Nous disons en titre nos raisons de publier ce grand texte ce matin. Elles ne sont pas inactuelles du tout. Au contraire.
Décriées, proclamées obsolescentes, combattues par la conjugaison de l’idéologie dominante et de la volonté des puissances d’argent mondialisées, les sociétés humaines différenciées, traditionnelles, les nations et les États, constitués de longue date, résistent néanmoins : Les peuples du monde, très généralement, ne veulent pas mourir. La réapparition du fait national s’observe à peu près partout. Et l’affaiblissement des liens sociaux ou politiques, les fracturations qui en résultent, la violence et l’insécurité qu’elles engendrent, les folies sociétales qu’elles tendent à imposer, la dictature des minorités activistes qui s’en suit, tout cela commence à effrayer, à être dénoncé, réprouvé, tant par une partie de nos élites, notamment intellectuelles, que par la réprobation populaire.
C’est dire en quoi cette méditation de Maurras sur l’homme, les sociétés et les nations, apportant aux humains des aires d’entraide et d’amitié, nous paraît importante pour le monde actuel.
Il faut, nous semble-t-il, revenir plus que jamais aux fondamentaux de notre école de pensée. Ce qui n’exclut pas mais au contraire nourrit la réflexion contemporaine et notre regard sur le monde actuel.
Information
Nous réalisons par ailleurs un réexamen des grands textes déjà parus (à la réflexion, certains n’en sont pas vraiment), leur indispensable refonte graphique lorsqu’elle n’a pas encore été faite, et l’ajout de différents autres textes, dont l’actualité, l’évolution des situations et es idées, rendront la publication utile.