vertu.
Voyons les choses à la hauteur de l’histoire. Cette querelle est peut-être révélatrice, finalement, d’une forme de névrose idéologique à gauche. Après avoir poussé la déconstruction de la civilisation occidentale jusqu’à se laisser hypnotiser par une forme de nihilisme culminant dans la négation de l’identité sexuelle, une partie de la gauche s’apprête, sans même s’en rendre compte, à se donner au grand autre qu’est l’islam, pour l’embrasser et pour s’y fondre. Devant le vide, elle réclame le trop-plein extérieur, la puissance venue de loin pour redonner vie à sa fluidité identitaire qui rend l’âme flasque. Ainsi, une partie de la gauche espère enfin expier les péchés coloniaux et néocoloniaux qu’elle prête à notre civilisation, dans un acte de soumission qu’elle assimilera jusqu’à l’humiliation à un acte de libération. ■
Mathieu Bock-Côté
Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l’auteur d’Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois(éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politique, aux éditions du Cerf [2016] – le Le Nouveau Régime(Boréal, 2017) – Et La Révolution racialiste et autres virus idéologiques, Presses de la Cité, avril 2021, 240 p., 20 €.
Pardonnez-moi, mais les réserves que vous faites dans le « chapeau » de l’article – réserves qui sont à mon avis de pur bon sens et que j’approuve totalement – ne sont pas anodines mais essentielles. Elles font toute la différence entre une pensée conservatrice-libérale et une pensée nationaliste et contre-révolutionnaire.
Je suis pour l’interdiction du voile dans l’espace public. Si les musulmanes veulent le porter, qu’elles retournent dans leur pays d’origine, ou aillent en Afghanistan. On me dira que c’est discriminatoire. Et bien oui, et je pense qu’il faudra un jour prendre des mesures discriminatoires à l’égard de l’islam si nous ne voulons pas connaître un jour la situation imaginée par Michel Houellebecq dans Soumission. Lisez « les vrais ennemis de l’occident » d’Alexandre Del Valle, qui cite les innombrables déclarations musulmanes selon lesquelles l’islam est parti à l’assaut de nos sociétés. Prendre des mesures discriminatoires ne sera qu’une attitude de défense de notre civilisation contre l’islam et ses alliés gauchistes.
Plutôt que de nous tenir à l’emploi de la locution «grand remplacement», je suggère que nous nous rangions à celle synonyme mise au point par le Maqueron et que nous disions désormais «transition démographique»… De cette façon la seule réplique encourue pourrait être que l’on détournerait la formule du Maqueron de son sens ; à quoi il serait aisé de rétorquer en interrogeant sur le sens exact de celle-ci et que, jusqu’à plus ample informé par le contradicteur, nous nous en tenons à la seule signification immédiate, d’ailleurs, précisément illustrée par la décision de coller de la «diversité» importée à la place des ruraux déportés.
Désormais, la question des femmes voilées est tranchée (si j’ose dire…) : il n’y aura pas moyen d’employer le phénomène pour donner à comprendre ce dont il est question… Sauf à ce qu’il pût y avoir un «vêtement» à imposer symbolisant notre culture, notre civilisation, notre idiosyncrasie intellectuelle (pour employer un terme moderne sociologique)… Que l’on se demande un peu lequel il pourrait êtret… Voilà plus de cinquante an, Fritjhof Schuon avait observé le XVIIIe siècle en indiquant que «les maîtres y étaient vêtus comme des laquais» – l’expression est lumineusement parlante. De nos jours, les «élites» sont déguisées en employés d’bureau, d’où leur désignation de «bureaucrates» ; aucun sens «politique» qui tienne dans un pareil récipient. Le sable des mouvantes «valeurs de la république» ne saurait supporter quelque fondement que ce soit, elles constituent la sape même sur laquelle ils s’échinent à faire tenir leurs raisonnements.
À la vacuité intellectuelle succède immanquablement celle politique, moyennant quoi – la nature ayant horreur du vide – un «islâm» de substitution est appelé à régner sur les décombres aseptisés, au milieu desquels la sinistre pantalonnade des bureaucrates ébrouant les taux d’escompte des monnaies de singe.
Si l’«islâm politique» est un danger, cela tient à l’absence de chrétienté politique, bien plus qu’à l’esprit conquérant des musulmans. Si la Chrétienté tenait encore debout, l’Islâm serait toujours respectueux. Sans Chrétienté, la civilisation occidentale est une baudruche, plus ou moins dégonflée (au deux sens du terme), plus ou moins vénéneuse, mais dévertébrée
Un bon article, même si Bock-Coté n’en tire pas les conséquences que l’on attendrait. Si l’islam pose un problème, c’est à cause de son incompatibilité avec notre civilisation, mais c’est surtout parce qu’un régime a fait venir des milliers de personnes pratiquant cette religion sur notre sol. Il s’agirait donc de ne pas se tromper de combat. Notre ennemi, ce n’est pas l’islam en tant que tel, c’est l’idéologie de ceux qui ont permis son implantation massive en France. Faute de s’en rendre compte, on finit par combattre l’islam en utilisant les mêmes armes que nos authentiques ennemis : l’universalisme républicain, le jacobinisme, la « laïcité à la française », les valeurs de la république, etc.
David: L’Islam est conquérant et gagne du terrain devant le vide des esprits, puisque la chrétienté est partagée en deux en France et même quatre en Europe;. Ces églises qui ne sont pas encore réunis et parfois sont opposés, trop de chefs. Prise entre deux pensées les Français ont inventé le culte de la laïcité, religion d’état qui se soumet de plus en plus à l’Islam, puisqu’elle n’a aucune valeur spirituelle propre. Les Anglais qui ont bâtit une quatrième pour eux uniquement seront mangés plus tard.
Les Français trouvent en cette laïcité les restes de fraternité de la civilisation chrétienne antérieure, parfois plus antérieure encore, pour simplifier disons Celtiques, ce qui leur cache le danger de mort qui s’approche. La laïcité née de la suppression de la vie gratuitement, brutalement, du roi, de la reine , du fils et de tous les autres innocents, n’est elle pas la base de cette religion d’Etat en France! Et comme l’esprit révolutionnaire est toujours en route, nous allons chercher chez les autres les ingrédients qui permettent de continuer la révolution intellectuelle. Adieu le progrès social, vive l’écologie politique.
Alors nous oublions la force d’esprit de notre grande civilisation historique antérieure à 1793. Faire renaitre l’esprit de nos ancêtres sauverait la France. Mais le peuple Français craint la soumission Chrétienne plus encore que celle des Islamistes., car il n’en connait pas la puissance intellectuelle de cette dernière. A l’heure actuelle , nous sommes écrasés intellectuellement et le voile ou la robe de bure n’en sont que les signes apparents, parce que les Français renient leur histoire et leurs ancêtres.
Sur ce thème, un devinette : quel est l’auteur des propos suivants ? (hors web SVP)
« Il est visible qu’on ne peut rien comprendre au génie de l’Orient moderne, si l’on ne remarque cette suppression du temps, cette simultanéité foudroyante de l’idée et du fait, cette identité de la religion et de la politique, cet éclair qui illumine à la fois le ciel et la terre, l’Église et l’État. Les voyageurs s’étonnent d l’indifférence apathique des Orientaux sur ce qui nous touche ; j’ai pu moi-même observer , dans de graves circonstances, combien ils sont à peine effleurés par le bruit de nos affaires. Mais admettez que l’Orient a rassemblé dans un moment ce que nous avons répandu à travers les siècles, qu’il a vécu en un jour la vie de mille années, qu’il a eu tout ensemble, à la même époque, son Messie et son Contrat social, la prédication de ses apôtres et sa révolution de 89 […]
Des hommes qui ont été frappés instantanément de cette double révélation dans le temporel et le spirituel […] ont le droit d’affecter peu de curiosité pour nos agitations ordinaires. Voyant dans leur passé un moment unique sur la terre, ils dédaignent tout le reste.
On ne s’aperçoit pas qu’ils remarquent très bien que dans notre Occident l’Église dit une chose et l’État une autre ; ne pensez pas trouver ailleurs la cause principale de notre impuissance à nous les associer. Cette division les frappe comme une infériorité de notre part ; elle est, pour notre monde chrétien, le défaut de la cuirasse. Les Mahométans ont atteint avant nous l’unité religieuse et sociale ; nous leur offrons d’en déchoir pour entrer avec nous dans la contradiction. Comment accepteraient-ils l’échange , cela est impossible.
[…]
Les Orientaux savent comme nous que nous avons des doctrines, des théories, des idées, un Évangile. Ce qu’ils demandent, c’est la raison pourquoi nous ne faisons rien de si belles théories. Tant qu’on se contentera de leur montrer un livre, ils ne tourneront même pas la tête de notre côté ; ils commenceront seulement à s’émouvoir, s’ils apprennent un jour, que cet idéal, ce livre est réalisé dans la vie, la constitution d’un peuple, et que le Coran de l’Occident est appliqué comme celui de l’Orient. [… Pour] réconcilier le mahométisme avec la grande association de l’humanité chrétienne, il faut un fait, le miracle d’un peuple, d’une société, qui montre enfin l’accord de l’idéal religieux et du droit social, de l’Église et de l’État, dans un esprit supérieur à celui du Coran. «
Désolé, mais je de bout en bout je partage l’analyse admirable de Mathieu Bock -Côté, d’une part sur la volonté conquérante de l’Islam pour imposer le voile dans la société française, comme marqueur finalement totalement impudique celui d’une volonté de possession du corps. Imagine-t-on le Christ avec une Samaritaine voilée ? – d’autre part sur la névrose récurrente de la gauche prête à embrasser tout ce qui peut nous détruire de l’intérieur.
Je le suis aussi sans réserve quand il manifeste sa solidarité avec des femmes Iraniennes qui ne veulent pas se faire voler leur âme par un régime odieux. Il ne s’agit pas d’imposer nos mœurs à d’autres régimes par un libéralisme sans âme, mais de rappeler que toute femme de par le monde donne la vie, lui supprimer son visage hors de chez elle, c’est la mutiler en profondeur car la femme donne la vie pour l’éternité. Imagine – t –on la Pietà de Michel Ange voilée ?
Je me permets de vous faire observer qu’en Iran, les femmes doivent seulement avoir la tête couverte, comme d’ailleurs au Liban et en Egypte. On ne leur demande nullement de se couvrir le visage comme en Arabie. Alors, « se faire voler leur âme », c’est quelque peu exagéré. Il ne faut pas se laisser avoir par les médias mainstream.
En France on détruit Michel Ange et on soigne aujourd’hui à Paris, une vieille femme qui en son jeune temps a placé une bombe qui a tué à Alger quantité d’enfants de France qui ne demandaient qu’à vivre : Voilà ou mène le voile.
En Algérie d’avant 1962, seules les femmes âgées portaient en ville le voile blanc, haïk, couvrant le corps entier et la voilette couvrant le bas du visage. En 1958 les scènes de fraternisation et le pouvoir militaire font que publiquement de nombreuses femmes vont bruler leur haïk; des journalistes de gauche, déjà écrivirent qu’il s’agissait de prostituées rameutés par l’armée, mais de fait entre 1958 et 1962 le nombre de voiles était minime. Hélas nous avons laissé ce pays à une bande de voleurs et d’assassins, toujours au pouvoir, qui s’empressa d’instrumentaliser l’islam à son profit et rétablit la voile, même sous la forme du hijab inconnu en Algérie auparavant. Le FIS et la guerre civile cristallisèrent cette tendance et aujourd’hui le voile règne à Alger; dans le bled les tribus kabyles ou arabes ne l’avaient jamais porté. N’oublions pas que De Gaulle a empêché ainsi le peuple algérien de s’émanciper, comme aujourd’hui nous empêchons les jeunes filles de religion musulmane de le faire; même les événements d’Iran n’ouvrent pas les yeux des pseudo féministes et des islamo-gauchistes à la pêche électorale. Le pays se divise car nous n’avons pas , comme au Royaume-Uni( et on l’oublie au Commonwealth) un roi pour unir et représenter l’ensemble.
Claude je suis d’accord, la France est dirigée depuis plus de quarante ans par des ….. et les intellectuels dit de droite sont trop confus.
La lecture est pourtant très simple.
A cette époque de ma jeunesse, le pays était leader mondial en électricité nucléaire, envié par tous, En quarante ans de trahison sur tous les sujets.il est passé à celui de cloporte incapable d’assurer un minimum de sécurité à ses habitants.
Nous avions à l’époque un outils décisif pour maintenir et faire prospérer notre industrie, le nucléaire. Or, nous sommes devenus la risée du monde, perdant sur tous les sujets.
Un révolutionnaire ne s’arrête jamais de révolutionner. Nos révolutionnaires s’alimentent de ce qu’ils imaginent de l’Islam. Par le voile nos dirigeants favorisent le changement de pensée et nous sommes déjà soumis. Question? Est ce une haute trahison ou simplement une incapacité intellectuelle à conduire le pays. Dans les deux cas , il serait préférable de revenir au royaume de France. A quoi bon nourrir ces incapables, qui nous détruisent.
@Antiquus, en Iran le visage des femmes est séverement encadré par le voile, même s’il n’est pas caché et la répression pose bien un problème pour leur liberté qui ne peut nous laisser indifférent..
Non, Henri, je ne puis vous suivre. Car chaque culture a sa conception de la liberté. Et je dirais même, chaque époque. Lorsque j’étais petit enfant, j’entendais ma grand-tante (née en 1870) m’expliquer qu’une femme soucieuse de sa dignité ne pouvait sortir « en cheveux », car c’était une injure à sa famille et une grossièreté pour les autres. Donc, oui, je suis indifférent aux velléités d’émancipation des femmes iraniennes, dont tout de même, j’ai pu voir qu’elles n’étaient pas si asservies que cela.
Comme Antiquus, je suis assez indifférent sur la liberté dees afghanes et iraniennes, qui n’ont qu’à se débarrasser de l’Islam si elles veulent. De la même façon que les Jivaros se percent le nez et se mettent des plumes dans le fondement, ça les regarde.
Je suis simplement que moi et les miens soyons Français. La chance imméritée et merveilleuse !
Antiquus, Votre très chère grand-mère était un peu janséniste, cette méfiance du corps, instrument aussi de piété et de prière. C’était son droit mais sur ce point les cheveux des femmes -Marie -Madelaine baignant les pieds du Christ avec ses larmes et ses cheveux- les moeurs comme les coiffes ont varié au cours des âges . Et puis en 1900 votre grand-mère ne demandait pas à la police d’uniformiser r les moeurs pour les cheveux féminins. Bref,,la mode était une liberté qui pouvait être compatible avec la pudeur, enfin espérons! ..Ici en Afghanistan, en Iran c’est une véritable tyrannnie qui s’exerce sur les femmes et nul besoin d’être féministe à la manière agressive d’aujourd’hui pour s’en indigner, Antigone n’a pas de patrie et sans la moindre lubricité je suis solidaire des combats de ces femmes. La femme sous toute latitude donne la vie, laissons la montrer son visage et arranger ses cheveux à sa guise, elle n’est jamais notre propriété et je récidive, son âme ne nous appartient pas.