1840 : Louis-Philippe, aux origines des Chasseurs alpins et Troupes de montagne
Dans les années 1840, Louis-Philippe chargea son fils, le duc d’Orléans Ferdinand-Philippe, de monter une troupe spéciale chargée d’expérimenter les nouvelles armes de tir (notamment des carabines), qui se multipliaient.
Ferdinand-Philippe créa donc une troupe d’élite spécifique, équipée d’un matériel allégé et plus fonctionnel que l’infanterie classique, habillée d’une tenue adaptée pour des missions furtives et rapides. Cette troupe d’élite vit le jour en 1837 et prit le nom de Compagnie de chasseurs d’essai.
Donnant pleine satisfaction, et donc renforcée, cette Compagnie devint Bataillon provisoire de chasseurs à pied en 1838. Il fut envoyé en Algérie, où il s’illustra. Louis-Philippe fit alors voter une loi portant création de dix bataillons de Chasseurs à pied, le : ils passeront à vingt en puis à trente-et-un en 1871.
Par la suite, avec l’unification italienne, une nouvelle menace apparut pour la France, sur sa frontière alpine pour la France, car les Italiens dotèrent leur armée de troupes spécialement formées au combat en montagne. La France devait donc pouvoir répondre à une éventuelle invasion italienne en lui opposant des troupes elles aussi spécialisées.
Le , une loi créa les Troupes de montagne. Douze des 31 bataillons de chasseurs à pied furent choisis pour assurer cette mission. Ils prirent l’appellation de Bataillons alpins de chasseurs à pied, et devinrent, en 1916, Bataillons de chasseurs alpins.