Par Aristide Renou.
« Substituer délibérément des personnages Noirs à des personnages Blancs dans des œuvres de fiction (ou inversement, d’ailleurs) est une forme d’expropriation culturelle, de dépossession délibérée »
Pour ne pas l’avoir remarqué, vous devez soit avoir l’indifférence d’un mollusque face à son environnement, soit vivre au fin fond d’un hameau perdu dans une campagne oubliée et ne jamais utiliser aucun des instruments modernes de la communication. Et encore.
Cela a commencé par l’inclusion obligatoire (bien que cette obligation ne soit jamais officiellement énoncée) de personnages « de couleur » dans les fictions télévisées ou cinématographiques, ainsi que sur les affiches publicitaires. Quel que soit le lieu, quelle que soit l’époque censés être représentés, vous pouvez aujourd’hui être moralement certain que le film ou le téléfilm comportera des acteurs à la peau foncée, ou disons ostensiblement « non-occidentaux ».
Puis, assez rapidement, on est passé à un niveau supérieur. Il s’agissait désormais de remplacer des Blancs par des Noirs (ou des ostensiblement « non-occidentaux ») : soit en donnant à un personnage « historique » une race – pardon, une ethnie – qui n’était pas la sienne, soit en donnant à un personnage de fiction une race – pardon, une ethnie – qui n’était pas la sienne dans l’œuvre originale.
Dans la première catégorie, on trouve par exemple la série de films The Hollow Crown pour la BBC (assez estimable par ailleurs), qui reprend les pièces dites « historiques » de Shakespeare, narrant la guerre des deux roses au 15ème siècle, et dans laquelle on trouve une reine de France et d’Angleterre (Marguerite d’Anjou) ainsi qu’un archevêque anglais interprétés par des acteurs d’origine africaine.
Dans la seconde, on trouve par exemple les récents remakes de Pinocchio et de La petite sirène, par les studios Disney, dans lesquels la fée clochette et la petite sirène sont interprétées respectivement par une actrice Noire et par une métisse. On pourra citer aussi le Lupin de Netflix, dans lequel Omar Sy devient le gentleman cambrioleur, ou la rumeur très persistante selon laquelle le prochain James Bond sera Noir.
Inutile de multiplier les exemples, vous voyez certainement de quoi je parle.
Face à ce phénomène de substitution qui va s’accélérant, la réaction par défaut de la plupart des gens sera, dans un premier temps, de hausser les épaules en disant : « Après tout, dans une fiction, on peut donner au personnage les caractéristiques que l’on veut, alors pourquoi James Bond ou la fée clochette ne seraient-ils pas Noirs ? Et quant aux œuvres qui mettent en scène des personnages historiques, on sait bien que ces œuvres ne sont pas des livres d’histoire. Marguerite d’Anjou est un personnage de Shakespeare, au même titre que Falstaff ou Prospéro, donc pourquoi les scénaristes ne bénéficieraient-ils pas de la même latitude ? » Puis, dans un second temps, on ajoutera éventuellement : « Mais tout de même, c’est étonnant : pourquoi ne pas écrire de NOUVELLES œuvres dont les personnages seraient Noirs, plutôt que de réécrire des œuvres anciennes ? »
Cette réaction est compréhensible, et d’autant plus compréhensible que les responsables ont soin de la favoriser : par exemple, le Lupin de Netflix n’est pas le personnage des romans de Maurice Leblanc, mais quelqu’un qui s’inspire de ces romans. Et c’est ainsi qu’Arsène Lupin devient Assane Diop. Habile !
Cependant, il n’est pas possible d’en rester là. D’abord, une lourde odeur de peur s’attache à cette manière de réagir, une odeur aussi impossible à manquer que la couleur noire de la peau d’Assane Diop-Arsène Lupin. Le sujet est DANGEREUX, personne d’un peu sensé ne l’ignore. Il est si facile et si rapide d’être catalogué comme « raciste » de nos jours, et cette marque d’infamie peut entrainer des conséquences si lourdes, que la réaction spontanée de la plupart des gens sera très normalement l’esquive. Dire « Ce sont des œuvres de fiction et la fiction est libre » ressemble beaucoup trop à « Je ne veux pas avoir d’ennuis » pour être honnête.
Ensuite, et surtout, cette manière de mettre des Noirs là où il y avait des Blancs est trop systématique, trop généralisée pour être simplement la conséquence de choix scénaristiques individuels. Cette substitution a une signification et une fonction. Cela semble évident, mais encore faut-il le dire et, surtout, essayer d’expliciter l’un et l’autre.
Le plus simple, comme presque toujours dans ce genre de cas, est de partir de la surface. La signification la plus évidente de cette substitution est que, partout où il y a un Blanc il peut y avoir un Noir. Ceux que cette substitution dérange sont des racistes, c’est-à-dire des gens qui attachent de l’importance à ce qui ne devrait pas en avoir. Des gens qui jugent les autres en fonction de la couleur de leur peau, alors que la seule chose qu’ils devraient voir dans tous les cas, ce sont des êtres humains. La substitution a donc une fonction pédagogique : elle est censée nous rappeler que la seule attitude raisonnable est de voir immédiatement l’humanité de nos semblables, de voir immédiatement ce que nous avons tous en commun et d’ignorer comme insignifiant ce que nous avons de différent.
Soyons plus précis : la substitution a cette signification et cette fonction apparentes pour les Blancs. Pour les Noirs, elle a la même signification mais une fonction autre : elle est censée leur redonner leur fierté, leur rappeler qu’ils peuvent faire aussi bien que les Blancs. Elle est censée ébranler le fameux « privilège Blanc » : « Le blackwashing remet en question le fait qu’une personne blanche est une personne universelle », comme l’explique la professeurE Anne Crémieux, dans le sabir universitaire désormais de rigueur.
Mais à ce point, nous touchons à une second degré de signification qui vient contredire le premier. Car si, pour les Blancs, le message est : « Vous devez pouvoir vous identifier, en tant que spectateur, à un personnage qui n’est pas de votre race – pardon, de votre ethnie », pour les Noirs le message est : « Il est normal que vous ne puissiez pas vous identifiez à un personnage qui n’est pas Noir. » Le message antiraciste est différent selon les races. Il contient sa propre négation.
Autrement dit, la justification officielle de cette substitution est un mensonge, et un mensonge grossier. La race – pardon, l’ethnie – ne compte pas, par conséquent nous trions et nous cataloguons les gens en fonction de la couleur de leur peau. La contradiction est évidente et elle a maintes fois été relevée, sans que cela freine en quoi que ce soit la vague de « blackwashing ».
Il en est ainsi car la contradiction a une fonction très importante. Ce qui est réellement demandé, c’est un exercice de double-pensée et même de double perception : voir et en même temps ne pas voir la couleur de la peau des gens ; affirmer que la race ne compte pas – et d’ailleurs n’existe pas – et en même temps faire de la race un critère de jugement et de choix. Si vous faites remarquer qu’il est incongru que la fée clochette soit Noire, vous êtes un raciste. Si vous ne remarquez pas que la fée clochette est Blanche, vous présupposez qu’une « personne blanche est une personne universelle », et par conséquent vous êtes un raciste. Pile je gagne, face tu perds.
Dans 1984, les membres du parti sont sans cesse obligés de soutenir des propositions qui contredisent les évidences des sens et de l’entendement. Ils sont obligés, par exemple, de prétendre que l’Océania a toujours été en guerre avec l’Estasia alors même que, l’instant d’avant, elle était alliée avec l’Estasia ; et l’un des passages les plus terrifiants du livre est lorsque Winston voit un orateur changer le sens de son discours en plein milieu de celui-ci, substituer l’Eurasia a l’Estasia, sans que personne dans l’auditoire ne paraisse remarquer la substitution. De la même manière, l’annonce que la ration de chocolat va être augmentée sera infailliblement suivie d’une diminution de cette ration. Le parti semble s’ingénier à se contredire sans cesse lui-même. Ces mensonges ne sont pas pour lui un moyen de camoufler ses erreurs ou ses revirements, ils sont une sorte de pédagogie permanente pour la population, de conditionnement continuel. Il s’agit en réalité de détruire toute capacité de raisonnement autonome, de désorienter tellement l’esprit de l’individu que celui-ci perde toute confiance en lui-même, toute confiance en ses perceptions comme en ses déductions.
Orwell a présenté, dans son roman, une sorte d’idéal-type de cette pédagogie infernale, mais il ne l’a pas inventée. Les témoignages de ceux qui ont vécu en régime communiste sont unanimes sur cette omniprésence du mensonge, et unanimes également sur le fait que l’obligation de participer à ce mensonge, d’intérioriser cette pédagogie mutilante, était la partie la plus insupportable de l’oppression. « Ce mensonge général, imposé, obligatoire, est l’aspect le plus terrible de l’existence des hommes de votre pays », écrivait Soljenitsyne dans sa Lettre aux dirigeants de l’Union soviétique, « c’est une chose pire que toutes les infortunes matérielles, pire que l’absence de toute liberté civique. »
Le « blackwashing » est une pédagogie du même ordre. Sa fonction est d’intimider, de désorienter et, ultimement, de démoraliser totalement ceux à qui elle s’adresse au premier chef, à savoir les Blancs (puisqu’il faut bien parler en ces termes). Cette substitution raciale vise à obliger les Blancs (ou, plus largement, les « Occidentaux ») à participer volontairement à un mensonge, à ce qu’ils ne peuvent pas ne pas percevoir comme un mensonge, étant donné que les moyens employés par la propagande contredisent ouvertement les finalités affichées. Celui qui, parce qu’il a peur, répète un mensonge qu’il connait pour tel ne peut manquer d’en avoir honte et finit par se mépriser lui-même, ce qui, en général, pour atténuer la brûlure de cette honte, le conduira à remettre en cause ses facultés intellectuelles, qui lui disent qu’il y a un mensonge.
Voilà pourquoi ceux qui suggèrent de créer de nouveaux personnages Noirs, plutôt que de transformer en Noirs des personnages Blancs, passent complètement à côté de l’enjeu de cette substitution. Ce qu’il s’agit de montrer, ce qu’il doit être impossible de ne pas voir, c’est précisément la transformation elle-même. Il faut que le spectateur (Blanc) voie que l’on a mis un Noir là où auparavant il y avait un Blanc, et EN MÊME TEMPS qu’il parle et agisse comme s’il n’avait rien remarqué. Il faut À LA FOIS qu’il affirme que la race – pardon, l’ethnie – des individus est dénuée de toute importance (ainsi il lui est indifférent que la fée clochette soit Noire ou Blanche) et qu’il se félicite que les « gens de couleur » acquièrent plus de visibilité (ainsi il approuve hautement que la fée clochette soit Noire).
On pourrait ranger dans la même catégorie la substitution de femmes obèses (de préférence « racisées ») à des jolies femmes minces dans les publicités. Il s’agit toujours de faire subir le même genre de torsion violente à l’esprit : l’homme qui ne veut pas d’ennuis devra affirmer publiquement le contraire de ce que lui disent ses sens. Il devra affirmer que ces femmes obèses sont belles et désirables, alors que l’obésité est spontanément perçue comme repoussante (on laissera évidemment de côté le cas des paraphilies, qui ne font rien à l’affaire).
Contre cet écartèlement spirituel, contre cette mutilation de l’âme, contre cette pédagogie qui rend fou, il n’existe qu’une seule défense, très simple mais imparable, si l’on parvient à trouver le courage de la mettre en pratique : refuser de participer personnellement au mensonge. Soljenitsyne là encore peut être notre guide :
« La plus simple et la plus accessible des clés pour cette libération que nous avons nous-même négligée », écrit-il dans Vivre sans mensonge, « réside en cela : Aucune participation personnelle au mensonge. Même si le mensonge permet de concilier toute chose, même si le mensonge étreint tout, nous répondrons avec obstination sur le plus petit de ces points : que le mensonge étreigne tout chose, mais sans aucune aide de ma part.
Cela ouvre une brèche dans l’encerclement imaginaire créé par notre inaction. C’est la chose la plus facile à faire pour nous, mais la plus dommageable pour le mensonge. Car lorsque les gens renoncent à mentir, cela détruit l’existence du mensonge. Comme un virus, les mensonges ne peuvent exister que dans un organisme vivant. »
Mais, dira-t-on peut-être, car la pédagogie infernale a déjà fait son œuvre, quel est exactement ce mensonge qu’il s’agit de refuser ?
Très simplement : le mensonge est celui de l’inexistence des races. Oui, les races existent, non pas au sens « scientifique » du terme, mais au sens que nous donnons spontanément à ce mot : la division de l’espèce humaine en vastes sous-ensembles présentant des caractéristiques héréditaires communes et immédiatement visibles, caractéristiques dont la couleur de la peau est la plus évidente. Dire que les races existent signifie à la fois que nous percevons spontanément ces différences, et que nous y attachons une certaine importance. Benjamin Franklin, par exemple, en discutant de la politique migratoire des Etats-Unis, avouait franchement qu’il préférait les immigrants anglo-saxons, car les autres Européens, disait-il « sont en général d’un teint basané ». « Mais peut-être », ajoutait Franklin, « suis-je partial envers le teint de mes compatriotes, car une telle partialité est naturelle à l’être humain. »
Cette partialité semble en effet avérée. Elle n’est pas universelle, mais elle est suffisamment générale pour avoir des conséquences politiques et sociales. Oui, les races, ou les ethnies, comme on voudra, existent et elles ne se mélangent pas facilement. L’amitié ou l’amour entre individus de races différentes sont tout à fait possibles, il n’est pas prouvé que la concorde civique le soit, et nous menons à ce sujet une expérience extrêmement dangereuse.
Mais il n’est pas nécessaire pour notre propos d’explorer cette question plus avant. La seule chose nécessaire à ce stade est de refuser de collaborer au mensonge et dire, très simplement, qu’un Noir n’est pas un Blanc et qu’un Blanc n’est pas un Noir (ou, sur un autre plan, que la difformité n’est pas belle, ou qu’une femme n’est pas un homme et inversement). D’où il s’ensuit que substituer délibérément des personnages Noirs à des personnages Blancs dans des œuvres de fiction (ou inversement, d’ailleurs) est une forme d’expropriation culturelle, de dépossession délibérée, dont il serait bien naïf de croire qu’elle se cantonnera éternellement aux œuvres de fiction. ■
Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur (19 septembre).
J’ai bien sûr constaté cette deviance qui s’etend maintenant à la publicité. Personnellement je suis triste pour mon prochain, je fulmine contre les fauteurs de trouble et je change de chaîne
JSF se soucie du Bien Commun. Changer de chaîne est d’ordre personnel. On ne peut s’en contenter. Surtout que toutes les chaînes disent à peu près la même chose. Les mêmes instabilité.
Très bel article, auquel il n’y a rien à ajouter. Il suffit de voir les affiches publicitaires dans les rues, les magasins, pour constater que les modèles blancs sont presque systématiquement remplacés par des modèles africains ou arabes (mais presque jamais par des modèles asiatiques, ces derniers ne paraissant pas avoir la bénédiction des idéologues wokes). On est désormais presque surpris de voir des femmes blanches et parfois même blondes (horribile dictu) sur des affiches vantant tel ou tel produit cosmétique, mais gageons que la police des moeurs vont bientôt mettre fin à cet état de fait. Il ne s’agit pas dans ce phénomène d’expropriation d’une simple mode lancée par quelques publicitaires bobos, mais d’un mouvement de fond, qui se conjugue aux idéologies racialistes et indigénistes, aux propos de l’extrême-gauche, comme ceux du chef de secte Mélenchon, appelant à la créolisation, à la volonté d’éradiquer les symboles de notre histoire. Racisme anti-blanc décomplexé et volonté d’effacer la civilisation occidentale blanche, voilà où nous en sommes. Pour combattre ce funeste projet, il faut désormais adopter une attitude résolument identitaire.
Impossible d’échapper à cette mascarade qui consiste à changer la couleur des petites marquises chères à Marivaux comme de remplacer actuellement la Juliette de Roméo par un barbu sautillant.
C’est un aveu de faiblesse intellectuelle de la part de ceux qui n’ont aucune imagination ni talent et se parent des plumes du paon. Dessous il n’y a qu’une pauvre volaille digne de pitié comme dans la fable de Lafontaine car la préférence discriminatoire paternaliste envers les plus faibles est méprisante et souligne leur côté incapable de vrais challenges.
Bravo à Aristide pour ce remarquable article, à la fois amusant et plein de pertinence.
Je suppose que l’anglo-sabir «blackwashing» doit se traduire par «lave plus noir»… Bon; nous avions déjà le savon noir, pas besoin d’en rajouter une couche…
Cependant, je ne crois pas que la fonction de ces simagrées soit «d’intimider, de désorienter», il y a là dedans quelque chose de plus sournois qu’il n’y paraît…
Le fait exaspérant que, lorsque je suis contraint de me transporter sur le site bancaire à partir duquel je procède aux opérations nécessaires à l’existence, me saute aux yeux une image sur laquelle un couple avec mâle noir se réjouit d’avoir emprunté à un taux préférentiel , ce fait là est accompli publicitairement pour me hérisser le poil parce qu’il est conçu pour hérisser ce type de poil tandis que les poils de bonne longueur sur la figure se réjouissent à leur tour de ce taux proprement métis-tique…
Il y a un autre phénomène qu’Aristide Renou n’a pas observé, alors que celui-ci me sidère depuis peut-être bien une dizaine d’années, celui de la parité «genrelle» dans les fictions d’affaires criminelles… Eh oui, il est arrivé un beau jour que la flicaille a compté un peu plus de femmes, et puis que, systématiquement, le bonhomme collatéral a servi de faire-valoir, jusqu’à ce que, contre toute réalité statistique, les assassins se sont de plus en plus souvent révélés appartenir à la gent féminine – comme quoi, il est finalement puissant ce «sexe faible», bon sang ! puisque que c’est la télé qui le présente ainsi, dans toute la réalité de la connerie et de la méchanceté paritaires. La vérité est qu’il n’y a pas plus obtus intellectuellement qu’un angle aigu mesuré dans l’autre sens.
Je suis passablement amateur de «séries» policières françaises – bon, cela vaut tout de même mieux que de l’Ingmar Bergman –, avec cela, je me suis aperçu que, loin d’atteindre la «parité de genre», peu à peu, les assassin.e.s (avec les points où qu’ça qu’y faut, s’i’ you plaît !) se retrouvent au bout du compte très majoritaires… Or, il est absolument faux, faux et archifaux que l’on puisse rencontrer quelque quantité significative de meurtriers chez les bonnes femmes ; un point c’est tout. Cependant, il est extrêmement vrai que, comme il n’y a rien de pire qu’un *** connverti, lorsqu’une bonne femme se prend à vouloir valoir un bonzhomme, elle réussit souvent au-delà et devient pitrement plus atteinte de parodique «virilité» (cf. von der Layen et la Rousseau) ; de là à ce qu’elle assassin.e (c’est-y t’ issite qu’on met bien l’point inclusif?), à ce qu’elle.s se révèlent plus quantitativement tueuses que de raison, il n’y a que l’épaisseur d’un scénario.
Je ne suis guère porté à la sociologie, aussi avais-je parlé deux ou trois fois de mon observation du phénomène à des amis mieux qualifiés que je ne le suis, mais je ne crois pas que quiconque ce fût intéressé à la question. Je suggère que quelqu’un se penche là-dessus et en tire quelque chose d’amusant, de documenté et de «sociologiquement comparé» avec les statistiques de la réalité.
ARISTIDE est toujours aussi…..BRILLANT!!!!!!
Plus sérieusement comment réagiraient tous ces guignols si une série TV décidait de confier à Brad PITT le rôle de Martin Luther King ?????????, ce serait tout aussi IDIOT que de confier un rôle de Blanc à un Noir
Article remarquable et les commentaires aussi.
Celui de David Gattegno, je le salue, sans pouvoir en venir à bout.
Trop long et trop compliqué pour moi. Je ne peux pas suivre.
Il y a beaucoup de finesse dans l’analyse d’Aristide Renou sur cette vaste question des blancs et des noirs. Je fais une réserve cependant dans sa comparaison entre les gros ou grosses (qu’il qualifie trop facilement de moches) et les, disons, sveltes. Le fait d’être gros n’équivaut pas à celui d’être moche. Question de goût, d’attirance ou de sens esthétique sur lequel on peut débattre. Un peintre argentin (sauf erreur de ma part) et reconnu, Botéro, s’est ingénié à ne représenter dans ses oeuvres picturales que des personnages de
gros et de grosses. Ses peintures suscitent l’étonnement, l’amusement voire un éclat de rire du spectateur mais ne manquent pas de charme sur le plan artistique.
« Résister au mensonge » tout est dit.