Discours de M. Lavrov à l’assemblée générale de l’ONU, (à l’invitation de la présidente de séance, la française Colonna).
On n’est pas obligé d’y croire mais refuser de l’écouter c’est démissionner, c’est faire l’autruche. Et Lavrov développe une argumentation solide. ■
Merci à Marc Vergier pour sa transmission
M. Lavrov a prononcé deux discours lors de l’Assemblée Génétale de l’ONU. Celui proposé ici, le plus « fact au fact » des deux, c’est à dire privilégiant les arguments précis, a été prononcé devant le Conseil de Sécurité. Devant l’Assemblée générale, il s’est plutôt concentré sur des généralités relatives à l’organisation du monde.
Les accords de Minsk n’étant pas respectés la Russie en manque de reconnaissance de la part de l’Occident se sent menacée. A tort ou à raison ce sentiment est assez fort pour entraîner une réaction de protection sinon de conflit. L’Ukraine est une jeune nation plutôt corrompue économiquement qui a imposé sa langue et son gouvernement a une population dont les origines russes ne sont pas contestables. Écartelée et en recherche de reconnaissance l’Ukraine cherche à faire partie du monde occidental.
Il est évident que cette ingérence occidentale n’arrange rien au contraire .
Se poser la question de savoir s’il faut continuer d’accabler la Russie (qui porte la responsabilité de l’ouverture du conflit ) et continuer à l’humilier n’est pas plutôt contre productif… se poser cette question donc semble cruciale, dans cette optique le plaidoyer de son représentant est à prendre en considération.