La cause est claire, entendue : on ne saurait mieux se moquer du sentiment largement majoritaire des Français. On ne saurait mieux se livrer au déni de réalité le plus grossier, le plus flagrant. Comme si les groupes que la députée qui s’exhibe ici désigne à la Représentation Nationale (?) avaient jamais tué, égorgé, violé, volé, d’autres Français. À commencer par L’Action Française elle-même dont la dissolution est demandée. Nous ne dirons pas « injustement demandée », car nous n’avons pas la naïveté de croire qu’il est question en l’espèce, ni de la part de la questionneuse ni de la part du Gouvernement, d’un quelconque souci d’équité ou de simple vérité. Celle que les Français connaissent bien, sur laquelle ils ne se trompent pas. La Vérité ! Concept réactionnaire s’il en est. Ainsi que l’ont montré naguère les procès de Moscou, les Camps de rééducation maoïstes et autres horreurs totalitaires du XXe siècle. Que nous sachions, ces totalitarismes l’Action Française les a tous combattus. Ce n’est pas – loin de là – le cas de tout le monde.
Et c’est même parce qu’elle avait toujours combattu le Communisme, parce qu’elle l’avait combattu en particulier lorsque fut conclu le 23 août 1939 le pacte germano-soviétique qui devait permettre à Hitler de nous envahir aussitôt après et de nous vaincre, que Charles Maurras fut jugé et condamné (1945). Ce sont choses que les communistes d’aujourd’hui et leurs alliés n’aiment pas vraiment qu’on leur rappelle. On les comprend.
Il resterait ceci à dire à à Madame Sabrina Sebaihi si ce n’était très certainement inutile : « Vous demandez la dissolution de l’Action Française comme s’il s’agissait d’une organisation quelconque que l’on peut dissoudre plus ou moins commodément. Or, figurez-vous, quel que soit le soin et la volonté qu’on y mette, on ne dissout pas l’Action Française par simple décision administrative, fût-elle signée par Monsieur Darmanain, pas plus qu’on ne dissout le marxisme-léninisme, les Lumières ou le libéralisme. Edgar Morin, qui fut, et peut-être reste à sa façon, un communiste, mais est aussi un esprit de haute stature, a regretté à la télévision que les grandes pensées politiques de son temps (il a 101 ans) aient pratiquement disparu des sociétés modernes. Et d’énumérer celles au nombre de trois qui comptaient et devraient encore compter aujourd’hui comme grands courants structurants : La Révolution avec Karl Marx, le libéralisme avec Tocqueville, la Tradition avec Maurras. »
Madame Sabrina Sebaihi peut-elle alors comprendre à quel niveau de difficulté se situe son ambition absurde de dissoudre l’Action Française ? Cette dernière elle-même le voudrait-elle, qu’elle ne le pourrait pas. Dans sa réalité supérieure, elle fait partie, avec d’autres, du patrimoine national.
Nous ne parlons pas au nom de l’Action Française mais comme participants de son héritage dont nous sommes enclins à penser qu’il ne dépend que de très loin ou même pas du tout, des vœux, des exigences ou des décisions de Madame Sabrina Sebaihi pas plus que de Monsieur Gérald Darmanin, pour l’heure ministre de l’Intérieur.
Bravo JSF, tout est dit…
Merci ! Cordialement…
Le suffixe augmentatif en « asse » semble avoir été inventé pour elle.
Très bel article, quant à cette furie ignare que sait-elle de l’Action française, ce n’est pas parce que l’on assiste à un concert qu’on est obligatoirement un artiste, si elle se prend pour un génie de la démocratie, alors là , un vrai cas désespéré
Bien dit ! C’est quand elle est blessé que Marianne est la plus féroce.
« La République gouverne mal, mais elle se défend bien ».
Réponse au titre « qui » / Mais le Français bien sur et eux seuls.