Par Bernard Lugan.
Le 17 octobre, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…
Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :
1. La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.
2. Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
3. En réaction, le 17 octobre 1961, le FLN décida de manifester afin de montrer sa force, et pour tenter d’achever sa prise de contrôle des Algériens vivant en métropole.
4. Assaillis de toutes parts, les 1658 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non les 7000 comme cela est trop souvent écrit, sont, sous la plume de militants auto-baptisés « historiens », accusés d’avoir massacré des centaines de manifestants, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.
Or, cette version des évènements du 17 octobre 1961 à Paris relève de la légende et de la propagande. Tout repose en effet sur des chiffres inventés ou manipulés à l’époque par le FLN algérien et par ses alliés communistes. Jouant sur les dates, additionnant les morts antérieurs et postérieurs au 17 octobre, pour eux, tout Nord-Africain mort de mort violente durant le mois d’octobre 1961, est une victime de la « répression policière »… Même les morts par accident de la circulation comme nous le verrons plus loin !!!
Cette manipulation fut réduite à néant en 1998, quand le Premier ministre de l’époque, le socialiste Lionel Jospin, constitua une commission d’enquête. Présidée par le conseiller d’Etat Dieudonné Mandelkern, elle fut chargée de faire la lumière sur ce qui s’était réellement passé le 17 octobre 1961 à Paris. Fondé sur l’ouverture d’archives jusque-là fermées, le rapport remis par cette commission fit litière de la légende du prétendu « massacre » du 17 octobre 1961[1].
Le paragraphe 2.3.5 du Rapport intitulé Les victimes des manifestations est particulièrement éloquent car il parle de sept morts, tout en précisant qu’il n’y eut qu’un mort dans le périmètre de la manifestation, les six autres victimes n’ayant aucun lien avec cet évènement, ou ayant perdu la vie postérieurement à la dite manifestation dans des circonstances parfaitement détaillées dans le rapport.
Quel est donc l’état des connaissances aujourd’hui ?
– Le 17 octobre 1961 à Paris, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation… et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ? L’enquête semble attribuer cette mort à des coups de crosse de mousqueton.
– Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant « massacre » faisant des dizaines, voire des centaines de morts algériens, ni les hôpitaux parisiens, ni l’Institut Médico-Légal (la Morgue), n’enregistrèrent l’entrée de corps de « NA » (Nord-Africain dans la terminologie de l’époque). Ce qui ne veut naturellement pas dire qu’il n’y eut pas de blessés, mais mon analyse ne porte que sur les morts.
– A Puteaux, donc loin du périmètre de la manifestation, deux morts furent néanmoins relevés, or ils étaient étrangers à la manifestation. L’un d’entre eux deux, Abdelkader Déroues avait été tué par balle, quand le second, Lamara Achenoune, avait quant à lui été achevé par balle après avoir été étranglé.
– Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne était donc de 3 morts, pour rappel, Guy Chevallier, Abdelkader Déroues et Lamara Achenoune. Nous sommes donc loin des dizaines ou des centaines de morts et de « noyés » auxquels la bien-pensance française rend annuellement hommage !!!
Conclusion : le seul mort algérien de la manifestation est donc un Français métropolitain…
Certes, postulent les accusateurs de la France, mais les cadavres des Algériens « massacrés » par la police furent reçus à l’IML, l’Institut Médico-Légal de Paris (la Morgue), les jours suivants.
Cette affirmation est également fausse. En effet, l’Annexe III du « Rapport Mandelkern » donne un décompte détaillé des 41 cadavres de Nord-Africains entrés à l’IML de Paris du 19 octobre au 4 novembre. Pour mémoire, le 17 octobre il n’y eut aucune entrée, et 2 le 18 octobre.
Sur ce nombre de 41 morts, 25, soit 13 corps identifiés et 12 corps non identifiés sont mentionnés sous la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ». Ceci fait que les 16 autres morts n’ont rien à voir avec la manifestation du 17 octobre.
En ce qui concerne les 25 morts restants, notons immédiatement que le sous-titre de l’Annexe III est singulier car la manifestation dont il est question eut lieu le 17 octobre et non les 19 et 20 octobre. De plus, ce titre est trompeur car il laisse sous-entendre que ces 25 décès auraient donc pu être causés par la police française, chiffre d’ailleurs régulièrement et péremptoirement transformé en morts avérés par certains auteurs ou journalistes. Or :
- Si ces derniers avaient pris la peine de lire le document en question dans son originalité et son intégralité, et non à travers ses recensions, ils auraient vu qu’en face de chaque corps est porté un numéro de dossier de la police judiciaire suivi de la précision suivante : « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire ».
2. Or, grâce à ces « Indications relevées dans le dossier d’enquête de la police judiciaire », il apparait clairement que 17 de ces 25 défunts ont été tués par le FLN, la strangulation-égorgement, l’emploi d’armes blanches etc., n’étant pas d’usage dans la police française… D’autant plus que parmi ces 17 morts, quatre furent assassinés le 19 octobre, soit deux jours après le 17 octobre, à savoir un commerçant qui avait refusé de suivre la grève du 19 octobre décrétée par le FLN et deux autres ligotés et noyés par ce même FLN…
3. Cela interroge donc sur le placement de ces morts dans la rubrique « Dossiers pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre ».
Voyons le détail de cette liste :
Corps Identifiés :
– 6 furent tués par le FLN (strangulation, arme blanche, arme à feu)
– 2 décès sur la voie publique (troubles mentaux et alcoolisme)
– 1 décès par crise cardiaque le 21 octobre
– 1 décès par accident de la circulation
– 1 mort à l’hôpital Boucicaut des blessures reçues le 17 octobre.
– 2 morts dont les causes ne sont pas élucidées.
Corps non identifiés
– 7 tués par le FLN (1 arme blanche, 2 noyades, 1 noyade nu, 2 armes à feu, 1 strangulation)
– 1 mort de blessures à la tête. Blessures reçues le 17 octobre ? Nous l’ignorons.
– 1 mort des suites de blessures reçues Place Saint-Michel
– 3 morts dont les causes ne sont pas élucidées.
Conclusion, sur 25 morts « pour lesquels les informations disponibles sur la date de la mort ou ses circonstances ne permettent pas d’exclure tout rapport avec les manifestations des 17-20 octobre », la Morgue n’en a reçu que deux décédés très probablement des suites de blessures reçues le 17 octobre. Une interrogation demeure pour l’un d’entre eux, mais sans aucune certitude.
Soit 2 ou 3 morts des suites de leurs blessures, aucun n’ayant perdu la vie durant la manifestation[2] laquelle n’a donc comme il a été dit plus haut, connu qu’un seul mort, le Français Guy Chevallier.
Nous voilà donc très loin des 50, 100, 200 ou même 300 morts « victimes de la répression » avancés par certains, et pour lesquels François Hollande a reconnu la responsabilité de la France !!!
Mais, plus encore :
1. Le « Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961 », nous apprend que du 1er au 30 octobre 1961, 90 cadavres de « NA », furent reçus à l’Institut Médico-Légal. Or, selon les enquêtes judiciaires, chaque décès étant suivi d’une enquête, la plupart de ces morts étaient des musulmans pro-Français assassinés par le FLN !!!
2. Pour toute l’année 1961, 308 cadavres de « N.A » entrèrent à l’IML, dont plusieurs dizaines de noyés. Or, toujours après enquête, il fut établi que la quasi-totalité de ces morts étaient des victimes du FLN (Harkis, partisans de la France, individus ayant refusé d’acquitter « l’impôt de guerre », membres du MNA etc.). Or, une des méthodes d’assassinat du FLN était l’étranglement ou l’égorgement suivi de la noyade…
Pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent donc un exemple extrême de manipulation de l’histoire.
Quand la liberté de penser sera rétablie dans cette Corée du Nord mentale qu’est devenue la pauvre université française, ils feront l’objet de thèses car ils seront alors étudiés comme un cas d’école de fabrication d’un mythe. Comme Katyn, comme les « charniers » de Timosoara en Roumanie, comme les « couveuses » au Koweit ou encore comme les « armes de destruction massive » en Irak.
Mais, dans l’immédiat, sourds, aveugles ou simples agents d’influence, les butors continueront à ânonner la légende culpabilisatrice du « 17 octobre 1961 ». D’autant plus que, dans l’actuel contexte de tension franco-algérienne, Alger va faire donner ses affidés qui seront complaisamment relayés par ses habituels supplétifs de presse. ■
[1] « Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961 ». Rapport établi à la demande du Premier ministre, M. Lionel Jospin et remis au mois de janvier 1998 par M. Dieudonné Mandelkern président de section au Conseil d’Etat, président ; M. André Wiehn, Inspecteur général de l’administration ; Mme Mireille Jean, Conservateur aux Archives nationales ; M. Werner Gagneron, Inspecteur de l’administration. En ligne.
[2] Dans une note infrapaginale, Brunet (2011) parle de 13 morts « certains » dont plusieurs blessés décédés ultérieurement. Or, ces morts ne sont pas documentés dans les archives de l’IML. Brunet, J-P., (2011) « Combien y a-t-il eu de morts lors du drame du 17 octobre 1961 ? ». Atlantico, 17 octobre 2011.
Première publication : 17.10.2021 – Actualisé 17.10.2022
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Le but de Macron, reprenant grosso modo le discours des indigènes de la république ou de la France insoumise, paraît être d’entretenir la haine de notre pays dans l’immigration maghrébine. Gageons que le but sera atteint et rendez-vous au prochan attentat.
17 octobre 3125 le président de la républqiue, à genoux à l’entrée de la grande mosquée de Paris commémore le 1164 ème anniversaire du massacre d’algériens en 1961 et demande pardon pour les crimes de la France. En Algérie, le FLN, toujours au pouvoir accuse la colonisation française d’être responsable du taux de chômage de 45% et du taux record de pauvreté.
L’Algérie incapable de s’autodiriger a décidé de faire payer la France et entretient une haine endémique susceptible de nous détruire chez nous avec la complicité d’une classe politique avide d’électeurs potentiels.. avec notre démographie en déclin nous sommes tous candidats au grand remplacement.. il est plus que temps de réagir et retrouver notre fierté .
Il est beaucoup plus facile de désigner le préfet de police de Paris Maurice Papon qui avait assisté au début d’octobre aux obsèques de policiers abattus qu’un autre personnage de la République.
Le 13 octobre Roger Frey ministre de l’intérieur avait précisé à l’Assemblée Nationale les chiffres des pertes éprouvées par la police en 3 ans (47 morts à Paris et 19 en Province).
Nous verrons le 26 mars 2022 si le président et tous les journalistes si épris de vérité évoqueront les morts oubliés de la rue d’Isly à Alger…
Grand merci pour ces vérités historiques,
Il faut dire à nos jeunes qu’en 1961 nous étions en guerre, que nous avions vingt ans et un béret rouge sur la tête, et qu’il serait préférable , Monsieur le Président, d’avoir une pensée envers tous nos copains fauchés dans leurs jeunes années, que d’inventer encore une fausse vérité.
S’il y avait eu un si grand massacre à Paris, les appelés l’auraient appris. Cette démarche grossière de repentie à vie veut faire oublier aux plus jeunes que leurs pères sont allés mourir pour rien, dans ces trois départements qu’ils ne connaissaient pas.
Que ne ferait on pas pour garder la place de président. Dans une folie destructrice cette cérémonie provoque et soulève le pan non oublié d’histoires vécues . Aidé par des traitres à la patrie, il rouvre la déchirure, qui ne sait jamais refermée comme on pourrait le penser. Pas plus que la traitrise des années trente. De gaulle a tendu la main aux Allemands, il n’a pas fait plus , il l’a fait uniquement pour aller de l’avant, aucun président Français n’a eu l’audace de prévoir une cérémonie de repentance pour des soldats du Reich tués par des résistants Français. Les peuples Allemands et Français sont tournés vers l’avenir.
Les Français retrouvent leurs pensées profondément opposées, rouge ou blanche, (quant qu’il faudrait le bleu pour nuancer). Pensées de ceux qui aiment la France avec ses défauts et pensée de ceux qui lui crachent dessus.
L’histoire est inscrite dans le marbre, les mensonges grossiers ne l’effaceront pas, mais cette cérémonie outrancière va permettre à chacun de choisir son camps, c’est bien à cela que cette cérémonie nous appelle. Notre très cher président vient d’ouvrir la boite de pandore….
Merci, Bernard. Travail net et précis comme d’habitude.
Hilaire
Si ces informations sont vraies et qu’un seul français métropolitain ait été tué ce 17 octobre 1961, si les Français d’Algérie vivant à Paris , très certainement ouvriers sont sortis sur ordre du FLN, si certains sont été tués à la mode du FLN, comment comprendre que depuis deux jours on nous assomme avec une tuerie policière qui n’a d’après le texte ci avant pas eu lieu?
JSF se doit d’ouvrir ces informations et dire la vérité, la seule vérité qui concerne le peuple Français, et ce en dehors de ces pages trop spécialisées. Il faut que tout le peuple comprenne que cette mascarade présidentielle qui se veut vérité officielle a permis de mettre dans les rues de Paris les drapeaux du FLN . Deux poids deux mesures, on tape sur les gilets jaunes et on ouvre la patrie Française aux ennemies de la France. ( Dans peu de temps ce sera le drapeau à croix gammée, un espoir les Allemands ne sont pas belliqueux. ) La chose est elle pensée ou résulte t-elle d’une réaction cérébrale?
Qui des prétendants à la présidentielle va nous transmettre l’UNIQUE VERITE sur ce moment d’un état en guerre. On ne peut pas persévérer à vouloir construire la France sur une somme de mensonges, à moins que l’objectif soit de la détruire. C’était inutile que soixante rois la bâtisse.
JSF vous avez donné ces informations qui semblent vraies, alors vous vous devez de démontrer qu’elles sont vraies, et le faire dire, on ne peut pas laisser perdurer ce mensonge, il en va de notre liberté Française. Quant un président use du mensonge on a le droit de résister, alors il faut être sur de la vraie vérité des faits. En temps de guerre tous les coups sont permis, mais cette fois le mensonge détruit l’honneur de la police Française.
Moi je sais que vous avez dit la vérité, alors il faut le faire savoir à tous les Français.
Roger Frey, cet « aventurier, qui aurait un excellent tailleur », chacun connait cette définition dont on ne connait pas l’origine , du fondateur des « barbouzes » dans la lutte anti OAS.
Plus intéressante est l’anecdote concernant la préface des « Centurions » de Lartéguy (ce best seller qui marqua une géneration), à savoir la lettre de Marcus Flavinius, centurion de la 2e cohorte de la légion Augusta, à son cousin Tertullius à Rome, une pièce d’anthologie qui se voulait prémonitoire de notre déconfiture. En réalité, cette lettre qui stupéfia à l’époque des centaines de milliers de lecteurs, avait été remise à Lartéguy par Jean Pouget ( commandant qui sauta à Dien Bien Phu peu avant la capitulation) qui la tenait pour un document historique authentique. Mais en fait, explique Hubert Le Roux, il s’agissait d’un faux, qu’un proche de Jacques Soustelle, Roger Frey, avait forgé de toutes pièces, en mai 1958, pour réveiller l’ardeur de l’armée contre l’impuissance du gouvernement de Paris. Frey évoluera par la suite et deviendra l’un des principaux barons du gaullisme. ( Arnaud Imatz dans Polemia)
C’est l’époque où les fidéles de De Gaulle regroupés 5 rue de Solférino derrière Debré, comme Léon Delbecque, Pierre Pasquini, Pierre Bas, Jules Muracciole, André Bord, René Cathala à travers « le Courrier de la Colère, ainsi que les jeunes derriére J. Dauer et Michel Rodet du futur « Mouvement pour la communauté » ( « Paris jeune- » et le « Télegramme de Paris ») etc. excitaient les militaires et les PNs contre les « séparatistes » et autres « bradeurs de l’Empire », alors que leur maitre négociait déjà à Genève avec le FLN via Palewsky et Masmoudi et savait parfaitement qu’il livrerait l’Algérie à Ben Bella .
Car il ne fallait surtout pas que le FLN traite avec le pouvoir honni de la 4ème ( Gaillard, Mollet, Pfimlin), ces « usurpateurs » afin que l’ermite de Colombey puisse arriver en sauveur pour refermer « la Boite à chagrin », en faisant pire qu’auraient pu le faire un Mendes France ou un Pinay , et en faisant tuer par la même occasion, 20 soldats par jour durant 4 ans ( 58-62) pour le beau résultat qu’on connait.