Par Aristide Renou.
A-t-on assez remarqué que Sandrine Rousseau, la passionaria de l’écoféminisme, dont les jours et les nuits se consument à traquer le virilisme et le patriarcat, se conduisait comme une caricature de bonne femme ?
Si l’on prend les défauts que la misogynie attribue traditionnellement aux femmes, je crois bien qu’il n’y en aura pas un dont on trouvera que Sandrine Rousseau est exempte.
L’irrationalité élevée aux rangs de beaux-arts, le sentimentalisme dégoulinant, l’insinuation, la calomnie, la médisance comme arme de destruction de ses concurrents, la jalousie, l’indignation à fleur de peau toujours prête à se changer en pleurnicherie si l’adversaire se montre un peu coriace ; on l’a même vu écraser quelques larmes en direct à la télévision… bref, tout y est. Sandrine Rousseau est une parfaite « passive-agressive », pour utiliser une catégorie psychologique à la mode.
En cela, elle n’a rien d’exceptionnel. Nos modernes féministes, de manière générale, ont toujours usé d’armes éminemment féminines pour venir à bout de l’horrible sexisme, et notamment l’insinuation et la guerre psychologique.
Leur traque obsessionnelle des « violences sexistes et sexuelles », qui ne diminuera pas d’un iota les véritables agressions mais qui vise à pénaliser les rapports traditionnels (on n’ose pas dire : naturels) de séduction, dans lesquels l’homme prend l’initiative et manifeste son désir (avec plus ou moins de tact et de délicatesse, bien sûr), n’est, par exemple, rien d’autre qu’une utilisation dans l’espace public d’une arme féminine parmi les éprouvées : le « Non, pas ce soir ! »
Depuis la nuit des temps, les femmes un peu avisées ont compris que les hommes avaient un rapport différent d’elles au désir et à la sexualité – un rapport, disons, plus impérieux et moins réfléchi – et aussi qu’elles étaient bien souvent plus fines qu’eux pour décrypter les sentiments et les pensées d’autrui, et que cela pouvait rendre les mâles manipulables. Depuis la nuit des temps, les femmes ont essayé de compenser leur faiblesse physique relative par cette forme de supériorité psychologique et sexuelle que leur avait donné la nature.
Le hic de toutes ces tactiques féminines mises en œuvre par nos féministes, c’est que leur efficacité dépend de l’existence de quelque chose que le féminisme s’acharne à détruire : une certaine déférence des hommes envers les femmes. Car, par exemple, il n’est possible à une femme de culpabiliser un homme d’éprouver du désir pour elle et lui interdire de le manifester que pour autant qu’il accepte l’idée que, en matière de sexualité, c’est aux hommes de déférer aux femmes, que les femmes sont, en quelque sorte, les gardiennes des mœurs sexuelles.
Mais cette idée repose elle-même sur l’idée que les hommes et les femmes sont naturellement différents, qu’ils ont un rapport différent à la sexualité et au désir, ainsi qu’à tout ce qui s’ensuit, les enfants, la famille, etc. Elle repose aussi, lorsqu’on la creuse un peu, sur l’idée que les femmes sont « le sexe faible » et qu’il convient à un homme digne de ce nom de ne pas abuser de sa force avec une femme.
Bref, au fond du pouvoir moral que les femmes peuvent exercer sur les hommes on trouve… l’affreux « patriarcat » judéo-chrétien. O, horribile dictu ! A mort le patriarcat judéo-chrétien ! A mort la galanterie sexiste, forcément sexiste ! Liquidons tout cela ! Déconstruisons ! Ecrabouillons ! Pulvérisons ! Dispersons façon puzzle !
Mais, lorsque le capital moral longuement accumulé par les femmes occidentales au cours des siècles où existait ledit « patriarcat » aura été complètement dilapidé par nos féministes, il ne restera au fond du tonneau essentiellement que deux sortes de mâles.
D’une part la l@p.ette, qui porte des chaussettes Mickey, est abonné à Libé et se déplace en trottinette (avec un casque), une espèce d’être translucide à la consistance gélatineuse, que les féministes présentent comme le modèle de la masculinité mais qu’elles ne peuvent s’empêcher de mépriser et qui leur laisse les ovaires désespérément froids – car oui, les femmes aussi ont des besoins érotiques qui leur sont donnés par leur nature de femme et qui s’imposent à elles, volens nolens. Et d’autre part, Nabil ou Adama, qui se cognent du féminisme et de l’avis des femmes comme de leur premier turban et qui d’ailleurs n’hésitent pas à cogner pour rappeler aux femmes quelle est leur place : à la maison, derrière un niquab.
Et lorsque Nabil et Adama auront fait de la l@p.ette aux chaussettes Mickey le seul usage raisonnable qu’il y a à en faire, à savoir eunuque dans leur harem, et qu’ils auront mis toute la population féminine sous niquab, on pourra reparler de « l’invisibilisation » des femmes et des « violences sexistes et sexuelles ». Le débat sera sûrement intéressant, même si je doute que Sandrine Rousseau et ses consœurs en écoféminisme soient autorisées à y participer. ■
Cette talentueuse chronique est précédemment parue sur la riche page Facebook de l’auteur (21 septembre).
Cette femme ! En est elle une ? Est une caricature d’une époque révolue , genre tricoteuse de 1793 ! A ce la s’ajoute une dose importante d’imbécillité. Le meilleur service à lui rendre et à nous aussi, est de l’ignorer totalement. N’en parlons plus. Sous l’Ancien Régime, elle eut été fouettée !
Eh bien non ! Non ! Et non ! Aristide Renou désigne par le terme de misogynie quelque chose de vague qui aurait pertinemment sérié les «défauts féminins» ; allons bon. Il ne manque plus que les «qualités masculines», au nombre desquelles, sans doute, il faudra compter une «virilité» susceptible de faire se pâmer les greluches… La tare majeure des Sandrine Rousseau est, justement, de ne plus être féminine mais «up to date», c’est-à-dire singesse de la mèquitude, non singesse au sens où des femmes se feraient hommasses – un des beaux mots venus sur les lèvres des gastons mal élevés au tropisme de la gonade, ventripotents et à la prostate enflée. Tout au contraire de ce que raisonne monsieur Renou, Sandrine Rousseau dialectise de très mâle manière, seulement, elle le fait avec le système aggravant d’une féminité détériorée (on se demande d’ailleurs, ce qui a bien pu donner à cette gonzesse un autre type que ce que sa nature lui avait donné).
Sandrine Rousseau se trouvera solidement confortée dans ses positions par l’analyse «barbeculée» ici publiée.
Il faut être sérieux et ne pas confondre la féminité avec ce que le monde moderne a déduit de la sanie révolutionnaire, s’il vous plaît ! Je suis effaré de la réduction à du «Sexus», si j’osais cette henry-millererie, des différences entre les tendances complémentaires symbolisées par les aspects féminins-masculins de l’Homme, ces «Plexus» étant conçus, non pour agiter des libidos mais, tout au contraire, afin que le masculin devienne chevalier par imitation de la matrice féminine et la femme gouvernante (maîtresse du foyer, de la ville, dont elle détient les clefs, et, au fond, de la Nation-native), par imitation du cœur masculin – ainsi est l’Amour, qui amène à reconnaître «je suis toi», comme a su admirablement le chanter la haute poésie arabe et ainsi que l’a fait textuellement graver Benito Mussolini sur le mystérieux bijou qu’il fit offrir à Clara Petacci, laquelle CHOISIT de périr avec son amour car, y échapper, comme les geôliers le lui proposèrent, lui aurait fait manquer cette amour (souvent féminine, dans le parler médiéval, qui savait ce qu’il disait).
Aujourd’hui, les bonshommes ont définitivement caricaturé les armes chevaleresques avec les bombes à neutron et voilà que les bonnes femmes suivent la même pente en traînant dans le caniveau l’autorité intellectuelle fondatrice de la vie familiale, sociale et, au fond, terrestre.
La confusion des genres tient à tout cela et plus encore : par exemple, en voulant vérifier l’orthographe de Petacci, je tombe sur l’annonce de la publication du journal de celle-ci, en italien. Cependant, dans la France d’aujourd’hui, plutôt que de le traduire, un couple de faussaires a choisi de «l’adapter» et, qui plus est, sous la forme d’une bande dessinée !!! (Non, non, je ne fais pas dans la caricature, c’est bien vrai ; allez-y donc voir si vous ne me croyez pas.)
Je veux dire par là que l’on «bande-dessine» à foison, désormais ; de cette façon on DÉVALORISE tout ce que l’on touche ; au profit de la nouveauté, on compresse la lettre dans des bulles, qui n’ont rien de papales, évidemment, mais qui n’en «scellent» pas moins la juridiction de la vilenie et de ses dogmes homonculiste ou féministe, c’est-à-dire, comme chacun sait : HU-MA-NIS-TES.
Arrêtez de nous parler de cette folle dingue !
Mme Rousseau vient de faire connaître ses projets pour la future élection présidentielle. Elle souhaiterait que le(a) canditat(e) d’EELV soit une femme transgenre noire, végan, vivant en couple avec un homme déconstruit non-sexué et élevant un(e) enfant genderfluid conçu par GPA. « Il faut au moins ça – a dit Mme Rousseau – pour porter les espoirs du combat progressiste ». Un canular ? Vous avez dit un canular ? Bien sûr. Encore que … en y réfléchissant bien …
Il me vient seulement à l’instant l’idée de suggérer une grande œuvre à Sandrine Rousseau : qu’elle se montre à la hauteur culturelle de sa bassesse humaine et sache nous barbeculer un morceau d’entrecôte d’anthologie culinaire, à faire avaler au Bayou, figurant sur la carte du Parti sous le titre «jeune écolo autopollué par les klaxons de sa propre sobriété», et ce, pour paraphraser Salvador Dalí, un autre fou – bien authentiquement «fou» qu’elle ne l’est –, fou qui eut la présence d’esprit de caricaturer le surréalisme pour mieux s’y substituer économiquement, d’où Avida Dollards, selon l’anagramme sobriquet qu’André Breton suspendit à la pointe des moustaches de l’antipape catalan.