Cette tribune de Gilles-William Goldnadel est parue dans FigaroVox le 17 octobre 2022. Il y a ceux – sans-doute les plus nombreux – qui aiment bien Gilles-William Goldnadel et ceux qui ne l’aiment pas. Quant à nous, nous disons tout simplement : 1. Goldnadel est courageux, il a son franc-parler, et, le plus souvent, il dit vrai, 2. Sur la plupart des sujets cruciaux pour le Pays, il est dans la ligne du camp national ou celle qu’il devrait avoir. Cela suffit. ■
Par Gilles-William Goldnadel.
CHRONIQUE – Pour Goldnadel, le mouvement de grève engagé depuis fin septembre par des salariés de TotalEnergies est le signe d’un pays sous influence d’une extrême gauche qui ne cesse d’œuvrer contre l’intérêt général.
« Si une grève dans une entreprise privée est légale, un blocage physique, tout comme une séquestration de cadres, ne l’est évidemment pas. »
Chaque semaine l’extrême gauche nous livre son lot d’extrémités auxquelles nous devrions nous garder de nous accoutumer. Pourtant, les Français ont été tellement décérébrés par un syndicalisme politisé à l’extrême qu’ils se sont habitués sans mot dire aux blocages des usines sans percevoir leur illégalité. Car si une grève dans une entreprise privée est légale, un blocage physique, tout comme une séquestration de cadres, ne l’est évidemment pas. De même, ils acceptent depuis toujours, sans maudire la CGT, cette spécificité française qu’est la grève paralysante des transports publics. Peu importe que cet état de fait hors norme, qui n’assure pas la continuité normale du service public mette le contribuable usager à pied et son gouvernement à genoux.
Peu importe également que cet usager mal traité, empêché, ait souvent un statut plus modeste que celui du gréviste au plaisir de nuire des plus raffinés. Nombreux encore les Français atteints d’un syndrome de Stockholm à Paris qui rabâchent ce mantra que ces mieux nourris qu’eux «défendent leur bifteck». S’ils savaient le montant calorique de l’ordinaire du gréviste cégétiste des raffineries, ils perdraient l’appétence à le comprendre. Le plus consternant est que cet esprit de résignation masochiste a contaminé les droites de toutes obédiences, des plus modérées aux plus dures.
Alors que l’extrême gauche Insoumise espère faire oublier ses turpitudes sexuelles mâtinées de leçons de morale en entonnant la Carmagnole, les droites, qui par mesquinerie envers la mesquine macronie, qui par populisme envers un peuple inquiet du contexte financier et énergétique hérité des bévues de cette dernière, n’ont pas un mot pour flétrir le comportement cégétiste. Il est pourtant dans l’ADN de la droite de défendre l’état de droit. L’esprit de gribouille ne sied guère au péril du moment. L’extrême gauche est le premier facteur du danger à toute heure.
C’est son idéologie qui a modifié la démographie en faisant pénétrer les étrangers illégaux, au mépris de l’état de droit, culpabilisant le français avec son antiracisme dévoyé. C’est elle qui a aiguisé le couteau de l’islamiste en le persuadant que le français ordinaire était un raciste à maudire. Il ne faut pas s’étonner que M. Martinez, revenant de Naplouse, ait voué aux gémonies les Israéliens avant une semaine cruciale, tant les troupes cégétistes comptent d’éléments radicaux. Certains avaient pris de haut Philippe de Villiers lorsqu’il avait mis en garde contre des risques islamistes à Roissy et Orly (Les Mosquées de Roissy, Albin Michel, 2006). Peu après les attentats, la CGT était contrainte de se séparer discrètement de certains de ses membres les plus radicalisés dans ce même secteur aérien.
Mais s’il y a une extrême gauche qui bloque, il y en a une autre qui débloque. Celle qui fomente la guerre des races, des sexes et des genres, avec en ligne de mire, l’ennemi honni à détruire. Celui qui est détestablement mâle, hétérosexuel et blanc. Celle qui se prétend écologique aussi, dont la fantasmagorie nous pollue au charbon et au pétrole après avoir saboté cette industrie nucléaire que même Greta Thunberg est réduite aujourd’hui à défendre. Celle qui détruit nos paysages marins au moyen d’éoliennes aussi vaines que sa vanité intellectuelle. Celle qui en est à s’en prendre aux tournesols de Van Gogh tant la tête folle d’orgueil de son idéologie destructrice lui tourne. À présent que l’extrême gauche parlementaire Insoumise est à la rue, elle peut tenter de se refaire une santé dans une rue qu’elle sait mettre au pas avec ses alliés fascistes antifas et la bienveillante et habituelle indulgence d’une partie de l’appareil médiatique contaminé. L’extrême gauche cégétiste qui bloque et celle des «blacks blocs» qui débloque ne doivent pas passer. ■
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Son récent ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon. Notons-le : Il vient de publier Manuel de résistance au fascisme d’extrême-gauche (Nouvelles éditions de Passy).
Gilles William Goldnadel dit bien souvent le vrai . Quant à ceux qui lisent JSF mais ne l’aiment pas, j’aimerais connaître leurs raisons si elles sont avouables.
Concernant les blocages de la France par la CGT, il faut rappeler encore et toujours que ce syndicat autrefois financé par le parti communiste français, lui-même généreusement financé par le KGB soviétique, est actuellement subventionné (à l’instar d’autres syndicats français) par la France donc par l’argent des contribuables! Conclusion: les Français paient avec leur argent la CGT qui s’en sert pour détruire l’économie du pays.